Père de famille et vendeur de viande de mouton au Marché Castor, Serigne Mamoudou Gueye confie: « Depuis la pandémie, tout a changé. Il y a des restaurants, si on les ferme, cela aura des impacts sur nous. Les hôtels aussi pareils. Parce que ces gens viennent acheter chez nous régulièrement. Mais présentement, vous pouvez rester pendant des jours, voire un mois avant de les revoir. Le plus difficile, la viande est très chère avec le ramadan et la pandémie en plus. Donc si le prix de la viande augmente, forcément cela va se répercuter sur le panier de la ménagère ».
Dans ce marché, au moment où des clients se faufilent pour se faire un passage devant les étals de légumes frais, des sacs de pommes de terre, poivron, salades, entre autres condiments, certains ont pris place aux abords des tables de certains marchands. Mais d’autres préférant les porter au cou en faisant le tour du marché pour attirer plus de clients. C’est le cas d’Adama Wade. « Je viens de Kounoune pour au moins trouver quelque chose pour ma famille. Les femmes se lèvent à 4 heures du matin. Tous ceux qui chargeaient, n’achètent plus. Les commandes des hôtels ont carrément diminué. Ce qui doit te coûter 100 F CFA, on te paye 50 F CFA. Et là, ils te disent, c’est la pandémie », a-t-elle indiqué.
Dans sa grande boutique, Boubacar Sall commerçant au dit marché, connaît les mêmes déboires : « Depuis l’arrivée de la pandémie de covid-19 au Sénégal tout est difficile dans tous les côtés. La clientèle a beaucoup diminué. Certains clients préfèrent appeler pour qu’on leur amène leurs marchandises. La levée des mesures de restriction et du couvre-feu ont fait que les choses se sont beaucoup améliorées. Les clients viennent. Aujourd’hui, il faut dire que les ventes, les dépenses, tout a diminué. Le prix de l'oignon n’a pas changé. Il n'y a que celui de la pomme de terre qui a augmenté ».
Même son de cloche pour Zena Seck, commerçante: « Les difficultés sont énormes. On s’accroche juste pour s’en sortir. J’ai arrêté la vente de poulet. Parce qu’auparavant avant la pandémie, on achetait le Kg à 600 F CFA aujourd’hui le kg nous coûte 1000 F CFA. Et cela aura des répercussions sur le panier de la ménagère forcément. Ça ne marche vraiment pas. Les clients ne sont pas au rendez-vous ».
Pour Ndeye Penda Fall, vendeuse de condiments, ne cherche pas de bénéfice, mais juste trouver quoi à nourrir sa famille. « Moi, je ne vends pas pour garder, faire des bénéfices. Mais pour ma famille, pour ma maison. Trouver quoi à nourrir ma famille. C’est la raison pour laquelle je suis venue au marché pour vendre. Car depuis la pandémie tout est difficile, mais dieu merci ».
Regardez les témoignages dans cette vidéo
Dans ce marché, au moment où des clients se faufilent pour se faire un passage devant les étals de légumes frais, des sacs de pommes de terre, poivron, salades, entre autres condiments, certains ont pris place aux abords des tables de certains marchands. Mais d’autres préférant les porter au cou en faisant le tour du marché pour attirer plus de clients. C’est le cas d’Adama Wade. « Je viens de Kounoune pour au moins trouver quelque chose pour ma famille. Les femmes se lèvent à 4 heures du matin. Tous ceux qui chargeaient, n’achètent plus. Les commandes des hôtels ont carrément diminué. Ce qui doit te coûter 100 F CFA, on te paye 50 F CFA. Et là, ils te disent, c’est la pandémie », a-t-elle indiqué.
Dans sa grande boutique, Boubacar Sall commerçant au dit marché, connaît les mêmes déboires : « Depuis l’arrivée de la pandémie de covid-19 au Sénégal tout est difficile dans tous les côtés. La clientèle a beaucoup diminué. Certains clients préfèrent appeler pour qu’on leur amène leurs marchandises. La levée des mesures de restriction et du couvre-feu ont fait que les choses se sont beaucoup améliorées. Les clients viennent. Aujourd’hui, il faut dire que les ventes, les dépenses, tout a diminué. Le prix de l'oignon n’a pas changé. Il n'y a que celui de la pomme de terre qui a augmenté ».
Même son de cloche pour Zena Seck, commerçante: « Les difficultés sont énormes. On s’accroche juste pour s’en sortir. J’ai arrêté la vente de poulet. Parce qu’auparavant avant la pandémie, on achetait le Kg à 600 F CFA aujourd’hui le kg nous coûte 1000 F CFA. Et cela aura des répercussions sur le panier de la ménagère forcément. Ça ne marche vraiment pas. Les clients ne sont pas au rendez-vous ».
Pour Ndeye Penda Fall, vendeuse de condiments, ne cherche pas de bénéfice, mais juste trouver quoi à nourrir sa famille. « Moi, je ne vends pas pour garder, faire des bénéfices. Mais pour ma famille, pour ma maison. Trouver quoi à nourrir ma famille. C’est la raison pour laquelle je suis venue au marché pour vendre. Car depuis la pandémie tout est difficile, mais dieu merci ».
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