Les décapitations dans les rues de Palmyre au lendemain de la prise de contrôle de la ville syrienne par l’organisation, sont une indication que les djihadistes se renforcent encore. Cette victoire est intervenue quelques jours après la prise de Ramadi, chez le voisin irakien.
Ces succès montrent que la stratégie américaine visant à multiplier les frappes aériennes contre les rebelles et les opérations terrestres limitées menées par les forces locales, peuvent ralentir le groupe mais pas le vaincre.
Mais Barack Obama écarte l’idée d’un échec des gouvernements américain et irakien contre les djihadistes. D'après Marie Harf, la porte-parole du Département d'État, "dans un long conflit, il y a des flux et reflux" et "la stratégie est la bonne, c'est le cadre approprié pour avancer".
Le président Obama fait face en interne à la pression de ses adversaires qui souhaitent un engagement militaire plus prononcé et cette pression devrait s’intensifier. Dans la mesure où toute offensive terrestre américaine est exclue, une nouvelle stratégie est à écarter.