Le rapport 2021 du Département d’état américain sur la traite des personnes à travers la planète classe le Sénégal sur la liste de surveillance de niveau 2. Ce qui veut dire dans le lot des pays dont les gouvernements ne satisfont pas pleinement aux normes minimales de la Loi sur la protection des victimes de la traite.
Dans le document, on peut lire que « les réseaux de trafic sénégalais recrutent des filles bissau-guinéennes pour des emplois de mannequins ou des clubs de football itinérants, mais les soumettent au trafic sexuel ». De la même manière, les trafiquants exploitent les victimes sénégalaises à l’étranger.
Pour preuve, le département d'Etat américain a fait cas d'un rapport du Sénégal mettant en cause des diplomates étrangers.
«En 2018, un rapport du gouvernement et d'une organisation internationale allègue que certains diplomates saoudiens au Sénégal sont complices du recrutement et de l'exploitation frauduleuse de certaines femmes sénégalaises en servitude domestique en Arabie saoudite», lit-on dans le document posté sur le site du démembrement de l'Administration américaine.
« de femmes ukrainiennes et chinoises exploitées dans le trafic sexuel »
Plus loin, le rapport fait aussi cas de l'identification par les autorités sénégalaises «de femmes ukrainiennes et chinoises exploitées dans le cadre du trafic sexuel dans les bars et les discothèques». L'enquête américaine révèle également que des femmes et des filles de la sous-région ouest-africaine sont soumises à la servitude domestique et au trafic sexuel au Sénégal, y compris pour le tourisme sexuel impliquant des enfants pour des touristes belges, français, allemands et autres.
«Le tourisme sexuel impliquant des enfants se produit principalement dans les villes de Dakar et Saint-Louis, et dans une moindre mesure, à Cap Skirring et dans la Petite Côte, dans les zones touristiques traditionnelles et de plus en plus dans les résidences privées», précise le document.
Les femmes et les filles sénégalaises (sont aussi placées) en servitude domestique dans les pays voisins, en Europe et au Moyen-Orient. Les trafiquants exploitent la plupart des victimes sénégalaises du trafic sexuel au Sénégal, en particulier dans la région aurifère du sud-est de Kédougou.
Les trafiquants soumettent également les Burkinabè, les Ghanéens, les Guinéens, les Maliens et les Nigérians au travail forcé et au trafic sexuel dans les communautés minières, pointe le document.
Dans le document, on peut lire que « les réseaux de trafic sénégalais recrutent des filles bissau-guinéennes pour des emplois de mannequins ou des clubs de football itinérants, mais les soumettent au trafic sexuel ». De la même manière, les trafiquants exploitent les victimes sénégalaises à l’étranger.
Pour preuve, le département d'Etat américain a fait cas d'un rapport du Sénégal mettant en cause des diplomates étrangers.
«En 2018, un rapport du gouvernement et d'une organisation internationale allègue que certains diplomates saoudiens au Sénégal sont complices du recrutement et de l'exploitation frauduleuse de certaines femmes sénégalaises en servitude domestique en Arabie saoudite», lit-on dans le document posté sur le site du démembrement de l'Administration américaine.
« de femmes ukrainiennes et chinoises exploitées dans le trafic sexuel »
Plus loin, le rapport fait aussi cas de l'identification par les autorités sénégalaises «de femmes ukrainiennes et chinoises exploitées dans le cadre du trafic sexuel dans les bars et les discothèques». L'enquête américaine révèle également que des femmes et des filles de la sous-région ouest-africaine sont soumises à la servitude domestique et au trafic sexuel au Sénégal, y compris pour le tourisme sexuel impliquant des enfants pour des touristes belges, français, allemands et autres.
«Le tourisme sexuel impliquant des enfants se produit principalement dans les villes de Dakar et Saint-Louis, et dans une moindre mesure, à Cap Skirring et dans la Petite Côte, dans les zones touristiques traditionnelles et de plus en plus dans les résidences privées», précise le document.
Les femmes et les filles sénégalaises (sont aussi placées) en servitude domestique dans les pays voisins, en Europe et au Moyen-Orient. Les trafiquants exploitent la plupart des victimes sénégalaises du trafic sexuel au Sénégal, en particulier dans la région aurifère du sud-est de Kédougou.
Les trafiquants soumettent également les Burkinabè, les Ghanéens, les Guinéens, les Maliens et les Nigérians au travail forcé et au trafic sexuel dans les communautés minières, pointe le document.