La 15e édition du rapport Doing Business, qui mesure chaque an la facilité, dans les différents pays de la planète, de faire des affaires pour les Petites et moyennes entreprises (Pme), a noté que les pays en développement ont été à l'origine de 206 réformes visant à faciliter le cadre des affaires, soit 78% de tous les changements introduits dans le monde entier. L'Afrique subsaharienne détient le record pour la deuxième année consécutive, devant l'Asie du Sud qui affiche pourtant une performance exceptionnelle de 20 réformes.
Pour l'essentiel, les efforts ont porté sur l'amélioration de l'obtention de prêts et la création d'entreprise. Sur ces deux points 76 réformes ont été enregistrées. Il y a également la facilitation du commerce transfrontalier qui a connu 33 réformes.
Les 5 réformes qui ont boosté le classement du Sénégal
Le bond en-avant de 7 places réalisé par le Sénégal dans le classement du rapport 2018 de Doing Business est à mettre au crédit de la mise en oeuvre de cinq réformes concernant les domaines de la création d'entreprise, de l'obtention de prêts, du transfert de propriété, du paiement des taxes et impôts et de l'exécution des contrats. Le ministre des Finances Amadou Ba, présent à la vidéo conférence organisée au siège de la Banque mondiale pour la publication des résultats en direct depuis Washington, a expliqué la démarche du Gouvernement sénégalais qui a conduit à cette performance.
"Le bon classement du Sénégal dans le Doing Business 2018 a été possible grâce à des réformes liées à la baisse du coup de la création d'entreprise, à la réduction des mutations d'immeubles au profit des Pme, avec une diminution des émoluments des notaires, par un prix forfaitaire de 500 000 F (Cfa), pour le transfert de propriété d'un immeuble dont la valeur est inférieure à 40 millions (Fcfa), en plus de la réduction de moitié du salaire du conservateur; a des mesures de réduction des coûts de raccordement à l'électricité à l'amélioration de la fiabilité du réseau d'électricité, avec la baisse de la durée et des fréquence des coupures de courant, à la baisse des délais de branchement à l'eau; à la réduction des délais de remboursement des crédits du TVA e enfin à la baisse des règlements des différends commerciaux, grâce à un meilleur encadrement dans la durée de jugement", a-t-il détaillé.
Grâce à ces réformes énumérées par l'argentier de l'Etat, le Sénégal se trouve parmi les cinq pays les plus réformateurs d'Afrique Subsaharienne, aux cotés du Malawi, de Djibouti, de la Zambie et du Nigeria. Le Sénégal se positionne également avec ses cinq réformes parmi les 13 pays au monde à avoir mis en oeuvre au moins cinq réformes significatives cette année. En tout, le Sénégal a mis en oeuvre pas moins de 19 réformes. Ce qui selon le Groupe de la Banque mondiale "témoigne d'un engagement fort et constant du gouvernement".
Pour l'essentiel, les efforts ont porté sur l'amélioration de l'obtention de prêts et la création d'entreprise. Sur ces deux points 76 réformes ont été enregistrées. Il y a également la facilitation du commerce transfrontalier qui a connu 33 réformes.
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Le bond en-avant de 7 places réalisé par le Sénégal dans le classement du rapport 2018 de Doing Business est à mettre au crédit de la mise en oeuvre de cinq réformes concernant les domaines de la création d'entreprise, de l'obtention de prêts, du transfert de propriété, du paiement des taxes et impôts et de l'exécution des contrats. Le ministre des Finances Amadou Ba, présent à la vidéo conférence organisée au siège de la Banque mondiale pour la publication des résultats en direct depuis Washington, a expliqué la démarche du Gouvernement sénégalais qui a conduit à cette performance.
"Le bon classement du Sénégal dans le Doing Business 2018 a été possible grâce à des réformes liées à la baisse du coup de la création d'entreprise, à la réduction des mutations d'immeubles au profit des Pme, avec une diminution des émoluments des notaires, par un prix forfaitaire de 500 000 F (Cfa), pour le transfert de propriété d'un immeuble dont la valeur est inférieure à 40 millions (Fcfa), en plus de la réduction de moitié du salaire du conservateur; a des mesures de réduction des coûts de raccordement à l'électricité à l'amélioration de la fiabilité du réseau d'électricité, avec la baisse de la durée et des fréquence des coupures de courant, à la baisse des délais de branchement à l'eau; à la réduction des délais de remboursement des crédits du TVA e enfin à la baisse des règlements des différends commerciaux, grâce à un meilleur encadrement dans la durée de jugement", a-t-il détaillé.
Grâce à ces réformes énumérées par l'argentier de l'Etat, le Sénégal se trouve parmi les cinq pays les plus réformateurs d'Afrique Subsaharienne, aux cotés du Malawi, de Djibouti, de la Zambie et du Nigeria. Le Sénégal se positionne également avec ses cinq réformes parmi les 13 pays au monde à avoir mis en oeuvre au moins cinq réformes significatives cette année. En tout, le Sénégal a mis en oeuvre pas moins de 19 réformes. Ce qui selon le Groupe de la Banque mondiale "témoigne d'un engagement fort et constant du gouvernement".
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