Directeur Général de l'ARMP, Saer Niang
L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a publié ce jeudi 28 avril 2011 les résultats d’audits des procédures de passation des marchés publics pour l’exercice 2009. 82 autorités contractantes ont été auditées. La valeur globale des marchés publics audités est estimée à plus de 400 milliards de francs CFA.
Le président du Conseil de Régulation de l’ARMP, Abdoulaye Sylla a fait savoir que les résultats d’audit ont montré qu’il y a eu beaucoup de simulacres d’appel à la concurrence. «On retrouve les mêmes fournisseurs un peu partout et qui gagnent presque tous les marchés et à tour de rôle. On a même l’impression que c’est une équipe de spécialisée qui rafle tout et à tous les coups», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous avons remarqués des soumissionnaires qui ont la même adresse, le même NINEA, la même facture avec des entêtes différentes. On retrouve dans la facture les mêmes fautes d’orthographe».
Une autre astuce devenue monnaie courante c’est le fractionnement des dépenses en usant de demande de renseignements des prix. «Il y a rarement de preuves formelles de la demande de renseignement». Abdoulaye Sylla dénonce cela et explique que «Les autorités contractantes font tout pour fractionner afin de retomber dans les travers de demande de renseignement des prix. En le faisant, elles évitent de recourir à l’appel d’offre». Le président du Conseil de régulation de l’ARMP de marteler : «je ne peux pas présumer de la bonne foi des gens qui font des fractionnements pour faire des DRP (demande de renseignement des prix)».
Beaucoup d’entreprises publiques excellent dans la surfacturation. Le rapport 2009 d’audit des procédures de passation des marchés publics de l’ARMP les a mis en exergue. Selon Abdoulaye Sylla, «des surfacturations manifestes sont constatées dans les demandes de renseignements des prix».
Le lien des rapports d'audit
Le président du Conseil de Régulation de l’ARMP, Abdoulaye Sylla a fait savoir que les résultats d’audit ont montré qu’il y a eu beaucoup de simulacres d’appel à la concurrence. «On retrouve les mêmes fournisseurs un peu partout et qui gagnent presque tous les marchés et à tour de rôle. On a même l’impression que c’est une équipe de spécialisée qui rafle tout et à tous les coups», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Nous avons remarqués des soumissionnaires qui ont la même adresse, le même NINEA, la même facture avec des entêtes différentes. On retrouve dans la facture les mêmes fautes d’orthographe».
Une autre astuce devenue monnaie courante c’est le fractionnement des dépenses en usant de demande de renseignements des prix. «Il y a rarement de preuves formelles de la demande de renseignement». Abdoulaye Sylla dénonce cela et explique que «Les autorités contractantes font tout pour fractionner afin de retomber dans les travers de demande de renseignement des prix. En le faisant, elles évitent de recourir à l’appel d’offre». Le président du Conseil de régulation de l’ARMP de marteler : «je ne peux pas présumer de la bonne foi des gens qui font des fractionnements pour faire des DRP (demande de renseignement des prix)».
Beaucoup d’entreprises publiques excellent dans la surfacturation. Le rapport 2009 d’audit des procédures de passation des marchés publics de l’ARMP les a mis en exergue. Selon Abdoulaye Sylla, «des surfacturations manifestes sont constatées dans les demandes de renseignements des prix».
Le lien des rapports d'audit