‘’Ce document donne des indications précises sur la situation actuelle du pays, sur les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là’’, a dit M. Mbow en présentant le document.
‘’Il renferme des recommandations pour une rupture totale avec tout ce qui se faisait jusque-là. Il est nécessaire de faire des ruptures sur le plans économique, sur le plan politique, sur le plan social mais [aussi] sur les valeurs’’, a-t-il suggéré.
La première partie du document fait un ‘’diagnostic total et […] une analyse profonde de la situation économique, politique et sociale du pays depuis l’indépendance’’. Dans la seconde ‘’sont formulée les stratégies de rupture et les recommandations’’ à adopter.
‘’Nous donnons priorité à l’agriculture, à l’éducation et à la santé, et qu’on pourrait atteindre en plafonnant les dépenses de prestige pour améliorer celles de ces secteurs’’, a souligné Amadou Mahtar Mbow.
Comme exemple de mesure de rupture sociale et sur le plan des valeurs, l’ancien Premier ministre, Mamadou Lamine Loum, qui résumait les recommandations du document, suggère de ‘’remettre l’éthique et les valeurs au centre de la vie sociale, économique et politique.’’
Sur le plan des institutions, M. Loum souligne qu’‘’il faut [entre autres] sacraliser la Constitution par des procédures rigides d’amendement qui consacrent des domaines à clés non amendables et des domaines amendables uniquement par référendum’’.
Concernant l’économie et les finances publiques, les recommandations du rapport concernent ‘’un changement de paradigmes de production, une insertion à l’économie mondiale’’ et une ‘’fixation des quantums plafonds des dépenses des pouvoirs publiques’’, a indiqué l’ancien Premier ministre.
Les recommandations du rapport général, long de 394 pages, sont aussi relatives à l’agriculture, à l’environnement, à l’aménagement du territoire et aux droits et libertés.
Source APS