
Des licenciements souvent sans base légale
D'après Mbaye Sène Diakhaté, de nombreux cas de licenciements opérés par des structures publiques, voire des entités de l’État, n'ont aucune base légale. Sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM), il a souligné que l'État, bien qu'il soit un employeur, doit respecter les mêmes règles que toute autre entreprise privée lorsqu'il recrute des travailleurs sous contrat. En effet, le droit du travail et les procédures de licenciement doivent être scrupuleusement respectés, quelle que soit la nature de l'employeur.
Des motifs de licenciements non fondés
Selon le secrétaire général, de nombreuses structures publiques invoquent des motifs tels que des audits ou des difficultés financières pour justifier des licenciements. Cependant, Mbaye Sène Diakhaté met en garde contre la pratique de certains établissements publics qui utilisent ces arguments sans respecter les procédures légales établies par le code du travail. "Ce n'est pas comme ça qu'on doit procéder à des licenciements", a-t-il affirmé, soulignant qu'une procédure claire doit être suivie avant toute décision de rupture du contrat de travail.
Un défi de conformité dans l’administration publique
Ce phénomène, jugé inédit par le syndicat, a été particulièrement observé dans les administrations publiques ces derniers mois. L'inspecteur du travail a déploré que, bien que des procédures légales existent pour gérer les licenciements pour difficultés économiques ou réorganisation. Celles-ci sont rarement respectées dans le cadre des structures étatiques. La législation exige qu'un certain nombre d’étapes soient suivies avant de mettre fin à un contrat de travail. Et ce n'est pas toujours le cas dans les administrations.
Le rôle de l'inspection du travail
Face à cette situation, les inspecteurs du travail, dont la mission est de vérifier la conformité des pratiques avec le code du travail, ne peuvent intervenir qu’à la demande des parties concernées. "Notre rôle s'arrête simplement à demander aux parties concernées de résoudre les conflits", a précisé Mbaye Sène Diakhaté. Si la majorité des conflits ont pu être résolus à l'amiable, il reste des défis à relever, notamment en matière de respect des droits des travailleurs dans les secteurs publics.
En définitive, bien que les conflits entre entreprises et employés aient été relativement bien gérés en 2024, notamment grâce à des solutions amiables, les licenciements dans certaines structures publiques restent une source de préoccupation. Le respect des procédures légales dans le cadre des ruptures de contrats, notamment au sein des administrations, demeure un enjeu majeur pour garantir la protection des droits des travailleurs.
D'après Mbaye Sène Diakhaté, de nombreux cas de licenciements opérés par des structures publiques, voire des entités de l’État, n'ont aucune base légale. Sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM), il a souligné que l'État, bien qu'il soit un employeur, doit respecter les mêmes règles que toute autre entreprise privée lorsqu'il recrute des travailleurs sous contrat. En effet, le droit du travail et les procédures de licenciement doivent être scrupuleusement respectés, quelle que soit la nature de l'employeur.
Des motifs de licenciements non fondés
Selon le secrétaire général, de nombreuses structures publiques invoquent des motifs tels que des audits ou des difficultés financières pour justifier des licenciements. Cependant, Mbaye Sène Diakhaté met en garde contre la pratique de certains établissements publics qui utilisent ces arguments sans respecter les procédures légales établies par le code du travail. "Ce n'est pas comme ça qu'on doit procéder à des licenciements", a-t-il affirmé, soulignant qu'une procédure claire doit être suivie avant toute décision de rupture du contrat de travail.
Un défi de conformité dans l’administration publique
Ce phénomène, jugé inédit par le syndicat, a été particulièrement observé dans les administrations publiques ces derniers mois. L'inspecteur du travail a déploré que, bien que des procédures légales existent pour gérer les licenciements pour difficultés économiques ou réorganisation. Celles-ci sont rarement respectées dans le cadre des structures étatiques. La législation exige qu'un certain nombre d’étapes soient suivies avant de mettre fin à un contrat de travail. Et ce n'est pas toujours le cas dans les administrations.
Le rôle de l'inspection du travail
Face à cette situation, les inspecteurs du travail, dont la mission est de vérifier la conformité des pratiques avec le code du travail, ne peuvent intervenir qu’à la demande des parties concernées. "Notre rôle s'arrête simplement à demander aux parties concernées de résoudre les conflits", a précisé Mbaye Sène Diakhaté. Si la majorité des conflits ont pu être résolus à l'amiable, il reste des défis à relever, notamment en matière de respect des droits des travailleurs dans les secteurs publics.
En définitive, bien que les conflits entre entreprises et employés aient été relativement bien gérés en 2024, notamment grâce à des solutions amiables, les licenciements dans certaines structures publiques restent une source de préoccupation. Le respect des procédures légales dans le cadre des ruptures de contrats, notamment au sein des administrations, demeure un enjeu majeur pour garantir la protection des droits des travailleurs.
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