Razak Boukari, attaquant âgé de 29 ans, a été formé par Châteauroux avant de bourlinguer par de nombreux clubs, comme Lens, Rennes, Wolverhampton et Sochaux, revenant cette saison au sein de son club formateur. Après presque deux ans sans jouer, à cause de blessures à répétitions, il a déjà joué cinq matchs avec la « Berrichonne » et inscrit deux buts dans le championnat National, troisième division française.
RFI : Vous avez disputé cinq matchs avec Châteauroux et vous êtes rappelé par Claude Le Roy, cela montre qu’il a confiance en vous ?
Razak Boukari : C’est une bonne chose. Il a vu que j’avais retrouvé les terrains et maintenant c’est une chance pour moi de réintégrer le groupe que j’avais perdu depuis ces dernières années à cause des blessures que j’ai eues. J’ai encore du travail de renforcement à faire mais ça va venir au fur et à mesure des enchaînements des matchs.
Une convocation qui donne de l’espoir pour la CAN au Gabon ?
Effectivement. D’ailleurs les matchs amicaux sont faits pour ça, je vais me donner à 100%, après c’est le sélectionneur qui a des choix à faire. Moi j’espère être de la partie et on verra quand la liste définitive des 23 va être publiée.
Ouganda et Mozambique, que peut-on en dire ?
Personnellement je ne connais pas les deux sélections, ça va être une découverte pour moi, mais ce que je sais avant tout, c’est qu’on doit surtout se focaliser sur nous, voir le jeu qu’on veut essayer de produire. Peu importe l’adversaire, il va falloir gagner tous les matchs.
Vous arrivez au sein d’une sélection qui a réussi à se qualifier pour la CAN. Racontez-nous comment vous avez vécu cette qualification de l’extérieur.
J’ai eu mes collègues au téléphone ou sur internet et je les ai tous félicités. Cette qualification, c’est une bonne chose. Tout le pays est content. Ils ont fait un grand match à domicile pour la qualification. Quant à moi, j’ai une chance de réintégrer ce groupe, je vais me fondre dans la masse et essayer d’apporter mon expérience.
Vous êtes à 100% de vos capacités pour représenter la sélection ?
Actuellement je suis à 100% mais moi je sais que je peux donner encore plus. Tout ne va pas revenir d’un claquement de doigt, il faut travailler car ça fait deux ans que je n’ai pas joué et ça ne revient pas en deux mois. Voilà pourquoi je suis à Châteauroux, pour enchaîner les matchs et il n’y a que comme ça que tout va revenir.
Vous avez choisi de jouer avec Châteauroux en National, la troisième division française, pourquoi ce choix ?
Tout le monde connaît ma situation, je reviens d’une très longue période d’indisponibilité et je retrouve mes sensations petit à petit. Ça me fait plaisir d’enchaîner les matchs et découvrir ce niveau, le National. J’essaye d’être le plus performant possible et de retrouver toutes mes aptitudes le plus rapidement possible. Pour l’instant, tout se passe bien. Tout le monde espère revoir le Razak Boukari d’avant et moi aussi c’est ce que j’attends. Châteauroux est là pour me permettre de retrouver mes moyens. Mentalement je suis bien car je suis originaire de la ville, ma famille est d’ici et j’ai été formé au club, donc il n’y a pas mieux pour que je retrouve toutes mes sensations.
A noter que la dernière apparition de Razak Boukari avec le maillot de la sélection togolaise remonte au 10 juin 2012, défaite 2-0 face à la RD Congo au stade des Martyrs à Kinshasa.
Source: Rfi.fr
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