
Selon Thierno Bocoum, le Président Diomaye Faye n'a pas encore atteint la maturité nécessaire pour structurer ses discours de manière cohérente et réfléchie. "Le jour où le Président Bassirou Diomaye Faye assumera pleinement sa désignation par ALLAH SWT en tant que chef de l'État sénégalais, il saura structurer ses discours de manière plus cohérente et réfléchie. Il sera alors en mesure de définir des actions concrètes et d'aborder les véritables défis du pays avec clarté, sans hésiter à s'attaquer aux problématiques profondes", a écrit Bocoum. L'ancien parlementaire critique également la nature des discours prononcés par le Président, les qualifiant de traditionnels et solennels sans pour autant atteindre la hauteur de la fonction présidentielle. Pour lui, les déclarations d’intention et les formules diplomatiques, bien qu'élégantes, restent insuffisantes et ne répondent pas aux besoins réels du pays.
Thierno Bocoum a également souligné que la baisse des prix évoquée par le Président, bien qu’important dans le contexte économique mondial, ne constitue qu’un aspect secondaire de la situation économique. "L'enjeu principal réside dans la relance de l'emploi et dans la mise en place de stratégies durables pour lutter contre la perte d’emplois qui érode le pouvoir d'achat", a-t-il affirmé. Selon lui, sans pouvoir d'achat, la consommation sera entravée et, sans maîtrise des coûts de production, il est vain de prétendre maîtriser les prix. Thierno Bocoum a ajouté que se concentrer sur des solutions ponctuelles, sans traiter les causes profondes des difficultés économiques, revient à gaspiller du temps et de l’énergie.
Concernant le financement des initiatives individuelles annoncé par le Président, Thierno Bocoum a exprimé des doutes sur leur efficacité, soulignant qu’un tel financement ne doit pas se faire sans un diagnostic sérieux. "Il convient de prendre en compte plusieurs décennies de financements étatiques qui, malheureusement, n’ont produit que des résultats politiques éphémères et peu probants", a-t-il précisé. L’ancien parlementaire a insisté sur la nécessité de prendre en compte le contexte actuel, où la mobilisation des ressources est essentielle pour faire face à une dette publique élevée et des charges fixes croissantes.
Thierno Bocoum a interrogé le Président sur des points spécifiques relatifs à la gestion de l’État. Il a notamment évoqué la suppression des fonds politiques, une promesse de campagne, ainsi que les réformes associées, la réduction du train de vie de l’État, et la rationalisation de ses structures. "Qu'en est-il de la promesse de suppression des fonds politiques, ou plutôt des réformes associées, ainsi que de la réduction du train de vie de l'État et de la rationalisation de ses structures ?", a-t-il interrogé.
Il a également remis en question la politique fiscale en place, en posant les questions suivantes : "Quelles sont les stratégies pour élargir l’assiette fiscale sans alourdir davantage le fardeau fiscal d'une minorité déjà exsangue ?"
Enfin, Thierno Bocoum a souligné l’importance de renforcer les relations bilatérales et multilatérales, afin de permettre au Sénégal d’accéder à de nouveaux marchés, attirer des investissements étrangers, et renforcer ses partenariats économiques. Pour lui, ce sont des mesures structurelles et diversifiées, et non des solutions superficielles, qui permettront de rétablir une véritable stabilité économique et de répondre aux attentes profondes du peuple sénégalais.
Thierno Bocoum a également souligné que la baisse des prix évoquée par le Président, bien qu’important dans le contexte économique mondial, ne constitue qu’un aspect secondaire de la situation économique. "L'enjeu principal réside dans la relance de l'emploi et dans la mise en place de stratégies durables pour lutter contre la perte d’emplois qui érode le pouvoir d'achat", a-t-il affirmé. Selon lui, sans pouvoir d'achat, la consommation sera entravée et, sans maîtrise des coûts de production, il est vain de prétendre maîtriser les prix. Thierno Bocoum a ajouté que se concentrer sur des solutions ponctuelles, sans traiter les causes profondes des difficultés économiques, revient à gaspiller du temps et de l’énergie.
Concernant le financement des initiatives individuelles annoncé par le Président, Thierno Bocoum a exprimé des doutes sur leur efficacité, soulignant qu’un tel financement ne doit pas se faire sans un diagnostic sérieux. "Il convient de prendre en compte plusieurs décennies de financements étatiques qui, malheureusement, n’ont produit que des résultats politiques éphémères et peu probants", a-t-il précisé. L’ancien parlementaire a insisté sur la nécessité de prendre en compte le contexte actuel, où la mobilisation des ressources est essentielle pour faire face à une dette publique élevée et des charges fixes croissantes.
Thierno Bocoum a interrogé le Président sur des points spécifiques relatifs à la gestion de l’État. Il a notamment évoqué la suppression des fonds politiques, une promesse de campagne, ainsi que les réformes associées, la réduction du train de vie de l’État, et la rationalisation de ses structures. "Qu'en est-il de la promesse de suppression des fonds politiques, ou plutôt des réformes associées, ainsi que de la réduction du train de vie de l'État et de la rationalisation de ses structures ?", a-t-il interrogé.
Il a également remis en question la politique fiscale en place, en posant les questions suivantes : "Quelles sont les stratégies pour élargir l’assiette fiscale sans alourdir davantage le fardeau fiscal d'une minorité déjà exsangue ?"
Enfin, Thierno Bocoum a souligné l’importance de renforcer les relations bilatérales et multilatérales, afin de permettre au Sénégal d’accéder à de nouveaux marchés, attirer des investissements étrangers, et renforcer ses partenariats économiques. Pour lui, ce sont des mesures structurelles et diversifiées, et non des solutions superficielles, qui permettront de rétablir une véritable stabilité économique et de répondre aux attentes profondes du peuple sénégalais.
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