Ce jeudi (20h GMT), le Real Madrid accueille le FC Barcelone pour la manche aller de la demi-finale de la Coupe du Roi. Un «Clasico» capital pour les deux clubs.
Chaque année, les matchs entre le Real Madrid et le FC Barcelone monopolisent l'attention du monde entier. Si les départs de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi ont impacté la dynamique de ce «derby espagnol», la rencontre a récemment pris un second souffle. Cette saison, les deux équipes se sont déjà affrontées deux fois : la première en championnat, qui a vu le Real l'emporter à domicile (3-1 le 16 octobre), et la deuxième fois en finale de la Supercoupe d'Espagne, conclut par une victoire du FC Barcelone (3-1), synonyme du premier trophée de l'ère Xavi. Le Barça, alors en pleine bourre, était en pleine série d'invincibilité et privait le Real Madrid d'un titre.
Pas de vengeance, mais objectif titre pour le Real. Le 15 janvier dernier, en finale de la Supercoupe d'Espagne, le FC Barcelone n'a fait qu'une bouchée de son rival (3-1) dans un Clasico à sens unique. Une victoire ô combien importante, puisque le Real Madrid, en cas de succès, serait revenu à égalité avec… Le FC Barcelone, en tant que club le plus titré de l'histoire de la compétition. « En finale de Supercoupe d'Espagne, il nous a manqué de l'engagement, du tranchant, on avait commis trop d'erreurs individuelles.» a déclaré Carlo Ancelotti en conférence de presse d'avant-match.
Malgré ce passif, cette demi-finale aller ne constitue pas une revanche du côté de Madrid. Ancelotti y voit simplement l'occasion de décrocher un nouveau titre. «L'envie, on ne l'a pas parce qu'on veut prendre notre revanche de la Supercoupe d'Espagne. On l'a parce qu'on est tout près d'un titre. Et quand cette équipe est près d'un titre, la cocotte-minute chauffe...» a averti l'entraîneur des Merengues.
Il faut dire que le Real sait se surpasser. L'année dernière, le club de la capitale espagnole a effectué une campagne de Ligue des Champions historique, en renversant des matchs absolument dingues, notamment contre le PSG et Manchester City. Une caractéristique décidément inscrite dans l'ADN du club. Cette année encore, Benzema et ses coéquipiers ont su renverser la tendance dans l'ambiance électrique d'Anfield. Mené 2-0 au quart d'heure de jeu, le Real finira par s'imposer 2-5. «Je n'ai pas de mots. On a l'habitude de faire des remontadas. On n'a pas lâché, on a su revenir, marquer et par la suite ne pas encaisser de buts disait Camavinga après la rencontre.»
Le Barça en plein doute
À Barcelone, il y a de cela une dizaine de jours à peine, le soleil rayonnait dans le ciel. Les Catalans dominaient la Liga, avec huit points d'avance sur le deuxième, le Real Madrid. Mieux, les hommes de Xavi étaient invaincus depuis le 26 octobre, lors de la défaite 0-3 face au Bayern Munich en Ligue des Champions.
Mais, depuis, quelques nuages surplombent le Camp Nou. Tout a commencé le 23 février dernier, lorsque le Barça se déplaçait à Manchester United pour le seizième de finale retour décisif de Ligue Europa. Un match perdu par les hommes de Xavi, synonyme d'élimination en Coupe d'Europe. Trois jours après ce revers, Busquets et ses coéquipiers se rendaient sur la pelouse d'Almeria, modeste 15e de Liga. De quoi reprendre du poil de la bête, sachant qu'Almeria n'a jamais remporté un seul match de son histoire face au Barça. Et pourtant. Dominateur mais fébrile, et même nerveux, le Barça s'est fait surprendre (1-0). Première défaite en championnat depuis le 16 octobre, face au Real Madrid. Xavi sait que l'ambiance autour de son équipe n'est pas idéale.
«C'est une demi-finale de Coupe, en plus c'est un Clasico. Le Real Madrid est le favori, car il est champion de la Ligue des Champions et de la Liga. Peu importe le résultat de la Super Coupe (remportée par le Barça le 15 janvier), ça arrive au bon moment. Le Real est le favori» a déclaré Le technicien espagnol en conférence de presse, essayant de mettre la pression dans le camp adverse.
Mais, depuis, quelques nuages surplombent le Camp Nou. Tout a commencé le 23 février dernier, lorsque le Barça se déplaçait à Manchester United pour le seizième de finale retour décisif de Ligue Europa. Un match perdu par les hommes de Xavi, synonyme d'élimination en Coupe d'Europe. Trois jours après ce revers, Busquets et ses coéquipiers se rendaient sur la pelouse d'Almeria, modeste 15e de Liga. De quoi reprendre du poil de la bête, sachant qu'Almeria n'a jamais remporté un seul match de son histoire face au Barça. Et pourtant. Dominateur mais fébrile, et même nerveux, le Barça s'est fait surprendre (1-0). Première défaite en championnat depuis le 16 octobre, face au Real Madrid. Xavi sait que l'ambiance autour de son équipe n'est pas idéale.
«C'est une demi-finale de Coupe, en plus c'est un Clasico. Le Real Madrid est le favori, car il est champion de la Ligue des Champions et de la Liga. Peu importe le résultat de la Super Coupe (remportée par le Barça le 15 janvier), ça arrive au bon moment. Le Real est le favori» a déclaré Le technicien espagnol en conférence de presse, essayant de mettre la pression dans le camp adverse.
Les Blaugranas disposent toujours de sept points d'avance en championnat, mais nul doute qu'un troisième revers de rang toutes compétitions confondues ferait gronder le ciel barcelonais, ainsi que ses supporters. D'autant que Xavi devra composer sans Dembélé blessé de longue date, Pedri «joueur capital» selon son propre entraîneur, touché aux ischio-jambiers, et Lewandowski, blessé après la rencontre face à Almeria.
Le Figaro
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