L’affaire Aïda Ndiongue, riche en rebondissements, s’est invitée cette semaine au palais de la République. C’était au cours d’une rencontre entre le président de la République et certains de ses collaborateurs. Selon des sources d’«Enquête», le chef de l’Etat a marqué son étonnement en apprenant que l’ex-sénatrice avait continué à être payée, malgré le fait que son dossier soit en justice. C’est le ministre de la justice Me Sidiki Kaba qui a, selon ces sources, attiré l’attention du Président Macky Sall sur ce fait assez curieux, quand on sait que pendant tout le temps qu’Aïda Ndiongue arpentait les marches du Temple de Thémis, elle recevait des sommes d’argent payées par l’Etat du Sénégal.
Des sources qui ont même avancé la somme de quatre (4) milliards de F CFA sur les mêmes marchés contestés à travers les procédures judiciaires engagées. Mais il n’y a pas que ça qui a suscité l’étonnement voire la colère du président de la République. Selon les mêmes sources, Macky Sall n’aurait pas du tout apprécié «l’immobilisme des services du ministère de l’Economie et des Finances». «Leur immobilisme dans l’affaire Aïda Ndiongue en a intrigué plus d’un», ajoute un de nos interlocuteurs de nos confrères qui soulignent que le fisc aurait dû procéder à un redressement. Mais au lieu de cela, c’est l’inertie qui a été constatée sur toute la ligne.
Pour rappel, Aïda Ndiongue a été déclarée coupable d’escroquerie portant sur des deniers publics par la Cour d’appel de Dakar, le mardi 5 avril 2016. L’ex-sénatrice a écopé d’une peine d’un an avec sursis. Mais la dame a pu recouvrer tous ses biens confisqués par l’Etat. Aussi a-t-elle été relaxée du délit d’exercice illégal de commerce par un fonctionnaire, mais aussi de celui de faux et usage de faux. Du coup, la Cour d’appel a ordonné la restitution de ses biens car, a estimé le juge d’appel, l’Etat n’a subi aucun préjudice financier puisque les marchés ont été exécutés et livrés intégralement. Pourtant, l’Etat du Sénégal réclamait à la femme d’affaires 25 milliards F CFA à titre de réparation. Mais la bataille n’est pas finie puisque le procureur général a introduit un pourvoi en cassation.
Des sources qui ont même avancé la somme de quatre (4) milliards de F CFA sur les mêmes marchés contestés à travers les procédures judiciaires engagées. Mais il n’y a pas que ça qui a suscité l’étonnement voire la colère du président de la République. Selon les mêmes sources, Macky Sall n’aurait pas du tout apprécié «l’immobilisme des services du ministère de l’Economie et des Finances». «Leur immobilisme dans l’affaire Aïda Ndiongue en a intrigué plus d’un», ajoute un de nos interlocuteurs de nos confrères qui soulignent que le fisc aurait dû procéder à un redressement. Mais au lieu de cela, c’est l’inertie qui a été constatée sur toute la ligne.
Pour rappel, Aïda Ndiongue a été déclarée coupable d’escroquerie portant sur des deniers publics par la Cour d’appel de Dakar, le mardi 5 avril 2016. L’ex-sénatrice a écopé d’une peine d’un an avec sursis. Mais la dame a pu recouvrer tous ses biens confisqués par l’Etat. Aussi a-t-elle été relaxée du délit d’exercice illégal de commerce par un fonctionnaire, mais aussi de celui de faux et usage de faux. Du coup, la Cour d’appel a ordonné la restitution de ses biens car, a estimé le juge d’appel, l’Etat n’a subi aucun préjudice financier puisque les marchés ont été exécutés et livrés intégralement. Pourtant, l’Etat du Sénégal réclamait à la femme d’affaires 25 milliards F CFA à titre de réparation. Mais la bataille n’est pas finie puisque le procureur général a introduit un pourvoi en cassation.