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Un tour au temple du savoir conforte Pressafrik.com dans cette thèse qu'à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), on surveille de très près les dernières évolutions survenues dans le dossier de feu Bassirou Faye. Cet étudiant est tombé le 14 août 2014 lors des affrontements entre forces de l’ordre et pensionnaires de l’UCAD. Après plusieurs mois en prison, le principal accusé, Tombon Oualy hume l’air de la liberté depuis hier. Arrêté lui aussi dans le cadre du dossier, Saliou Ndao a bénéficié d’un non-lieu. Ce, suite à une ordonnance du Doyen des Juges qui cible le policier Sidy Mouhamed Boughaleb renvoyé pour sa part, devant la Chambre criminelle.
Des mouvements qui ne laissent pas indifférents les étudiants. Trouvés en pleine discussion à côté du pavillon B, Alassane Diouf, Abdou Karim Samb, et Ibrahima Camara sont tous en 3ème année au département de Lettres modernes. Ils restent fermes sur leurs exigences, «l’éclatement de la vérité ». «Les autorités nous ont promis de tirer l’affaire Bassirou Faye au clair. Nous, en tant qu’étudiants, restons fermes sur cet exigence», campe Alassane Diouf qui minimise les péripéties de l’affaire. A l’entendre, seul l’éclatement de la vérité importe.
Sur ce point, ce «spécialiste en linguistique » dit avoir confiance en la justice. « En tant que citoyen, j’ai confiance en la justice de ce pays. Nous sommes encore dans un état de Droit, quand quelqu’un commet un crime de cette nature, ceux qui sont en charge du dossier doivent faire en sorte que la vérité éclate ». Et poursuit Alassane Diouf, «les personnes qui veulent témoigner ne doivent pas être écartées » notamment Sette Diagne, co-chambrier de feu-Bassirou Faye.
L’idéal pour Abdou Karim Samb, serait que le coupable se livre de lui-même. «Le vrai suspect doit sortir du trou et se livrer. Dire aux sénégalais, c’est moi qui ai tiré sur Bassirou Faye». Ce qui, dit-il permettrait d’en finir avec ce dossier et innocenter les autres. Même son de cloche pour Ibrahima Camara qui se demande toutefois ce qui retarde ce dossier. Ce, plus d’un an après les faits. En tenue traditionnelle, basin blanc, ce dernier indique que «seul le juge sait pourquoi il a libéré Tombon Oualy ».
Concernant les propos tenus par le Chef de l’Etat lors de sa visite à l’UCAD sur le démarrage du procès en octobre, les étudiants notent une incohérence avec ce qui est en train de se passer sur le volet judiciaire. «Le président de la République n’est pas le juge. Ce qui veut dire que ce n’est pas à lui de trancher la vérité. Il ne peut que rassurer les étudiants et toute la population Sénégalaise parce que la mort de Bassirou Faye ne concerne pas seulement les étudiants. Il y a sa famille, ses amis, etc. Et tous attendent la vérité», tranchent-ils.
En master 1, Mamadou Seck pense pour sa part que la justice est en train de faire son travail. «L’importance pour nous, ce n’est pas Boughaleb, ni Tombon Oualy mais ces bavures policière qui ne doivent plus se produire à l’université. Les policiers n’ont rien à faire au campus social ». Pour ce dernier, le principal coupable, c’est l’Etat «qui donne les ordres » et qui, «en plus les (policiers) emprisonne», rage-t-il. Mamadou Seck ne rate pas ses camarades qui selon lui, «doivent manifester sans casser les bus ou commettre d'autres dégâts matériels».
Pour Abdoulaye Gueye au département de géographie, il n’y pas lieu de «tourner autour du pot » car dans cette affaire, tout est déjà clair. «Sette Diagne a identifié un homme élancé et de teint clair», explique-t-il. Fort de ce fait, l’étudiant se demande ce qu’attend la justice pour punir le coupable.
Des mouvements qui ne laissent pas indifférents les étudiants. Trouvés en pleine discussion à côté du pavillon B, Alassane Diouf, Abdou Karim Samb, et Ibrahima Camara sont tous en 3ème année au département de Lettres modernes. Ils restent fermes sur leurs exigences, «l’éclatement de la vérité ». «Les autorités nous ont promis de tirer l’affaire Bassirou Faye au clair. Nous, en tant qu’étudiants, restons fermes sur cet exigence», campe Alassane Diouf qui minimise les péripéties de l’affaire. A l’entendre, seul l’éclatement de la vérité importe.
Sur ce point, ce «spécialiste en linguistique » dit avoir confiance en la justice. « En tant que citoyen, j’ai confiance en la justice de ce pays. Nous sommes encore dans un état de Droit, quand quelqu’un commet un crime de cette nature, ceux qui sont en charge du dossier doivent faire en sorte que la vérité éclate ». Et poursuit Alassane Diouf, «les personnes qui veulent témoigner ne doivent pas être écartées » notamment Sette Diagne, co-chambrier de feu-Bassirou Faye.
L’idéal pour Abdou Karim Samb, serait que le coupable se livre de lui-même. «Le vrai suspect doit sortir du trou et se livrer. Dire aux sénégalais, c’est moi qui ai tiré sur Bassirou Faye». Ce qui, dit-il permettrait d’en finir avec ce dossier et innocenter les autres. Même son de cloche pour Ibrahima Camara qui se demande toutefois ce qui retarde ce dossier. Ce, plus d’un an après les faits. En tenue traditionnelle, basin blanc, ce dernier indique que «seul le juge sait pourquoi il a libéré Tombon Oualy ».
Concernant les propos tenus par le Chef de l’Etat lors de sa visite à l’UCAD sur le démarrage du procès en octobre, les étudiants notent une incohérence avec ce qui est en train de se passer sur le volet judiciaire. «Le président de la République n’est pas le juge. Ce qui veut dire que ce n’est pas à lui de trancher la vérité. Il ne peut que rassurer les étudiants et toute la population Sénégalaise parce que la mort de Bassirou Faye ne concerne pas seulement les étudiants. Il y a sa famille, ses amis, etc. Et tous attendent la vérité», tranchent-ils.
En master 1, Mamadou Seck pense pour sa part que la justice est en train de faire son travail. «L’importance pour nous, ce n’est pas Boughaleb, ni Tombon Oualy mais ces bavures policière qui ne doivent plus se produire à l’université. Les policiers n’ont rien à faire au campus social ». Pour ce dernier, le principal coupable, c’est l’Etat «qui donne les ordres » et qui, «en plus les (policiers) emprisonne», rage-t-il. Mamadou Seck ne rate pas ses camarades qui selon lui, «doivent manifester sans casser les bus ou commettre d'autres dégâts matériels».
Pour Abdoulaye Gueye au département de géographie, il n’y pas lieu de «tourner autour du pot » car dans cette affaire, tout est déjà clair. «Sette Diagne a identifié un homme élancé et de teint clair», explique-t-il. Fort de ce fait, l’étudiant se demande ce qu’attend la justice pour punir le coupable.