Le Conseil pour l'Observation des Règles d'Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a recadré la journaliste Aïssatou Diop Fall qui témoignait dans une vidéo virale de sa démarche auprès de certaines autorités pour gagner des avantages. Une pratique jugée non recommandable par le CORED.
La réaction du CORED n'est pas du goût du Prod'Adf dont Aissatou Diop Fall est membre. Dans un communiqué, le Prod 'Adf a répondu le Conseil en dénonçant « des pratiques indignes d'un organe qui se fait appeler Tribunal ».
Selon le Prod'Adf, dans cette émission Adf & co du lundi 06 courant, Mme « Aïssatou Diop Falla, sous forme de boutade, relaté comment elle s'y prenait pour faire des recouvrements auprès de ses partenaires sans verser dans le harcèlement. Des partenariats communément appelés conventions comme en ont tous les organes de presse et autres structures. Cette vidéo ayant fait l'objet de coupures et d'interprétations négatives par des personnes tapies dans l'ombre et mal intentionnées, Mme Aïssatou Diop Fall a immédiatement réagi pour repréciser sa pensée le Mercredi 08-05-24. Tout cela est évidemment sur YouTube », lit-on sur le document.
Toujours dans le document, le prod'adf, fustige le fait que le CORED ait pris cette décision, de sanctionner leur collègue, sans même les en aviser auparavant.
« Grande a été notre surprise de voir le CORED se fendre d'un communiqué public à notre encontre, sans nous l'avoir envoyé personnellement, sans même nous avoir auditionné pour avoir notre version qui semble-t-il ne les intéresse nullement. Le CORED dit qu'il est un tribunal ou un journaliste est jugé par ses pairs. Or, même les plus grands criminels du monde sont entendus, ont droit à un avocat parce qu'ils ont le droit de se défendre tout court ».
Et de poursuivre : « Le CORED est composé de journalistes. Notre métier nous oblige à vérifier et recouper toute information avant diffusion, donc avant toute prise de décision. Le CORED a choisi la facilité en se contentant d'un petit extrait sur presque 2h d'émission en direct. Manifestement, le CORED a condamné Mme Aïssatou Diop Fall sans lui donner l'occasion de se défendre. On n'a laissé aucune chance à Public.sn ».
« Le CORED qui fait dans la menace en annonçant une auto-saisine alors que Mme Aïssatou Diop Fall est déjà jugée, brûlée vive et on tente de l'ensevelir pieds et poings liés sans qu'elle ait eu la possibilité de donner sa version des faits », a dénoncé le Prod' adf, qui dénonce « des pratiques indignes d'un organe qui se fait pompeusement appeler TRIBUNAL. Des journalistes qui ne vérifient ni ne recoupent des informations et qui se font appeler des PAIRS ».
D’après le Prod’adf, « Aïssatou Diop Fall dérange depuis des décennies la corporation. Des jaloux et aigris qui se cachent dans certaines officines et veulent tuer le dernier-né des organes de presse, dont l'éthique et la déontologie. Le professionnalisme de Mme Aïssatou Diop Fall et de ses collaborateurs qui l'accompagnent dans cette exaltante mission autour du groupe PROD'ADF éditeur du site Public.sn, du journal Le Public, de Public Radio et de la chaîne de télévision Public. Tv ne souffre d'aucune contestation », peut-on lire dans le communiqué.
La réaction du CORED n'est pas du goût du Prod'Adf dont Aissatou Diop Fall est membre. Dans un communiqué, le Prod 'Adf a répondu le Conseil en dénonçant « des pratiques indignes d'un organe qui se fait appeler Tribunal ».
Selon le Prod'Adf, dans cette émission Adf & co du lundi 06 courant, Mme « Aïssatou Diop Falla, sous forme de boutade, relaté comment elle s'y prenait pour faire des recouvrements auprès de ses partenaires sans verser dans le harcèlement. Des partenariats communément appelés conventions comme en ont tous les organes de presse et autres structures. Cette vidéo ayant fait l'objet de coupures et d'interprétations négatives par des personnes tapies dans l'ombre et mal intentionnées, Mme Aïssatou Diop Fall a immédiatement réagi pour repréciser sa pensée le Mercredi 08-05-24. Tout cela est évidemment sur YouTube », lit-on sur le document.
Toujours dans le document, le prod'adf, fustige le fait que le CORED ait pris cette décision, de sanctionner leur collègue, sans même les en aviser auparavant.
« Grande a été notre surprise de voir le CORED se fendre d'un communiqué public à notre encontre, sans nous l'avoir envoyé personnellement, sans même nous avoir auditionné pour avoir notre version qui semble-t-il ne les intéresse nullement. Le CORED dit qu'il est un tribunal ou un journaliste est jugé par ses pairs. Or, même les plus grands criminels du monde sont entendus, ont droit à un avocat parce qu'ils ont le droit de se défendre tout court ».
Et de poursuivre : « Le CORED est composé de journalistes. Notre métier nous oblige à vérifier et recouper toute information avant diffusion, donc avant toute prise de décision. Le CORED a choisi la facilité en se contentant d'un petit extrait sur presque 2h d'émission en direct. Manifestement, le CORED a condamné Mme Aïssatou Diop Fall sans lui donner l'occasion de se défendre. On n'a laissé aucune chance à Public.sn ».
« Le CORED qui fait dans la menace en annonçant une auto-saisine alors que Mme Aïssatou Diop Fall est déjà jugée, brûlée vive et on tente de l'ensevelir pieds et poings liés sans qu'elle ait eu la possibilité de donner sa version des faits », a dénoncé le Prod' adf, qui dénonce « des pratiques indignes d'un organe qui se fait pompeusement appeler TRIBUNAL. Des journalistes qui ne vérifient ni ne recoupent des informations et qui se font appeler des PAIRS ».
D’après le Prod’adf, « Aïssatou Diop Fall dérange depuis des décennies la corporation. Des jaloux et aigris qui se cachent dans certaines officines et veulent tuer le dernier-né des organes de presse, dont l'éthique et la déontologie. Le professionnalisme de Mme Aïssatou Diop Fall et de ses collaborateurs qui l'accompagnent dans cette exaltante mission autour du groupe PROD'ADF éditeur du site Public.sn, du journal Le Public, de Public Radio et de la chaîne de télévision Public. Tv ne souffre d'aucune contestation », peut-on lire dans le communiqué.