Pour cet officier supérieur à la retraite, « l’obligation de réserve a été implicitement modifiée quand le droit de vote a été donné aux forces de défense et de sécurité ». Et que « l’obligation de réserve ne peut être limitée à la chose purement militaire timbrée confidentiel défense ».
El Kantara Coulibaly soutient que son intention n’est pas de mettre le feu aux poudres, mais qu’après avoir constaté une certaine agitation sociale, il serait intéressant d’impliquer l’armée par le biais d’un conseil consultatif qui regrouperait un nombre restreint de personnes issues de ces forces et déjà retraitées.
Interrogé par le quotidien « Enquête », Commandant Coulibaly ajoute plus loin que cette structure sera composée de toutes les catégories de grade. A la suite des travaux sur la problématique, les restitutions seront adressées au chef de l’Etat. « Bien entendu que les avis émis ne pourront avoir évidemment aucune force de loi ».
Pour un souci de plus de stabilité à long terme, il affirme que la durée de vie de cet organe ne doit pas se limiter à l’élection présidentielle de 2012. « Il (organe) doit être en adéquation avec tous les régimes futurs ».
Le M23 ne serait pas en reste dans ce panier de réflexion. Car « la date du 23 juin, à l’image de la révolution française de 1789, doit être une date repère pour la défense de la Constitution contre les modifications par le pouvoir exécutif ».
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