Le stabilisateur de l'avion d'Air France tiré des eaux. (Photo: Reuters)
Les efforts déployés par les armées brésilienne et française pour retrouver les restes de l'Airbus d'Air France et les dépouilles des passagers portent leurs fruits. Après les corps des deux hommes découverts samedi et les quatorze nouvelles dépouilles (et non quinze comme cela avait été annoncé initialement) repêchées dimanche à quelque 1100 km des côtes brésiliennes, ce sont huit nouveaux cadavres qui ont été sortis des eaux de l'Atlantique. Il ne fait "aucun doute" qu'il s'agit de 24 passagers du vol AF447, qui s'est abîmé en mer le 1er juin, avec 228 personnes à son bord, estime l'armée brésilienne.
Les corps ont tous été transférés à bord de la frégate Constituiçao qui fait route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à plus de 800 km du crash, où elle devait arriver mardi. Une expertise préliminaire des corps sera faite dans l'île avant leur transport par avion jusqu'à l'Institut médico-légal de Recife, où le difficile travail d'identification commencera, grâce à l'ADN des familles.
Repérer les boîtes noires
En parallèle, les bateaux brésiliens et français qui quadrillent les eaux ont repêché lundi des centaines de composants de l'avion. Parmi les débris: l'empennage arrière de l'avion (ou stabilisateur), importante pièce en forme de trapèze, peinte aux couleurs d'Air France. Il s'agit d'une découverte de taille, car les enregistreurs de vols (boîtes noires) sont situés non loin de l'empennage, dans une partie dépressurisée de l'avion. Les enquêteurs disposent ainsi d'une indication précieuse sur la possible position de l'épave, qui pourrait reposer par 5 000 mètres de fond. Des sièges, des masques à oxygène, des ordinateurs personnels, ou des morceaux de l'aile de l'Airbus font aussi parti de la collecte.
La France a annoncé l'envoi sur la zone mercredi du sous-marin nucléaire Emeraude tandis que "cinq aéronefs français participent aux recherches", a indiqué Matignon. Le sous-marin aura pour mission, grâce à ses sonars, de repérer les boîtes noires de l'A330 d'Air France, pouvant aider à comprendre ce drame encore inexpliqué. En attendant d'en savoir plus, un syndicat de pilotes d'Air France demande l'application du principe de précaution. Il a appelé lundi à "refuser" de voler sur les A330 et A340 tant que les sondes de vitesse de ces avions, qui pourraient être en cause dans l'accident, n'auront pas été remplacées.
Source: Lejdd.fr
Les corps ont tous été transférés à bord de la frégate Constituiçao qui fait route vers l'archipel de Fernando de Noronha, à plus de 800 km du crash, où elle devait arriver mardi. Une expertise préliminaire des corps sera faite dans l'île avant leur transport par avion jusqu'à l'Institut médico-légal de Recife, où le difficile travail d'identification commencera, grâce à l'ADN des familles.
Repérer les boîtes noires
En parallèle, les bateaux brésiliens et français qui quadrillent les eaux ont repêché lundi des centaines de composants de l'avion. Parmi les débris: l'empennage arrière de l'avion (ou stabilisateur), importante pièce en forme de trapèze, peinte aux couleurs d'Air France. Il s'agit d'une découverte de taille, car les enregistreurs de vols (boîtes noires) sont situés non loin de l'empennage, dans une partie dépressurisée de l'avion. Les enquêteurs disposent ainsi d'une indication précieuse sur la possible position de l'épave, qui pourrait reposer par 5 000 mètres de fond. Des sièges, des masques à oxygène, des ordinateurs personnels, ou des morceaux de l'aile de l'Airbus font aussi parti de la collecte.
La France a annoncé l'envoi sur la zone mercredi du sous-marin nucléaire Emeraude tandis que "cinq aéronefs français participent aux recherches", a indiqué Matignon. Le sous-marin aura pour mission, grâce à ses sonars, de repérer les boîtes noires de l'A330 d'Air France, pouvant aider à comprendre ce drame encore inexpliqué. En attendant d'en savoir plus, un syndicat de pilotes d'Air France demande l'application du principe de précaution. Il a appelé lundi à "refuser" de voler sur les A330 et A340 tant que les sondes de vitesse de ces avions, qui pourraient être en cause dans l'accident, n'auront pas été remplacées.
Source: Lejdd.fr