BASF présente une nouvelle moustiquaire imprégnée d’un insecticide inédit pour la prévention du paludisme. Des essais indépendants au Bénin, au Burkina Faso, en Tanzanie et en Côte d'Ivoire ont démontré l'efficacité d'Interceptor® G2 et de Sylando® 240SC contre les moustiques résistants aux insecticides jusqu’alors utilisés.
Dans le cadre d'une collaboration de plus de dix (10) ans avec l'Innovative Vector Control Consortium (IVCC) et la London School of Hygiene & Tropical Medicine, les scientifiques de BASF ont réussi à imprégner des moustiquaires de chlorfénapyr et à respecter les niveaux de performance rigoureux exigés par l'OMS pour une utilisation en santé publique.
Le chlorfénapyr est issu d’une famille d'insecticide totalement inédite, destinée à la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies et répondant à des fins de santé publique. C'est la première fois depuis plus de trente (30) ans que l'OMS émet une recommandation pour l’utilisation d’un produit basé sur cette nouvelle famille d'insecticide, précise le document parvenu à PressAfrik.
« La collaboration avec BASF nous a donné accès à une solution insecticide qui combine des qualités rares : nouvelle famille pour une utilisation en santé publique, efficace contre les moustiques résistants et capable d'imprégner les mailles des moustiquaires en polyester grâce à une formulation longue durée », y déclare Dave Malone, directeur technique de l'IVCC.
Un deuxième produit à base de chlorfénapyr, sous forme de spray pour l'intérieur des habitations, baptisé Sylando® 240SC, est également en cours d'évaluation par l'OMS.
Les moustiquaires imprégnées de l'insecticide longue durée (LN) et les sprays intérieurs sont des solutions clés pour la prévention du paludisme, notamment en Afrique subsaharienne. Soixante (60) pays ont déjà signalé des moustiques résistants à au moins une famille d'insecticide utilisée à l'échelle nationale. Une partie du problème réside dans le fait que seulement quatre familles d'insecticides étaient auparavant recommandées par l'OMS pour le contrôle des moustiques adultes, dont une seule (la classe des pyréthrinoïdes) était recommandée pour les LN. L'utilisation en continue des mêmes insecticides a permis aux moustiques de s’adapter et de devenir résistant.
Le professeur Hilary Ranson, entomologiste médical de la Liverpool School of Tropical Medicine, qui étudie le problème depuis de nombreuses années, appelle à « prendre très au sérieux la résistance aux insecticides » dans la mesure où « dans certains pays, les populations locales de moustiques ont multiplié par 1 000 leur niveau de résistance ». Et d’autant plus que, « cela fait des années qu'aucune nouvelle famille d'insecticides utilisés en santé publique n'est apparue sur le marché. La création de solutions alternatives est urgente », relève-t-elle.
Responsable de la division Santé publique de BASF, Egon Weinmueller explique que « de nouveaux produits permettant de gérer les phénomènes de résistance sont désespérément nécessaires pour prévenir les maladies transmises par les moustiques et pour sauver des vies » et que « cette découverte renforce (sa) conviction personnelle que notre génération peut véritablement en finir pour de bon avec le paludisme ».
Toutes les deux (2) minutes, un enfant meurt du paludisme dans le monde. Et chaque année, plus de deux cents (200) millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Le paludisme est également l’une des causes majeures de pauvreté dans le monde, ce qui en fait l’un des fardeaux les plus lourds pour les populations les plus vulnérables.
Dans le cadre d'une collaboration de plus de dix (10) ans avec l'Innovative Vector Control Consortium (IVCC) et la London School of Hygiene & Tropical Medicine, les scientifiques de BASF ont réussi à imprégner des moustiquaires de chlorfénapyr et à respecter les niveaux de performance rigoureux exigés par l'OMS pour une utilisation en santé publique.
Le chlorfénapyr est issu d’une famille d'insecticide totalement inédite, destinée à la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies et répondant à des fins de santé publique. C'est la première fois depuis plus de trente (30) ans que l'OMS émet une recommandation pour l’utilisation d’un produit basé sur cette nouvelle famille d'insecticide, précise le document parvenu à PressAfrik.
« La collaboration avec BASF nous a donné accès à une solution insecticide qui combine des qualités rares : nouvelle famille pour une utilisation en santé publique, efficace contre les moustiques résistants et capable d'imprégner les mailles des moustiquaires en polyester grâce à une formulation longue durée », y déclare Dave Malone, directeur technique de l'IVCC.
Un deuxième produit à base de chlorfénapyr, sous forme de spray pour l'intérieur des habitations, baptisé Sylando® 240SC, est également en cours d'évaluation par l'OMS.
Les moustiquaires imprégnées de l'insecticide longue durée (LN) et les sprays intérieurs sont des solutions clés pour la prévention du paludisme, notamment en Afrique subsaharienne. Soixante (60) pays ont déjà signalé des moustiques résistants à au moins une famille d'insecticide utilisée à l'échelle nationale. Une partie du problème réside dans le fait que seulement quatre familles d'insecticides étaient auparavant recommandées par l'OMS pour le contrôle des moustiques adultes, dont une seule (la classe des pyréthrinoïdes) était recommandée pour les LN. L'utilisation en continue des mêmes insecticides a permis aux moustiques de s’adapter et de devenir résistant.
Le professeur Hilary Ranson, entomologiste médical de la Liverpool School of Tropical Medicine, qui étudie le problème depuis de nombreuses années, appelle à « prendre très au sérieux la résistance aux insecticides » dans la mesure où « dans certains pays, les populations locales de moustiques ont multiplié par 1 000 leur niveau de résistance ». Et d’autant plus que, « cela fait des années qu'aucune nouvelle famille d'insecticides utilisés en santé publique n'est apparue sur le marché. La création de solutions alternatives est urgente », relève-t-elle.
Responsable de la division Santé publique de BASF, Egon Weinmueller explique que « de nouveaux produits permettant de gérer les phénomènes de résistance sont désespérément nécessaires pour prévenir les maladies transmises par les moustiques et pour sauver des vies » et que « cette découverte renforce (sa) conviction personnelle que notre génération peut véritablement en finir pour de bon avec le paludisme ».
Toutes les deux (2) minutes, un enfant meurt du paludisme dans le monde. Et chaque année, plus de deux cents (200) millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Le paludisme est également l’une des causes majeures de pauvreté dans le monde, ce qui en fait l’un des fardeaux les plus lourds pour les populations les plus vulnérables.