L’ancien maire de Dakar a commencé par faire le diagnostic de son programme et l’approche adoptée pour convaincre les populations. Sur ce, le candidat de la coalition Khalifa 2024 confie, « notre coalition, nous sommes beaucoup plus axés sur l’organisation et la méthode. C’est pourquoi en ficelant notre programme nous avons décidé de mener une politique de proximité. Et ça c’est notre longue expérience qui nous le dicte ».
Il dira ajoute qu’après 63 ans d’indépendance, le Sénégal est arrivé à tournant décisif de son développement ». Et monsieur Sall reste d’avis que dépassé ce tournant, « il nous sera très difficile de se développer. Notre pays est caractérisé par sa jeunesse, ses femmes, sa ruralité et son sous-développement et quoiqu’on dise c’est un pays de démocratie ».
Le point de bascule
Outre mesure, le socialiste et ancien patron des jeunesses socialiste explique les raisons de son affirmation. « Nous nous sommes dits que nous sommes arrivés à un point de bascule. C’est-à-dire à un moment, où nous devons tout verrouiller. Nous avons une expérience et une expertise dans tous les domaines. Nous sommes connus pour être des concepteurs ou des théoriciens. Mes amis africains me le rappellent souvent. C’est pourquoi, nous nous sommes dits qu’en 2024 tout cela doit cesser », a affirmé monsieur Sall. De plus, il reste convaincu qu’ils doivent poser des jalons qui feront tâche d’huile. « C’est pour cette raison que nous sommes allés vers les populations pour s’enquérir de leurs conditions de vie. Le projet a été une Co-construction », a-t-il martelé.
Application des résultats des assises nationales
« Après des visites auprès des populations nous avons compris qu’il ne suffit pas seulement de tenir des assises nationales mais d’adapter les résultats issus de ses assises », a fait savoir Khalifa Sall.
Et de poursuivre, « lors des assises nationales qui ont eu lieu en 2008 et 2009, nous y avions tiré beaucoup de bénéfices. Mais jusqu’à présent, personne n’a appliqué les conclusions des assises nationales ».
Et la coalition Khalifa président est non seulement prête mais également décidée à mettre en œuvre les résultats de ces assises nationales.
Réconciliation nationale
La question de la réconciliation n’est pas laissée dans le programme de la coalition Khalifa 2024. Dans un contexte marqué par des clivages. « Le vivre ensemble est très éprouvé en ce moment. La particularité du Sénégal c’était ce vivre ensemble. C’est une réussite du Président Senghor. Il faut le lui reconnaitre, il avait réussi à cimenter la Nation sénégalaise. Au début, des indépendances pendant que les autres étaient occupés sur des questions de développement, lui, il était porté sur la construction d’une Nation, après cela il a mis en place un Etat. C’est tout le mérite de Senghor ».
« Mais à l’heure où nous sommes », reconnait l’ancien maire de Dakar, « le pays est sens dessus- sens dessous. C’est pourquoi dans notre projet nous avons intégré le volet réconciliation la Nation. Donc, il faut consolider cet acquis. Nous sommes foncièrement pour la réconciliation ».
Enfin, dit Khalifa Sall cette réconciliation passe par l’Etat qui est le bras armé de la Nation. Pour lui, il faut faire en sorte que les gens n’aient plus ce sentiment de citoyen de première et de seconde zone. Et le rôle du prochain président de la République doit être de mettre tout le monde sur le même pied.
Il dira ajoute qu’après 63 ans d’indépendance, le Sénégal est arrivé à tournant décisif de son développement ». Et monsieur Sall reste d’avis que dépassé ce tournant, « il nous sera très difficile de se développer. Notre pays est caractérisé par sa jeunesse, ses femmes, sa ruralité et son sous-développement et quoiqu’on dise c’est un pays de démocratie ».
Le point de bascule
Outre mesure, le socialiste et ancien patron des jeunesses socialiste explique les raisons de son affirmation. « Nous nous sommes dits que nous sommes arrivés à un point de bascule. C’est-à-dire à un moment, où nous devons tout verrouiller. Nous avons une expérience et une expertise dans tous les domaines. Nous sommes connus pour être des concepteurs ou des théoriciens. Mes amis africains me le rappellent souvent. C’est pourquoi, nous nous sommes dits qu’en 2024 tout cela doit cesser », a affirmé monsieur Sall. De plus, il reste convaincu qu’ils doivent poser des jalons qui feront tâche d’huile. « C’est pour cette raison que nous sommes allés vers les populations pour s’enquérir de leurs conditions de vie. Le projet a été une Co-construction », a-t-il martelé.
Application des résultats des assises nationales
« Après des visites auprès des populations nous avons compris qu’il ne suffit pas seulement de tenir des assises nationales mais d’adapter les résultats issus de ses assises », a fait savoir Khalifa Sall.
Et de poursuivre, « lors des assises nationales qui ont eu lieu en 2008 et 2009, nous y avions tiré beaucoup de bénéfices. Mais jusqu’à présent, personne n’a appliqué les conclusions des assises nationales ».
Et la coalition Khalifa président est non seulement prête mais également décidée à mettre en œuvre les résultats de ces assises nationales.
Réconciliation nationale
La question de la réconciliation n’est pas laissée dans le programme de la coalition Khalifa 2024. Dans un contexte marqué par des clivages. « Le vivre ensemble est très éprouvé en ce moment. La particularité du Sénégal c’était ce vivre ensemble. C’est une réussite du Président Senghor. Il faut le lui reconnaitre, il avait réussi à cimenter la Nation sénégalaise. Au début, des indépendances pendant que les autres étaient occupés sur des questions de développement, lui, il était porté sur la construction d’une Nation, après cela il a mis en place un Etat. C’est tout le mérite de Senghor ».
« Mais à l’heure où nous sommes », reconnait l’ancien maire de Dakar, « le pays est sens dessus- sens dessous. C’est pourquoi dans notre projet nous avons intégré le volet réconciliation la Nation. Donc, il faut consolider cet acquis. Nous sommes foncièrement pour la réconciliation ».
Enfin, dit Khalifa Sall cette réconciliation passe par l’Etat qui est le bras armé de la Nation. Pour lui, il faut faire en sorte que les gens n’aient plus ce sentiment de citoyen de première et de seconde zone. Et le rôle du prochain président de la République doit être de mettre tout le monde sur le même pied.
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