La propagation de l’épidémie dans des zones jusque-là épargnées n’a rien de rassurant, même si ce week-end, le gouvernement a revu à la baisse les chiffres de l’OMS. Pour les autorités guinéennes et Médecins sans frontières, la principale raison de cette recrudescence s’explique par la réticence tenace d’une partie de la population qui garde les malades à la maison ou nie tout simplement l’existence même du virus.
L’association humanitaire Médecins sans frontières, qui vient d’ouvrir un troisième centre de traitement à Telimele dans la région de Kundian, dispose de moyens financiers et humains de plus en plus limités. Le manque de matériel et de personnel rend la gestion de l’épidémie très compliquée et l’ONG sait désormais que la lutte contre la maladie prendra plus de temps que prévu.
Moyens financiers et humains trop limités, et manque d'implication de l'Etat
Mais Médecins sans frontières déplore également la faiblesse de l’implication de l’Etat qui ne semble pas faire de la lutte contre Ebola une priorité nationale. Selon l’organisation, la mobilisation permanente du ministère de la Santé ne suffit pas. Il faut également des prises de position fortes des personnalités politiques et de la société civile pour accentuer la sensibilisation auprès des populations, une sensibilisation qui s’est un peu essoufflée ces dernières semaines.
Source : Rfi.fr
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso