Ces derniers temps on assiste à une recrudescence des accidents de la route avec des bilans lourds. Une situation qui inquiète les populations et amené à se poser des questions sur les mesures de sécurité des autoroutes sénégalaises.
Invité ce dimanche 2 février 2025 à l’émission Jury du Dimanche sur ITV, Docteur Ibrahima Sall, directeur général des autoroutes du Sénégal a estimé « qu'il y a beaucoup d'accidents de façon générale sur le réseau routier surtout sur l’axe Dakar -AIBD, AIBD- Mbour et AIBD- Thiès -Touba. Mais l'essentiel des accidents, 60% de ces accidents sont dus à des facteurs humains, des excès de vitesse, des non-respects de l'inter distance entre les véhicules et à peu près 30% sont des accidents qui sont liés à des problèmes mécaniques. L'éclatement des pneus, la vétusté des véhicules et à peu près il n'y a que 10% qui sont liés réellement à d'autres activités, à d'autres pratiques comme les traverses piétonnes et l'intrusion d'animaux dans l'emprise des autoroutes », a -t-il déclaré.
Selon le directeur des autoroutes « au Sénégal, on a plus de 700 morts par an liés aux accidents de la route et particulièrement sur les autoroutes, il y a beaucoup d'accidents. On a près de 2000 accidents globalement sur l'ensemble des autoroutes mais de façon générale, les accidents matériels, corporels et tout. On a plus de 2000 accidents mais en termes de mortalité, sur les cinq dernières années, on est autour de 42 morts en moyenne par an sur les autoroutes en exploitation ».
Ibrahima Sall a également fait savoir que parmi ces trois sections, la section Thiès -Touba, c'est la section où on a constaté le plus d'excès de vitesse. Et pratiquement plus de 50% de ces accidents se déroulent sur cet axe-là. C'est également selon lui, la section la moins fréquentée en termes de volume de trafic mais pourtant c'est la section en quelque sorte la plus accidentogène. Donc c'est là où on note en fait le plus d'excès de vitesse. Parce que « la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes c'est de 110 km à l'heure. L’essentiel des autoroutes des véhicules qui circulent sur les autoroutes sont en excès de vitesse. Ce sont des vitesses qui dépassent largement la vitesse autorisée sur les autoroutes ».
Monsieur le directeur, a soutenu que les autoroutes offrent un niveau de service différent des routes nationales. « Le niveau de service c'est trois paramètres, c'est le confort, la sécurité et la rapidité. Parce qu'on fait des autoroutes avec un excellent niveau de service avec une unité qui est très bonne. Sur le plan confort on a un excellent niveau de confort. Sur la sécurité aussi, parce que sur les autoroutes ce qu'il faut dire c'est qu'on ne peut pas mettre d'obstacles physiques pour ralentir les véhicules. Parce que, ce qui est recherché aussi c'est d'aller vite ».
M. Sall a annoncé que des solutions sont en vues avec le ministère des infrastructures. « En termes de solution, ce qu'on a comme solution en tout cas au niveau du META, c'est déjà le projet de vidéoverbalisation qui est diligenté au niveau du META du ministère des infrastructures pour pouvoir détecter avec des caméras de surveillance les véhicules qui seront en excès de vitesse et derrière essayer d'appliquer les pénalités qu'il faut pour les véhicules qui seront en excès de vitesse », a-t-il indiqué.
Invité ce dimanche 2 février 2025 à l’émission Jury du Dimanche sur ITV, Docteur Ibrahima Sall, directeur général des autoroutes du Sénégal a estimé « qu'il y a beaucoup d'accidents de façon générale sur le réseau routier surtout sur l’axe Dakar -AIBD, AIBD- Mbour et AIBD- Thiès -Touba. Mais l'essentiel des accidents, 60% de ces accidents sont dus à des facteurs humains, des excès de vitesse, des non-respects de l'inter distance entre les véhicules et à peu près 30% sont des accidents qui sont liés à des problèmes mécaniques. L'éclatement des pneus, la vétusté des véhicules et à peu près il n'y a que 10% qui sont liés réellement à d'autres activités, à d'autres pratiques comme les traverses piétonnes et l'intrusion d'animaux dans l'emprise des autoroutes », a -t-il déclaré.
Selon le directeur des autoroutes « au Sénégal, on a plus de 700 morts par an liés aux accidents de la route et particulièrement sur les autoroutes, il y a beaucoup d'accidents. On a près de 2000 accidents globalement sur l'ensemble des autoroutes mais de façon générale, les accidents matériels, corporels et tout. On a plus de 2000 accidents mais en termes de mortalité, sur les cinq dernières années, on est autour de 42 morts en moyenne par an sur les autoroutes en exploitation ».
Ibrahima Sall a également fait savoir que parmi ces trois sections, la section Thiès -Touba, c'est la section où on a constaté le plus d'excès de vitesse. Et pratiquement plus de 50% de ces accidents se déroulent sur cet axe-là. C'est également selon lui, la section la moins fréquentée en termes de volume de trafic mais pourtant c'est la section en quelque sorte la plus accidentogène. Donc c'est là où on note en fait le plus d'excès de vitesse. Parce que « la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes c'est de 110 km à l'heure. L’essentiel des autoroutes des véhicules qui circulent sur les autoroutes sont en excès de vitesse. Ce sont des vitesses qui dépassent largement la vitesse autorisée sur les autoroutes ».
Monsieur le directeur, a soutenu que les autoroutes offrent un niveau de service différent des routes nationales. « Le niveau de service c'est trois paramètres, c'est le confort, la sécurité et la rapidité. Parce qu'on fait des autoroutes avec un excellent niveau de service avec une unité qui est très bonne. Sur le plan confort on a un excellent niveau de confort. Sur la sécurité aussi, parce que sur les autoroutes ce qu'il faut dire c'est qu'on ne peut pas mettre d'obstacles physiques pour ralentir les véhicules. Parce que, ce qui est recherché aussi c'est d'aller vite ».
M. Sall a annoncé que des solutions sont en vues avec le ministère des infrastructures. « En termes de solution, ce qu'on a comme solution en tout cas au niveau du META, c'est déjà le projet de vidéoverbalisation qui est diligenté au niveau du META du ministère des infrastructures pour pouvoir détecter avec des caméras de surveillance les véhicules qui seront en excès de vitesse et derrière essayer d'appliquer les pénalités qu'il faut pour les véhicules qui seront en excès de vitesse », a-t-il indiqué.
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