Face à la recrudescence des accidents, devenue monnaie courante au Sénégal depuis quelques années, des questions sur l’origine de ce drame semblent urgentes et nécessaires. L’accident de ce jeudi qui a fait 16 morts sur la route de Thiès en est un exemple patent. En effet, pour tenter de situer les responsabilités, l’expert en transport, Ibrahima Ndongo regrette qu’«il n’y ait pas au Sénégal un programme qui permet aux formateurs de suivre les conducteurs pour le respect du code de la route », car « à travers ce programme tous les conducteurs doivent être très bien informés des changements ou aménagements du code de la route », renseigne-t-il à travers les ondes de la RFM. A cet effet, «le conducteur d’après le code de la route doit être absolument maître de son véhicule» poursuit toujours M. Ndongo. Ainsi dans toute circonstance «il se doit de la lucidité et de la maîtrise de soi pour pouvoir prendre la bonne décision et au bon moment», enseigne-t-il. L’expert en transport juge que le conducteur doit pouvoir «prévoir, regarder, analyser et anticiper devant un obstacle». Pour parvenir à cela, dit-il, le conducteur doit «revoir sa copie, faire une introspection et analyser ses performances. Face à un obstacle, Ibrahima Ndongo indique que le conducteur a trois solutions: « le frein, le klaxon et le volant» pour pouvoir éviter même à deux secondes un accident. Toutefois, il affirme que les causes de ces accidents mortels peuvent être dues à la prise de l’alcool, à la mauvaise formation des conducteurs ou à l’état des routes.
TAPA TOUNKARA (Stagiaire)
TAPA TOUNKARA (Stagiaire)
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