Actuellement, le Sénégal est sous la psychose de la recrudescence des tueries d’enfant. Entre autres victimes, Serigne Fallou Ba à Touba, Aminata Doumbouya à Mbao, tous âgés de 7ans et hier lundi, Serigne Fallou Diop âgé de 2 ans 6 mois. Un phénomène "macabre" qui fait débat dans les chaumières et sur les réseaux sociaux.
Cette situation ne surprendrait guère le psychologue Serigne Mor Mbaye, qui a rappelé qu’en l’espace de 2 ans, 350 cas de viols sur enfants ont été enregistrés au Sénégal. « Vous avez eu échos de cet enfant de 18 mois , qui a été victime de viol. Et cet enfant de 7 ans, l’agresseur lui a écrasé la tête avec une brique après avoir satisfait son libido. Tout ce que nous pouvons faire c’est l’alerte précoce. Mais les autorités ne veulent pas que l’on parle», a-t-il regretté.
Plus loin, le sociologue pointe un doigt accusateur à la politique de protection de l’enfant qui, selon lui, fait défaut au Sénégal. « C’est une honte de regarder des enfants de 3 à 4ans qui errent dans les rues, jusqu’à des heures indues. Cette situation est inadmissible. Un pays qui peut compter 200 000 à 1 million d’enfants par année est un pays en situation d’échec. Cela est une évidence. Voilà un pays où il n'y même pas état civil», s'est alarmé le psychologue.
M. Mbaye a, par ailleurs, dénoncé la mauvaise gestion de la santé mentale au Sénégal. « Les hôpitaux sont débordés. Les personnes qui ont une santé mentale fragile finissent dans les rues. Et ces derniers peuvent avoir des comportements à risque énorme », a-t-il encore alerté.
A l’en croire « il y a autant de manquements qui exposent les enfants souvent à la merci des adeptes des pratiques occultes et à des sacrifices humains. Certains hommes politiques ne pensent pas à la démocratie. «Ils pensent qu’avec des pratiques magiquo-fétichiste, on peut faire gagner des élections. Ils n’ont plus aucun respect pour la citoyenneté et pour le vote".
M. Mbaye propose la tenue d'un conseil interministériel, mais cette fois regroupant tous les vrais acteurs qui œuvrent pour la cause de l’enfant.
Cette situation ne surprendrait guère le psychologue Serigne Mor Mbaye, qui a rappelé qu’en l’espace de 2 ans, 350 cas de viols sur enfants ont été enregistrés au Sénégal. « Vous avez eu échos de cet enfant de 18 mois , qui a été victime de viol. Et cet enfant de 7 ans, l’agresseur lui a écrasé la tête avec une brique après avoir satisfait son libido. Tout ce que nous pouvons faire c’est l’alerte précoce. Mais les autorités ne veulent pas que l’on parle», a-t-il regretté.
Plus loin, le sociologue pointe un doigt accusateur à la politique de protection de l’enfant qui, selon lui, fait défaut au Sénégal. « C’est une honte de regarder des enfants de 3 à 4ans qui errent dans les rues, jusqu’à des heures indues. Cette situation est inadmissible. Un pays qui peut compter 200 000 à 1 million d’enfants par année est un pays en situation d’échec. Cela est une évidence. Voilà un pays où il n'y même pas état civil», s'est alarmé le psychologue.
M. Mbaye a, par ailleurs, dénoncé la mauvaise gestion de la santé mentale au Sénégal. « Les hôpitaux sont débordés. Les personnes qui ont une santé mentale fragile finissent dans les rues. Et ces derniers peuvent avoir des comportements à risque énorme », a-t-il encore alerté.
A l’en croire « il y a autant de manquements qui exposent les enfants souvent à la merci des adeptes des pratiques occultes et à des sacrifices humains. Certains hommes politiques ne pensent pas à la démocratie. «Ils pensent qu’avec des pratiques magiquo-fétichiste, on peut faire gagner des élections. Ils n’ont plus aucun respect pour la citoyenneté et pour le vote".
M. Mbaye propose la tenue d'un conseil interministériel, mais cette fois regroupant tous les vrais acteurs qui œuvrent pour la cause de l’enfant.