Le recrutement de gros bras dans l’arène sénégalaise par des responsables politiques est une réalité au Sénégal. Le lutteur Elton junior, habitant de la banlieue dakaroise comme son voisin Ndiaga Diop qui a succombé à une balle lors des échauffourées à la mairie de Baobab l’a confirmé. Ce dernier révèle avoir été côtoyé par des enrôleurs. Des responsables politiques lui ont soumis 100.000 FCFA de salaire mensuel. « Des politiciens m’ont proposé d’amener la photocopie de ma carte d’identité et toutes mes pièces pour me payer 100.000 FCFA par mois, et mon boulot consistera à casser et à détruire », dévoile-t-il avant de préciser « mais moi je leur ai répondu que cela ne me tente pas, je veux me concentrer sur mon avenir comme me le conseillent mes parents ».
Elton Junior explique son refus de faire le « sale boulot » pour la simple et bonne raison que « celui qui t’engage dans cette affaire n’acceptera jamais d’hypothéquer son fils qui peut-être est à l’étranger ou a même une double nationalité », lance-t-il au micro de la RFM.
Néanmoins, le lutteur de l’écurie Balla Gaye a souligné que tous les gros bras qui sèment la terreur ne sont pas tous des lutteurs, et que les lutteurs devraient cesser d’effectuer des actes qui font qu’ils sont qualifiés de nigaud.
Elton Junior explique son refus de faire le « sale boulot » pour la simple et bonne raison que « celui qui t’engage dans cette affaire n’acceptera jamais d’hypothéquer son fils qui peut-être est à l’étranger ou a même une double nationalité », lance-t-il au micro de la RFM.
Néanmoins, le lutteur de l’écurie Balla Gaye a souligné que tous les gros bras qui sèment la terreur ne sont pas tous des lutteurs, et que les lutteurs devraient cesser d’effectuer des actes qui font qu’ils sont qualifiés de nigaud.