Recul en Afrique et progression dans l’Europe de l’Est et en Asie centrale
L' Europe de l'Est et l'Asie centrale sont les seules régions du monde où le nombre de nouveaux porteurs du VIH augmente encore. Il a été multiplié par 20 en moins d'une décennie.
Cette évolution concerne surtout les toxicomanes. Considérés comme des délinquants, ils ne bénéficient d'aucune politique de prévention et adoptent donc des comportements à risque, tel l'échange de seringues. Une situation d'autant plus alarmante que la population de ces pays continue de négliger le préservatif et ce malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation.
Au contraire, celles-ci semblent enfin porter leurs fruits en Afrique. Certes la zone reste la plus touchée par la pandémie, mais l'utilisation du préservatif entre progressivement dans les mœurs, notamment chez les jeunes. Le résultat est là. L'épidémie recule chez les 15-24 ans d'Afrique subsaharienne.
Autre signe positif, le succès des campagnes de circoncision en Afrique australe. Encouragée et financée par les gouvernements, l'opération diminue les risques de contracter le virus.
Dans le reste du monde, les chiffres sont plutôt stables. Dans les pays développés, la généralisation de l'accès aux trithérapies a cependant un effet pervers. L'idée qu'on peut vivre avec la maladie entraîne un relâchement favorisant un retour des comportements à risque.
L' Europe de l'Est et l'Asie centrale sont les seules régions du monde où le nombre de nouveaux porteurs du VIH augmente encore. Il a été multiplié par 20 en moins d'une décennie.
Cette évolution concerne surtout les toxicomanes. Considérés comme des délinquants, ils ne bénéficient d'aucune politique de prévention et adoptent donc des comportements à risque, tel l'échange de seringues. Une situation d'autant plus alarmante que la population de ces pays continue de négliger le préservatif et ce malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation.
Au contraire, celles-ci semblent enfin porter leurs fruits en Afrique. Certes la zone reste la plus touchée par la pandémie, mais l'utilisation du préservatif entre progressivement dans les mœurs, notamment chez les jeunes. Le résultat est là. L'épidémie recule chez les 15-24 ans d'Afrique subsaharienne.
Autre signe positif, le succès des campagnes de circoncision en Afrique australe. Encouragée et financée par les gouvernements, l'opération diminue les risques de contracter le virus.
Dans le reste du monde, les chiffres sont plutôt stables. Dans les pays développés, la généralisation de l'accès aux trithérapies a cependant un effet pervers. L'idée qu'on peut vivre avec la maladie entraîne un relâchement favorisant un retour des comportements à risque.