
L’ancien membre du Pôle de communication de la présidence sous le régime du Président Abdoulaye Wade, Momar Thiam, s’est prononcé sur la procédure de reddition des comptes initiée par le nouveau régime à travers le Pool judiciaire financier. Invité de l’émission Objection sur la radio Sudfm, dimanche 16 mars, il a affirmé que cette initiative est « une exigence démocratique ».
Abordant les interdictions de sortie du territoire visant certains responsables de l’ancien régime de Macky Sall, Momar Thiam a estimé que « l’État est dans son rôle. » Selon lui, ces mesures conservatoires visent à garantir le bon déroulement de la procédure de reddition des comptes et à s’assurer que les personnes concernées restent à la disposition de la justice.
Le cas de Mansour Faye, beau-frère de l’ancien président Macky Sall et maire de Saint-Louis, a été particulièrement évoqué. Ce dernier aurait été refoulé à deux reprises à l’Aéroport international Blaise Diagne alors qu’il tentait d’embarquer pour la Mecque via Paris. Bien qu’aucune procédure judiciaire officielle ne lui interdise de quitter le territoire, Momar Thiam a rappelé que « la puissance publique peut s’exercer sur lui. » Ce, compte tenu de son rôle dans la gestion des finances publiques, notamment durant la crise du COVID-19.
« Ce n’est pas que l’État soupçonne, mais il est l’acteur principal qui peut éclairer la lanterne de la justice et des Sénégalais sur ces questions. L’expert en communication politique a souligné que « Mansour Faye n’est pas un cas isolé. D’autres responsables de l’ancien régime, comme l’ex-directeur général de Petrosen Trading et Services, ont également fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, mais sans susciter autant de polémique. »
Par ailleurs, il a rappelé que certains anciens responsables ont quitté le pays avant même l’entrée en fonction du nouveau pouvoir, citant le cas de l’ex-directeur de la Poste, qui aurait fui vers le Canada via Bissau. « L’État agit en prévention. Ce n’est pas seulement à destination des citoyens, mais aussi de ceux qui ont géré des deniers publics. Mieux vaut prévenir que guérir », a-t-il assuré.
Abordant les interdictions de sortie du territoire visant certains responsables de l’ancien régime de Macky Sall, Momar Thiam a estimé que « l’État est dans son rôle. » Selon lui, ces mesures conservatoires visent à garantir le bon déroulement de la procédure de reddition des comptes et à s’assurer que les personnes concernées restent à la disposition de la justice.
Le cas de Mansour Faye, beau-frère de l’ancien président Macky Sall et maire de Saint-Louis, a été particulièrement évoqué. Ce dernier aurait été refoulé à deux reprises à l’Aéroport international Blaise Diagne alors qu’il tentait d’embarquer pour la Mecque via Paris. Bien qu’aucune procédure judiciaire officielle ne lui interdise de quitter le territoire, Momar Thiam a rappelé que « la puissance publique peut s’exercer sur lui. » Ce, compte tenu de son rôle dans la gestion des finances publiques, notamment durant la crise du COVID-19.
« Ce n’est pas que l’État soupçonne, mais il est l’acteur principal qui peut éclairer la lanterne de la justice et des Sénégalais sur ces questions. L’expert en communication politique a souligné que « Mansour Faye n’est pas un cas isolé. D’autres responsables de l’ancien régime, comme l’ex-directeur général de Petrosen Trading et Services, ont également fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire, mais sans susciter autant de polémique. »
Par ailleurs, il a rappelé que certains anciens responsables ont quitté le pays avant même l’entrée en fonction du nouveau pouvoir, citant le cas de l’ex-directeur de la Poste, qui aurait fui vers le Canada via Bissau. « L’État agit en prévention. Ce n’est pas seulement à destination des citoyens, mais aussi de ceux qui ont géré des deniers publics. Mieux vaut prévenir que guérir », a-t-il assuré.
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