Le maire de la commune de Point E, Fann et Amitié, Dr Malick Diop de l'AFP
Est-ce que vous êtes au courant du projet de loi modifiant l’article 68 de la loi n° 2008-43 du 20 août 2008 portant Code de l’Urbanisme qui enlèverait aux collectivités locales la compétence de délivrer des permis de construire ?
Oui, nous sommes bien au courant. Nous allons mettre le pouvoir devant ses responsabilités. Le domaine national qui est constitué par 80% de l’étendu du territoire, aujourd’hui commence à être pollué. Parlant du domaine national, il faut bien faire la différence entre les titres privés qui sont des titres fonciers, le domaine privé de l’Etat, le domaine national et les forêts classées. Les forêts classées appartiennent aux sénégalais, le domaine national appartient aux sénégalais. Les deux font 80%. Le domaine privé de l’Etat, il n’est vraiment pas grand-chose et les titres fonciers constituent également une portion très congrue. Il y a dans le domaine national le littoral. C’est une zone précaire et révocable et les gens sont en train de construire sur cette zone. Ceci n’a aucune importance parce que la loi est très claire. C’est encore une fois une zone précaire et révocable dès qu’il y a changement de dirigeant la révocation se fera automatiquement. Il n'y a même pas de discussions. Je lance un appel à ceux qui, aujourd’hui, sont en train de construire sur le littoral pour leur dire que lorsque le régime changera en bien, toutes ces constructions tomberont à l’eau. Parce que c’est une zone précaire et révocable de même que le domaine national. Toute construction au niveau du domaine national sera également revue pour les biens des citoyens sénégalais. Donc je pense que ce sont des actes d’un régime agonissant à l’image de tout ce qui se passe aujourd’hui, à l’image des remaniements qui n’ont aucun sens, d’une campagne qui essayait d’amener vers la monarchisation alors que la légitimité du fils du Président a été complètement anéantie par ces élections du 22 Mars. Je pense que ce sont des gens qui sont mal conseillés ou qui n’ont pas de conseillés ou qui ne les écoutent pas.
En tant que mandant qu'allez vous faire pour qu'on ne revienne pas sur cette compétente transférée? Bennoo Siggil Senegaal va-t-elle rester les bras croisés et laisser passer cette loi?
Bennoo Siggil Senegaal n’a jamais resté les bras croisés. On va réagir en fonction des prérogatives qui sont revenues à Bennoo Siggil Senegaal qui est le regroupement de 32 partis de l‘opposition qui se réunie à tous les niveaux. Au niveau surtout national où actuellement on est de train de mettre en place une stratégie. Quelque soit la situation qui s’est posée ici, on a mis en place des stratégies qui consistent à une dénonciation au niveau international, au niveau des organismes, des Etats, au niveau du peuple sénégalais mais également au niveau de l’Etat sénégalais lui-même. ça c’est la démarche normale constituée par une démarche administrative que nous opposition nous sommes en train de faire. Egalement l’autre démarche est en termes d’actions sur le terrain et ces actions seront renforcées par nos nouveaux élus qui vont s’adjoindre à ce que nous ferons sur le terrain. Ils vont, en effet participer à des marches, des manifestations dont les formats seront fixés par la conférence des leaders. Tous ces élus locaux renforcent nos actions et vont prendre part à ces manifestations.
Est-ce les leaders sont saisis de la question liée à ce projet de loi?
Ils sont saisis depuis longtemps parce qu'en tant que membre de la conférence des plénipotentiaires je siège à la conférence des leaders. Il est clair que nous allons réagir.
Qu'attendez-vous pour réagir maintenant?
C'est parce qu’il n’y a que de la théorie pour le moment. Nous sommes quand même une opposition sérieuse. On ne peut pas dire qu’on a ouï-dire ceci ou cela donc quelque soit la situation on a toujours réagi.
Ce n'est plus une théorie parce le texte a été adopté en Conseil des ministres le 23 avril dernier. Alors qui connait nos chambres sait que la loi va passer.
Ce sont des chambres qui disent oui quand le président dit oui. Mais ce que je veux dire aujourd’hui, c'est que le président fait ce qu’il veut. C’est ça la réalité. Donc le président il veut mettre son fils, il veut aujourd’hui lui donner plein pouvoir parce que l’exposé de motif de la loi sur la vice-présidence est très clair. Qu’est ce que cela veut dire? Le président, s’il le souhaite, il peut donner tel ou tel pouvoir pas au vice-président seulement mais à tout le monde, c'est-à-dire aussi bien au vice-président qu’aux ministres de la République. Cela veut dire qu’il peut même donner ces pouvoirs à son fils. Donc, on doit réfléchir là-dessus pour réagir le plus rapidement possible. Parce qu’à un moment donné, il va falloir que les gens votent. Il y a des lieux où les gens vont voter. Quand on fait des actions on ne les fait pas comme cela, il faut faire des actions concertées qui auront un impact. Quand on marche contre les inondations, il faut aller vers les inondations. Quand on fait une action contre une loi qu’on doit voter, il faut aller à l’Assemblée, quand on fait une action pour dénoncer la monarchisation il faut aller au palais. Donc je pense que les actions vont être concertées et seront effectués à des endroits qui seront symboliques par rapport à ce qui est en train de se faire.
Oui, nous sommes bien au courant. Nous allons mettre le pouvoir devant ses responsabilités. Le domaine national qui est constitué par 80% de l’étendu du territoire, aujourd’hui commence à être pollué. Parlant du domaine national, il faut bien faire la différence entre les titres privés qui sont des titres fonciers, le domaine privé de l’Etat, le domaine national et les forêts classées. Les forêts classées appartiennent aux sénégalais, le domaine national appartient aux sénégalais. Les deux font 80%. Le domaine privé de l’Etat, il n’est vraiment pas grand-chose et les titres fonciers constituent également une portion très congrue. Il y a dans le domaine national le littoral. C’est une zone précaire et révocable et les gens sont en train de construire sur cette zone. Ceci n’a aucune importance parce que la loi est très claire. C’est encore une fois une zone précaire et révocable dès qu’il y a changement de dirigeant la révocation se fera automatiquement. Il n'y a même pas de discussions. Je lance un appel à ceux qui, aujourd’hui, sont en train de construire sur le littoral pour leur dire que lorsque le régime changera en bien, toutes ces constructions tomberont à l’eau. Parce que c’est une zone précaire et révocable de même que le domaine national. Toute construction au niveau du domaine national sera également revue pour les biens des citoyens sénégalais. Donc je pense que ce sont des actes d’un régime agonissant à l’image de tout ce qui se passe aujourd’hui, à l’image des remaniements qui n’ont aucun sens, d’une campagne qui essayait d’amener vers la monarchisation alors que la légitimité du fils du Président a été complètement anéantie par ces élections du 22 Mars. Je pense que ce sont des gens qui sont mal conseillés ou qui n’ont pas de conseillés ou qui ne les écoutent pas.
En tant que mandant qu'allez vous faire pour qu'on ne revienne pas sur cette compétente transférée? Bennoo Siggil Senegaal va-t-elle rester les bras croisés et laisser passer cette loi?
Bennoo Siggil Senegaal n’a jamais resté les bras croisés. On va réagir en fonction des prérogatives qui sont revenues à Bennoo Siggil Senegaal qui est le regroupement de 32 partis de l‘opposition qui se réunie à tous les niveaux. Au niveau surtout national où actuellement on est de train de mettre en place une stratégie. Quelque soit la situation qui s’est posée ici, on a mis en place des stratégies qui consistent à une dénonciation au niveau international, au niveau des organismes, des Etats, au niveau du peuple sénégalais mais également au niveau de l’Etat sénégalais lui-même. ça c’est la démarche normale constituée par une démarche administrative que nous opposition nous sommes en train de faire. Egalement l’autre démarche est en termes d’actions sur le terrain et ces actions seront renforcées par nos nouveaux élus qui vont s’adjoindre à ce que nous ferons sur le terrain. Ils vont, en effet participer à des marches, des manifestations dont les formats seront fixés par la conférence des leaders. Tous ces élus locaux renforcent nos actions et vont prendre part à ces manifestations.
Est-ce les leaders sont saisis de la question liée à ce projet de loi?
Ils sont saisis depuis longtemps parce qu'en tant que membre de la conférence des plénipotentiaires je siège à la conférence des leaders. Il est clair que nous allons réagir.
Qu'attendez-vous pour réagir maintenant?
C'est parce qu’il n’y a que de la théorie pour le moment. Nous sommes quand même une opposition sérieuse. On ne peut pas dire qu’on a ouï-dire ceci ou cela donc quelque soit la situation on a toujours réagi.
Ce n'est plus une théorie parce le texte a été adopté en Conseil des ministres le 23 avril dernier. Alors qui connait nos chambres sait que la loi va passer.
Ce sont des chambres qui disent oui quand le président dit oui. Mais ce que je veux dire aujourd’hui, c'est que le président fait ce qu’il veut. C’est ça la réalité. Donc le président il veut mettre son fils, il veut aujourd’hui lui donner plein pouvoir parce que l’exposé de motif de la loi sur la vice-présidence est très clair. Qu’est ce que cela veut dire? Le président, s’il le souhaite, il peut donner tel ou tel pouvoir pas au vice-président seulement mais à tout le monde, c'est-à-dire aussi bien au vice-président qu’aux ministres de la République. Cela veut dire qu’il peut même donner ces pouvoirs à son fils. Donc, on doit réfléchir là-dessus pour réagir le plus rapidement possible. Parce qu’à un moment donné, il va falloir que les gens votent. Il y a des lieux où les gens vont voter. Quand on fait des actions on ne les fait pas comme cela, il faut faire des actions concertées qui auront un impact. Quand on marche contre les inondations, il faut aller vers les inondations. Quand on fait une action contre une loi qu’on doit voter, il faut aller à l’Assemblée, quand on fait une action pour dénoncer la monarchisation il faut aller au palais. Donc je pense que les actions vont être concertées et seront effectués à des endroits qui seront symboliques par rapport à ce qui est en train de se faire.
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