Le référendum porte sur quinze points est prévu le 20 mars, mais quelque 20.000 militaires sont appelés à voter par anticipation samedi et ce dimanche sur l’ensemble du territoire sénégalais.
Le président sénégalais Macky Sall a annoncé le 16 février la convocation de cette consultation, indiquant qu’après avis du Conseil constitutionnel, la disposition portant sur l’application immédiate du quinquennat au mandat en cours ne figurerait pas dans le projet, et qu’il irait donc jusqu’au bout de son septennat, en 2019.
Des mouvements citoyens font campagne pour le non, accusant le chef de l’Etat d’être revenu sur un engagement pris lors de sa campagne présidentielle en 2012, au cours de laquelle il l’avait emporté sur le sortant Abdoulaye Wade (2000-2012). Il y a beaucoup de points sur ces 15 points qu’on ne nous a pas bien expliqués, a déclaré à l’AFP Lamine Mbodj, militant de l’opposition, déplorant qu’il n’y ait pas beaucoup de temps pour essayer de faire comprendre aux Sénégalais quel est exactement l’objectif de ce référendum.
Un cadre de la formation d’opposition Grand parti, Mamadou Goumbala, a accusé le chef de l’Etat d’avoir utilisé un subterfuge, un alibi pour dire que le Conseil constitutionnel lui a interdit cette réduction immédiate de son mandat. Selon un client du grand marché de Médina à Dakar, Ibrahima Guye, partisan du oui, s’ils veulent sanctionner Macky Sall, c’est pendant les élections présidentielle ou législatives, c’est là qu’ils doivent sanctionner Macky Sall. Mais pas avec le référendum.
Parce que les 15 points, ça nous arrange, c’est pas pour Macky Sall. C’est pour nous et pour les générations futures, donc on a besoin de ces 15 points, a-t-il ajouté.
Sall a affirmé avoir obligation de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel, citant l’article 92 de la Constitution selon lequel les décisions de cette juridiction s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Mais ses détracteurs affirment qu’il aurait pu organiser directement un référendum sans demander l’avis du Conseil constitutionnel ou démissionner au bout de cinq ans pour provoquer un nouveau scrutin présidentiel.
La question de la durée du mandat a pratiquement occulté les autres volets de la réforme, portant également sur les règles électorales, l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel.
Le président sénégalais Macky Sall a annoncé le 16 février la convocation de cette consultation, indiquant qu’après avis du Conseil constitutionnel, la disposition portant sur l’application immédiate du quinquennat au mandat en cours ne figurerait pas dans le projet, et qu’il irait donc jusqu’au bout de son septennat, en 2019.
Des mouvements citoyens font campagne pour le non, accusant le chef de l’Etat d’être revenu sur un engagement pris lors de sa campagne présidentielle en 2012, au cours de laquelle il l’avait emporté sur le sortant Abdoulaye Wade (2000-2012). Il y a beaucoup de points sur ces 15 points qu’on ne nous a pas bien expliqués, a déclaré à l’AFP Lamine Mbodj, militant de l’opposition, déplorant qu’il n’y ait pas beaucoup de temps pour essayer de faire comprendre aux Sénégalais quel est exactement l’objectif de ce référendum.
Un cadre de la formation d’opposition Grand parti, Mamadou Goumbala, a accusé le chef de l’Etat d’avoir utilisé un subterfuge, un alibi pour dire que le Conseil constitutionnel lui a interdit cette réduction immédiate de son mandat. Selon un client du grand marché de Médina à Dakar, Ibrahima Guye, partisan du oui, s’ils veulent sanctionner Macky Sall, c’est pendant les élections présidentielle ou législatives, c’est là qu’ils doivent sanctionner Macky Sall. Mais pas avec le référendum.
Parce que les 15 points, ça nous arrange, c’est pas pour Macky Sall. C’est pour nous et pour les générations futures, donc on a besoin de ces 15 points, a-t-il ajouté.
Sall a affirmé avoir obligation de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel, citant l’article 92 de la Constitution selon lequel les décisions de cette juridiction s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Mais ses détracteurs affirment qu’il aurait pu organiser directement un référendum sans demander l’avis du Conseil constitutionnel ou démissionner au bout de cinq ans pour provoquer un nouveau scrutin présidentiel.
La question de la durée du mandat a pratiquement occulté les autres volets de la réforme, portant également sur les règles électorales, l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel.