«Quand on parle de subvention, de mon point de vue, il s’agit de subventionner l’activité par l’octroi d’une somme d’argent au nom de la société. Ce qui n’est pas tout à fait le cas pour la SAR.C’est la restructuration d’une vieille dette qui date de 2006. Et cette partie là, elle n’est pas engrangée par la SAR, elle est directement versée à la banque par un mécanisme mis en place par l’Etat. Elle peut être vue comme une subvention par certains alors qu’elle ne l’est pas en réalité dans la mesure où la SAR n’en profite pas», a-t-il expliqué sur les ondes de la RFM. Poursuivant son démenti, le directeur général enchaîne par le droit de porte. «Pour le reste, c’est ce qu’on appelle le droit de porte qui est une disposition du règlement fait par rapport à plusieurs Etats qui décident de maintenir l’activité de leur raffinage. On l’appelle aussi la marge de raffinage qui est assurée par l’Etat pour garder cette industrie dans le pays, et surtout pour assurer la disponibilité du produit à tout moment parce que sans l’activité de raffinage, il faudrait importer tous les produits», conclut Omar Kassou.
Autres articles
-
Sénégal, adoption de la loi sur la Commission Sénégalaise des Droits de l’homme : l’augure du renforcement de l’état de droit et de la bonne gouvernance
-
5e Journée « Setal Suñu Réew » à Mbour : Bassirou Diomaye Faye souligne l'importance de l'enseignement
-
Fleuve Sénégal : l’OMVS alerte sur des semaines de montée des eaux après 208 mètres dépassés
-
Exportation Illégale d'Or au Sénégal: 36 à 41 tonnes répertoriés en 10 ans
-
Sinthiou Diouguel : un jeune footballeur succombe en plein match