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Refus des Services publics de l’Etat du Sénégal de répondre à des courriers : Une association dénonce un manque de considération et de respect



Refus des Services publics de l’Etat du Sénégal de répondre à des  courriers : Une association dénonce un  manque de considération et de respect
Il s’agit de l’Association de Défense des usagers de l’Eau, de l’Electricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS) qui a écrit une lettre ouverte au Président de la République pour souligner que « depuis le 25 Mars 2012, date de votre élection à la Magistrature suprême, au 31 Décembre 2012, l’Association de Défense des usagers de l’Eau, de l’Electricité, des Télécommunications et des Services (ADEETélS) a adressé 36 courriers au gouvernement et à ses démembrements. Malheureusement, la quasi-totalité de ces correspondances est restée sans suite ; 08 réponses sont parvenues à l’ADEETélS ».

Pour les défenseurs de ces usagers, « ce refus de donner suite à nos courriers, même pas un accusé de réception, de la part de la majorité de vos collaborateurs et de leurs services rattachés, est une attitude que l’ADEETélS juge comme discourtoise à son endroit et qui, à la limite, ressemble d’ailleurs à un manque de considération et de respect, voir même de civilité ».

« Excellence, Monsieur le Président, vous avez décidé de faire de la bonne gouvernance la centralité de toutes vos actions », constate l’association qui « profite de cette occasion, pour proposer que le Ministre de la Bonne gouvernance et Porte parole du Gouvernement fasse créer dans chaque ministère une cellule d’écoute des citoyens-usagers pour recevoir, collecter et traiter les requêtes, réclamations, demandes de renseignements et autres préoccupations des usagers à travers des instruments tels qu’un numéro vert, une adresse Mail, une boîte à lettres, les réseaux sociaux, etc. avec un mécanisme rapide et efficace de suivi-évaluation des dossiers ».

« Toujours dans le même ordre d’idées de la bonne gouvernance et de la transparence, l’ADEETélS rappelle qu’il est indispensable de codifier la structure des prix des produits et services de l’administration ; car, il est incompréhensible, par exemple, qu’un imprimé à remplir revienne à près de 1000 FCFA dans un service public ».


Mercredi 20 Février 2013 - 02:19


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