Les gros-porteurs peinent à joindre les deux bouts, du fait des désagréments causés par le règlement 14 de L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Partagés entre la surfacturation, et la fiabilité, ils demandent aux autorités étatiques d’organiser des assises routières pour réglementer ce secteur.
« Avant le règlement 14, nous avions déjà des problèmes. Parce qu’il n’y avait pas d’encadrement au niveau du transport. Chacun faisait ce qu’il veut. Deuxième chose, depuis la présence d’Afrique pesage, les transporteurs sont presque trépassés par rapport au règlement 14 de l’UEMOA. Votre compte d’exploitation si ça vient, c’est 75%. Maintenant avec Afrique pesage, c’est 85%. Vous restez avec 15% », martèle Diadiou Wade leur porte-parole.
M. Wade au micro de Walf radio d’ajouter : « Avec l’état des routes entre Dakar Bamako, 2600 et quelques kilomètres aller-retour, vous ne gagnez même pas 300 000 F CFA ça pose problème. Nous sommes très fatigués. Nous réclamons les restes du transport».
En effet, le règlement n°14/2005/cm/Uemoa est relatif à l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l'Uemoa.
Il s’agit notamment de contrôler systématiquement les camions dans les ports et plateformes de chargement ; de poursuivre les réformes du secteur des transports routiers : professionnalisation, gestion du fret et consolider l’encadrement tarifaire du transport (définition de prix plancher-prix plafond) ; de consolider les mesures de réduction du nombre de postes de contrôle ; de développer d’autres modes de transport (ex : ferroviaire) et d’organiser, au troisième trimestre 2020, une réunion des ministres en vue d’une évaluation de l’état de mise en œuvre du Règlement 14. Ces derniers s’engagent également, jusqu’au 30 juin 2020, entre autres, à poursuivre l’application du seuil de tolérance de 15%.
« Avant le règlement 14, nous avions déjà des problèmes. Parce qu’il n’y avait pas d’encadrement au niveau du transport. Chacun faisait ce qu’il veut. Deuxième chose, depuis la présence d’Afrique pesage, les transporteurs sont presque trépassés par rapport au règlement 14 de l’UEMOA. Votre compte d’exploitation si ça vient, c’est 75%. Maintenant avec Afrique pesage, c’est 85%. Vous restez avec 15% », martèle Diadiou Wade leur porte-parole.
M. Wade au micro de Walf radio d’ajouter : « Avec l’état des routes entre Dakar Bamako, 2600 et quelques kilomètres aller-retour, vous ne gagnez même pas 300 000 F CFA ça pose problème. Nous sommes très fatigués. Nous réclamons les restes du transport».
En effet, le règlement n°14/2005/cm/Uemoa est relatif à l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l'Uemoa.
Il s’agit notamment de contrôler systématiquement les camions dans les ports et plateformes de chargement ; de poursuivre les réformes du secteur des transports routiers : professionnalisation, gestion du fret et consolider l’encadrement tarifaire du transport (définition de prix plancher-prix plafond) ; de consolider les mesures de réduction du nombre de postes de contrôle ; de développer d’autres modes de transport (ex : ferroviaire) et d’organiser, au troisième trimestre 2020, une réunion des ministres en vue d’une évaluation de l’état de mise en œuvre du Règlement 14. Ces derniers s’engagent également, jusqu’au 30 juin 2020, entre autres, à poursuivre l’application du seuil de tolérance de 15%.
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