D’emblée, Mamadou Lamine Dianté a ouvert ce face à face par le communiqué du Conseil constitutionnel officialisant le rejet de la candidature d’Ousmane. « Malheureusement, nous assistons à un mélange de torchons et de serviettes », a laissé entendre monsieur Dianté. Selon son propos ce qui s’est passé au Conseil constitutionnel, ces derniers jours, est « une aberration ». Pour lui, la commission de contrôle des parrainages a usé « des subterfuges » pour finalement invalider la candidature du maire de Ziguinchor. « Seulement aucun argument parmi ceux avancés par le Conseil constitutionnel ne saurait prospérer », pense Mamadou Lamine Dianté.
Le Conseil constitutionnel pris la main dans le sac
En plus renseigne monsieur Dianté : « le motif pour lequel, on a refusé à Sonko les fiches de parrainages, est le même pour Mouhamed Ben Oumar Sine Diop et Mary Teuw Niane, qui, tous deux ont obtenu leurs fiches ». Et mieux, « leurs noms ne figurent pas sur le fichier, a-t-il ajouté. L’autre question qui taraude les esprits, c’est la non signature de l’attestation de dépôt de la caution de 30 millions de Francs CFA par le directeur général de la CDC.
Habib Sy, quant à lui, s’offusque contre ce qu’il appelle un manque d’élégance de la part de la commission de contrôle des parrainages. Car celle-ci, « poussant le bouchant un peu plus loin, s’est arrogée le droit d’ouvrir l’enveloppe du dossier de Sonko en l’absence de son mandataire » s’est-il plaint.
Un appel lancé aux " amis du Sénégal"
« Je voudrais dire à la communauté nationale et internationale de nous prêter une attention particulière. Car nous sommes à la croisée des chemins. Nous allons à des élections déterminantes pour l’avenir de notre pays et pour l’avenir des relations avec les pays partenaires, les pays amis. En conséquence, la communauté internationale à laquelle nous avons toujours lancé un appel doit aujourd’hui et définitivement prêter un regard plus solide et plus important sur le Sénégal », a lancé Habib Sy. Sans faire dans la langue de bois, monsieur Sy a dénoncé ce qu’il appelle "une persécution de l’opposition la plus représentative du Sénégal". « Et je le dis, nous n’avons plus la possibilité entant que l’opposition la plus représentative de trouver un endroit où nous réunir », a-t-il poursuivi. D’après toujours Habib Sy, « ne pas se prononcer sur cette situation relèverait d’une complicité ». Car en plus de refuser à des candidats de concourir à l’élection présidentielle « des milliers de prisonniers politiques croupissent en prison. Du fait tout simplement qu’ils appartiennent à un autre camp », a fustigé l'ancien directeur de cabinet de Wade.
Alternant son intervention en anglais, français et Wolof, Madame Maimouna Bousso a appelé avec insistance la communauté internationale à se prononcer sur la situation. « Nous avons appris que l’Union européenne est en train de déployer une équipe d’observateurs pour l’élection présidentielle mais je pense qu’ils devraient d’abord agir avant d’en arriver-là », a-t-elle fait savoir.
Les partisans d'Ousmane Sonko sont très amers contre la décision du Conseil constitutionnel qui élimine d'office leur candidat de la course présidentielle. Mais toujours est-il que et d'après certaines confidences la bataille n'est pas encore terminée. " Ousmane Sonko reste toujours dans la course", ont conclu Mamadou Lamaine Dianté et compagnies.
Le Conseil constitutionnel pris la main dans le sac
En plus renseigne monsieur Dianté : « le motif pour lequel, on a refusé à Sonko les fiches de parrainages, est le même pour Mouhamed Ben Oumar Sine Diop et Mary Teuw Niane, qui, tous deux ont obtenu leurs fiches ». Et mieux, « leurs noms ne figurent pas sur le fichier, a-t-il ajouté. L’autre question qui taraude les esprits, c’est la non signature de l’attestation de dépôt de la caution de 30 millions de Francs CFA par le directeur général de la CDC.
Habib Sy, quant à lui, s’offusque contre ce qu’il appelle un manque d’élégance de la part de la commission de contrôle des parrainages. Car celle-ci, « poussant le bouchant un peu plus loin, s’est arrogée le droit d’ouvrir l’enveloppe du dossier de Sonko en l’absence de son mandataire » s’est-il plaint.
Un appel lancé aux " amis du Sénégal"
« Je voudrais dire à la communauté nationale et internationale de nous prêter une attention particulière. Car nous sommes à la croisée des chemins. Nous allons à des élections déterminantes pour l’avenir de notre pays et pour l’avenir des relations avec les pays partenaires, les pays amis. En conséquence, la communauté internationale à laquelle nous avons toujours lancé un appel doit aujourd’hui et définitivement prêter un regard plus solide et plus important sur le Sénégal », a lancé Habib Sy. Sans faire dans la langue de bois, monsieur Sy a dénoncé ce qu’il appelle "une persécution de l’opposition la plus représentative du Sénégal". « Et je le dis, nous n’avons plus la possibilité entant que l’opposition la plus représentative de trouver un endroit où nous réunir », a-t-il poursuivi. D’après toujours Habib Sy, « ne pas se prononcer sur cette situation relèverait d’une complicité ». Car en plus de refuser à des candidats de concourir à l’élection présidentielle « des milliers de prisonniers politiques croupissent en prison. Du fait tout simplement qu’ils appartiennent à un autre camp », a fustigé l'ancien directeur de cabinet de Wade.
Alternant son intervention en anglais, français et Wolof, Madame Maimouna Bousso a appelé avec insistance la communauté internationale à se prononcer sur la situation. « Nous avons appris que l’Union européenne est en train de déployer une équipe d’observateurs pour l’élection présidentielle mais je pense qu’ils devraient d’abord agir avant d’en arriver-là », a-t-elle fait savoir.
Les partisans d'Ousmane Sonko sont très amers contre la décision du Conseil constitutionnel qui élimine d'office leur candidat de la course présidentielle. Mais toujours est-il que et d'après certaines confidences la bataille n'est pas encore terminée. " Ousmane Sonko reste toujours dans la course", ont conclu Mamadou Lamaine Dianté et compagnies.
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