Les relations complexes et tendues entre la presse sénégalaise et l'État sont marquées par une crise économique et financière qui touche le secteur médiatique. Par un communiqué, le président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse (Cdeps), Mamadou Ibra Kane a insisté sur la nature des problèmes entre l'actuel régime et les médias.
Selon monsieur Kane la presse sénégalaise a vu sa situation empirer, particulièrement pendant tous les huit mois du magistère du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le texte de monsieur de Kane met en lumière une situation de crise prolongée dans laquelle se trouve la presse sénégalaise, due principalement à des tensions économiques et fiscales avec l'État. D'après lui, le secteur des médias est mis sous pression par des décisions administratives, fiscales et économiques qui affectent sa viabilité.
Les principaux enjeux soulevés sont les difficultés fiscales et administratives.
En outre, le texte souligne plusieurs points de friction entre les entreprises de presse et l'État, notamment :
Non-reconnaissance de l’effacement fiscal : Les entreprises de presse ne bénéficient pas d’une compensation pour l’absence d’accompagnement durant la crise du Covid-19.
Refus de moratoires : L'État n'accorde pas de délai de paiement pour les dettes fiscales des entreprises de presse, ce qui entraîne des poursuites fiscales, saisies d'équipements et blocages de comptes bancaires.
"Ces mesures fiscales et administratives compliquent encore davantage la situation des entreprises de presse, déjà fragilisées par la crise sanitaire mondiale", a souligné monsieur Kane.
La Crise Économique du Secteur Médias
Le secteur fait face à une grave crise économique avec :
-Le non-paiement des créances dues par l’État aux entreprises de presse.
-La résiliation unilatérale des contrats publicitaires par l’État et ses démembrements.
-Le blocage de l’aide à la presse pour 2024, ce qui empêche les médias de recevoir un soutien financier nécessaire à leur fonctionnement.
Cette situation a des conséquences dramatiques pour les travailleurs des médias : licenciements, chômage technique, arriérés de salaire, retards dans le paiement des cotisations sociales, et interruption des couvertures de santé. En conséquence, le secteur est devenu « sinistré », avec de nombreuses entreprises en quasi-faillite, ce qui représente un risque pour la démocratie.
Malgré cette crise, le texte souligne l'engagement constant de la presse sénégalaise dans son rôle démocratique. En dépit des difficultés, les médias ont continué à jouer un rôle clé en assurant une couverture indépendante et transparente des événements politiques, notamment lors des élections législatives anticipées de 2024. Cette couverture a permis de prévenir tout trouble post-électoral, ce qui démontre le rôle fondamental de la presse dans le maintien de la stabilité démocratique.
L'Attente d'un « Dialogue Rénové »
Le président du CDEPS, Mamadou Ibra Kane, souligne l'attente de la presse concernant la concrétisation du « dialogue rénové » annoncé par le président de la République en août 2024. Il s’agit ici d’un appel à rétablir un dialogue constructif et de résoudre les tensions entre l'État et la presse, dans le respect des principes d’un État de droit.
"Le secteur de la presse sénégalaise se trouve dans une situation de crise profonde, exacerbée par des mesures fiscales et administratives qui affectent sa capacité de fonctionnement. La presse a su maintenir son rôle démocratique malgré ces difficultés, mais la situation reste préoccupante pour les travailleurs du secteur et pour l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal", a insisté monsieur Kane.
L'État est un acteur central dans la crise, en raison de ses décisions fiscales et administratives qui affectent les médias. Pour Mamadou Ibra Kane, les entreprises de presse sont en première ligne, confrontées à des difficultés financières majeures.
Par exemple : les travailleurs des médias subissent directement les conséquences de cette crise, avec des licenciements et des arriérés de salaire.
Ainsi, pour monsieur Kane il est impératif que le dialogue entre l'État et la presse soit rétabli et que les engagements pris par le président de la République lors de l’appel au dialogue en août 2024 soient concrétisés rapidement.
Selon monsieur Kane la presse sénégalaise a vu sa situation empirer, particulièrement pendant tous les huit mois du magistère du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le texte de monsieur de Kane met en lumière une situation de crise prolongée dans laquelle se trouve la presse sénégalaise, due principalement à des tensions économiques et fiscales avec l'État. D'après lui, le secteur des médias est mis sous pression par des décisions administratives, fiscales et économiques qui affectent sa viabilité.
Les principaux enjeux soulevés sont les difficultés fiscales et administratives.
En outre, le texte souligne plusieurs points de friction entre les entreprises de presse et l'État, notamment :
Non-reconnaissance de l’effacement fiscal : Les entreprises de presse ne bénéficient pas d’une compensation pour l’absence d’accompagnement durant la crise du Covid-19.
Refus de moratoires : L'État n'accorde pas de délai de paiement pour les dettes fiscales des entreprises de presse, ce qui entraîne des poursuites fiscales, saisies d'équipements et blocages de comptes bancaires.
"Ces mesures fiscales et administratives compliquent encore davantage la situation des entreprises de presse, déjà fragilisées par la crise sanitaire mondiale", a souligné monsieur Kane.
La Crise Économique du Secteur Médias
Le secteur fait face à une grave crise économique avec :
-Le non-paiement des créances dues par l’État aux entreprises de presse.
-La résiliation unilatérale des contrats publicitaires par l’État et ses démembrements.
-Le blocage de l’aide à la presse pour 2024, ce qui empêche les médias de recevoir un soutien financier nécessaire à leur fonctionnement.
Cette situation a des conséquences dramatiques pour les travailleurs des médias : licenciements, chômage technique, arriérés de salaire, retards dans le paiement des cotisations sociales, et interruption des couvertures de santé. En conséquence, le secteur est devenu « sinistré », avec de nombreuses entreprises en quasi-faillite, ce qui représente un risque pour la démocratie.
Malgré cette crise, le texte souligne l'engagement constant de la presse sénégalaise dans son rôle démocratique. En dépit des difficultés, les médias ont continué à jouer un rôle clé en assurant une couverture indépendante et transparente des événements politiques, notamment lors des élections législatives anticipées de 2024. Cette couverture a permis de prévenir tout trouble post-électoral, ce qui démontre le rôle fondamental de la presse dans le maintien de la stabilité démocratique.
L'Attente d'un « Dialogue Rénové »
Le président du CDEPS, Mamadou Ibra Kane, souligne l'attente de la presse concernant la concrétisation du « dialogue rénové » annoncé par le président de la République en août 2024. Il s’agit ici d’un appel à rétablir un dialogue constructif et de résoudre les tensions entre l'État et la presse, dans le respect des principes d’un État de droit.
"Le secteur de la presse sénégalaise se trouve dans une situation de crise profonde, exacerbée par des mesures fiscales et administratives qui affectent sa capacité de fonctionnement. La presse a su maintenir son rôle démocratique malgré ces difficultés, mais la situation reste préoccupante pour les travailleurs du secteur et pour l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal", a insisté monsieur Kane.
L'État est un acteur central dans la crise, en raison de ses décisions fiscales et administratives qui affectent les médias. Pour Mamadou Ibra Kane, les entreprises de presse sont en première ligne, confrontées à des difficultés financières majeures.
Par exemple : les travailleurs des médias subissent directement les conséquences de cette crise, avec des licenciements et des arriérés de salaire.
Ainsi, pour monsieur Kane il est impératif que le dialogue entre l'État et la presse soit rétabli et que les engagements pris par le président de la République lors de l’appel au dialogue en août 2024 soient concrétisés rapidement.