Relents de drogue au palais, un "garde rapproché" du président Sall trempe dans du chanvre indien

Les faits se sont passés jeudi dernier lorsque T. Ndiaye  (42^ème promo) de la « garde rouge » du président Sall est arrêté aux Parcelles Assainies suite à une altercation qui l’aurait opposé à sa victime à l’unité 5 (quartier de la banlieue) à travers un deal qui aurait mal tourné.

Dénoncé par un jeune qui avait flairé le coup, le gendarme qui avait par devers lui de la drogue dissimulée dans ses poches est entre les mains du commissaire Sarr qui aurait reçu « toutes sortes de pressions de la part de personnalités et autres gros bonnets de la Gendarmerie pour la libération du mis en cause » sous prétexte que «  deux infestes scandales en l’espace de quelques semaines seraient de trop » selon des sources qui ne manquent pas de préciser sur les colonnes du journal « la tribune » que c’était sans compter avec « la détermination du commissaire des Parcelles Assainies qui est resté inflexible ».

Le Colonel Mamadou Diouf qui se prononce sur l'affaire avait tenu à préciser hier, « nous avons été saisis comme quoi il y a un gendarme arrêté au niveau des Parcelles Assainies pour une histoire d’extorsion de fonds. Nous avons demandé à la brigade et son commandant de compagnie d’aller voir exactement ce qui se passe et lorsqu’il est arrivé sur place, les policiers lui ont relaté les faits et l’ont mis à la disposition de la gendarmerie pour de plus amples informations. Le lundi, l’enquête se poursuit » sur les ondes de la RFM  où il n'avait pas manqué de poursuivre, « quant on nous parle de chanvre indien, je pense que ce sont des choses à vérifier. La police va faire des investigations nécessaires dés le lundi » et « si le cas est avéré, la gendarmerie prendra les mesures nécessaires pour radier cet élément de ses rangs. La Gendarmerie ne travaille pas avec des trafiquants de drogue. Le haut commandement  va prendre les mesures administratives et disciplinaires qui s’imposent et qui pourraient probablement aboutir à sa radiation des contrôles de l’arme mais également à sa présentation devant le Procureur de la République ».