Dans le cadre de l’appel d’offres international relatif à la sélection d’un opérateur privé chargé de la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine, l’Etat du Sénégal a pris l’option de maintenir, dans les engagements du repreneur, tous les acquis sociaux du personnel de la Sénégalaise des Eaux (SDE).
Après avoir reçu, le 28 juin 2019, à cinq reprises, les représentants du personnel de la SDE, sans compter la rencontre tenue le 29 novembre 2019 à l’initiative du Ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, les cinq secrétaires généraux de syndicat de la SDE qui avaient demandé le relèvement de leur part dans le capital de 5% à 15%, le Gouvernement, en dépit des engagements pris dans le dossier d’appel d’offres remis en 2017 aux candidats, a concédé un relèvement de la part de l’ensemble des salariés du secteur, en la faisant passer de 5 à 10% du capital social de la future société d’exploitation. Les premières consultations avaient conduit à retenir 6 % pour le personnel de la SDE et 4% à partager entre les travailleurs de la SONES et de l’ONAS. Le Gouvernement a également accepté la représentation des travailleurs au Conseil d’administration, apprend-on dans un communiqué du ministère de l'Eau
Le département dirigé par Serigne Mbaye Thiam de ses désoler que "malgré cette importante avancée, le Gouvernement constate, avec regret, que les travailleurs de la SDE campent sur leur position intransigeante en exigeant que les 10% du capital consentis aux travailleurs du secteur leur soient intégralement réservés, à eux seuls, en excluant donc les travailleurs de la SONES et de l’ONAS quand bien même les trois entités constituent un seul secteur".
Le ministère de l'Eau dit constater que "des actes de sabotage sont opérés à travers notamment l’occupation de sites, la fermeture de vannes, l’arrêt d’installations de traitement d’eau, actes destinés à perturber la distribution normale de l’eau et prendre les populations en otage".
Le Gouvernement, sur un ton plus menaçant, rappelle les auteurs de ces faits, "à quelque niveau de responsabilité qu’ils puissent se trouver, qu’il s’agit là d’actes inacceptables et répréhensibles qui seront considérés comme tels avec toutes les conséquences que cela induit dans un Etat de droit".
Il rappelle également que "l’Etat du Sénégal a conclu avec la SDE un contrat d’affermage encore en vigueur ; dans ce contexte, elle reste garante et responsable d’une fourniture régulière d’eau de qualité aux populations. Il lui appartient, dès lors, de prendre toutes ses responsabilités et toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces comportements irresponsables qui constituent de graves menaces pour non seulement le bien-être mais aussi et surtout la santé des populations, ainsi que pour le fonctionnement normal des établissements de santé notamment".
Après avoir reçu, le 28 juin 2019, à cinq reprises, les représentants du personnel de la SDE, sans compter la rencontre tenue le 29 novembre 2019 à l’initiative du Ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, les cinq secrétaires généraux de syndicat de la SDE qui avaient demandé le relèvement de leur part dans le capital de 5% à 15%, le Gouvernement, en dépit des engagements pris dans le dossier d’appel d’offres remis en 2017 aux candidats, a concédé un relèvement de la part de l’ensemble des salariés du secteur, en la faisant passer de 5 à 10% du capital social de la future société d’exploitation. Les premières consultations avaient conduit à retenir 6 % pour le personnel de la SDE et 4% à partager entre les travailleurs de la SONES et de l’ONAS. Le Gouvernement a également accepté la représentation des travailleurs au Conseil d’administration, apprend-on dans un communiqué du ministère de l'Eau
Le département dirigé par Serigne Mbaye Thiam de ses désoler que "malgré cette importante avancée, le Gouvernement constate, avec regret, que les travailleurs de la SDE campent sur leur position intransigeante en exigeant que les 10% du capital consentis aux travailleurs du secteur leur soient intégralement réservés, à eux seuls, en excluant donc les travailleurs de la SONES et de l’ONAS quand bien même les trois entités constituent un seul secteur".
Le ministère de l'Eau dit constater que "des actes de sabotage sont opérés à travers notamment l’occupation de sites, la fermeture de vannes, l’arrêt d’installations de traitement d’eau, actes destinés à perturber la distribution normale de l’eau et prendre les populations en otage".
Le Gouvernement, sur un ton plus menaçant, rappelle les auteurs de ces faits, "à quelque niveau de responsabilité qu’ils puissent se trouver, qu’il s’agit là d’actes inacceptables et répréhensibles qui seront considérés comme tels avec toutes les conséquences que cela induit dans un Etat de droit".
Il rappelle également que "l’Etat du Sénégal a conclu avec la SDE un contrat d’affermage encore en vigueur ; dans ce contexte, elle reste garante et responsable d’une fourniture régulière d’eau de qualité aux populations. Il lui appartient, dès lors, de prendre toutes ses responsabilités et toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à ces comportements irresponsables qui constituent de graves menaces pour non seulement le bien-être mais aussi et surtout la santé des populations, ainsi que pour le fonctionnement normal des établissements de santé notamment".