Le dialogue politique relancé par le chef de l’Etat va, certainement se tenir sur fond de suspicion. Les leaders de l’opposition n’entendent pas fermer la porte de la discussion au président de la République mais, ils sont presque tous habités par un sentiment de méfiance. Et ils ne ratent pas l’occasion de le dire. Même si certains attendent le mandat de la direction de leur parti mais aussi de la conférence des leaders de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal pour aller répondre, il y en a qui ont déjà annoncé la couleur. C’est le cas du secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse. De Paris, il a fait part de ses craintes. «L’appel de Wade sera relayé à la direction de l’AFP et les instances régulières du parti vont se réunir pour donner leurs avis, après on va se concerter au sein de Bennoo Siggil Senegaal avant d’aller répondre. Maintenant, en ce qui me concerne, je n’ai aucune confiance en Abdoulaye Wade», a clairement déclaré le chef de file des progressistes.
Moustapha Niasse n’est pas le seul membre de l’opposition à avoir cette posture, à nuancer sa position sur cet appel au dialogue politique. Les cadres de la Ligue Démocratique sont aussi circonspects. Ils ont posé des conditions sur la participation de la LD à cette main tendue d’Abdoulaye Wade. «La LD est un parti ouvert au dialogue. Mais pas n’importe quel dialogue et dans n’importe quelle condition», a déclaré le nouveau coordonnateur général des cadres de la LD, Babacar Diouf «Ngaska». Pour lui, «la LD n’est pas pour un dialogue à la bouillabaisse».
Le secrétaire général du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng a, lui aussi, affiché un scepticisme par rapport à cet appel pour un dialogue politique. Il a, dès le départ, fait savoir qu’il n’est pas partant pour un gouvernement d’union national. Pour voir clair dans cette main tendue du chef de l’Etat, le leader des socialistes sénégalais réclame des termes de référence. Cela va, selon lui, les édifier sur les justificatifs et les thématiques de la rencontre.
Cet appel d’Abdoulaye Wade semble être sélectif. En tout cas, l’ancien président de l’Assemblée nationale et numéro deux du PDS, Macky Sall a affirmé qu’il n’a pas encore été saisi. Le président de l’Alliance pour la République (APR) et maire de Fatick s’est refusé de commenter ce qu’il a su à travers la presse. « J’attends d’être officiellement saisi », a indiqué le membre de la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal.
Moustapha Niasse n’est pas le seul membre de l’opposition à avoir cette posture, à nuancer sa position sur cet appel au dialogue politique. Les cadres de la Ligue Démocratique sont aussi circonspects. Ils ont posé des conditions sur la participation de la LD à cette main tendue d’Abdoulaye Wade. «La LD est un parti ouvert au dialogue. Mais pas n’importe quel dialogue et dans n’importe quelle condition», a déclaré le nouveau coordonnateur général des cadres de la LD, Babacar Diouf «Ngaska». Pour lui, «la LD n’est pas pour un dialogue à la bouillabaisse».
Le secrétaire général du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng a, lui aussi, affiché un scepticisme par rapport à cet appel pour un dialogue politique. Il a, dès le départ, fait savoir qu’il n’est pas partant pour un gouvernement d’union national. Pour voir clair dans cette main tendue du chef de l’Etat, le leader des socialistes sénégalais réclame des termes de référence. Cela va, selon lui, les édifier sur les justificatifs et les thématiques de la rencontre.
Cet appel d’Abdoulaye Wade semble être sélectif. En tout cas, l’ancien président de l’Assemblée nationale et numéro deux du PDS, Macky Sall a affirmé qu’il n’a pas encore été saisi. Le président de l’Alliance pour la République (APR) et maire de Fatick s’est refusé de commenter ce qu’il a su à travers la presse. « J’attends d’être officiellement saisi », a indiqué le membre de la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal.