Une rencontre régionale sous le thème : « La stabilité démocratique comme solution à la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest », s'est tenue mardi et mercredi sur l’île de Gorée. Organisée par le Centre pour la Démocratie, le Développement et la Culture en Afrique, avec l’appui financier du Netherland Institute for Multiparty Democracy (NIMD), elle entre dans le cadre d’échanges et de dialogue sur les défis actuels liés à la stabilité en Afrique de l’Ouest. Ce, pour partager les résultats de ses études, mais aussi et surtout favoriser un cadre de dialogue inclusif et participatif pouvant aider à prévenir les conflits, en générant une meilleure compréhension des défis que doit relever une société aspirant à la paix et à l’Etat de droit, ainsi qu’un consensus sur la façon de les aborder.
En effet, les leçons des expériences récentes dans les Etats africains font ressortir la fragilité et la réversibilité des avancées épisodiques en matière de dialogue et d’acquis démocratiques au sein de l’espace CEDEAO. Il s’agit de contribuer à appréhender la stabilité démocratique comme aspiration interne et enjeu continentale tout à la fois, considérant ces deux dimensions comme mutuellement « renforçantes ».
Expression de ras-le-bol de la jeunesse
Mamadou Dimé, enseignant chercheur à la section de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis s'est penché sur les mouvements de protestation, qui selon lui est l’expression de ras-le-bol de la jeunesse. « Et c’est ce contexte particulier, qui a donné naissance à ces mouvements-là. Ce contexte n’est plus le même. Et ces mouvements ont initié un certain nombre d’actions. La manière dont la politique est faite au Sénégal », a-t-il déclaré.
Pour lui, il y a une espèce de vide que les mouvements citoyens sont en train de remplir. « La crise, c’est plus une crise des appareils politiques traditionnels. C'est-à-dire les partis politiques et la manière de faire de la politique. Là, c'est un besoin de renouvellement exprimé par la jeunesse. Ces mouvements ont essayé d’incarner ce besoin de nouveauté, de la manière dont ont fait la politique, le contenu qu’on donne à l’engagement politique, également l’idéal qu’on vise à travers cela. Les partis politiques arrivent difficilement à mobiliser », dit-il.
La jeunesse n’est pas que violence.
Travaillant sur les thématiques d’engagement citoyen des jeunes, l’évaluation des politiques publiques, Mamadou Dimé soutien que c’est une connotation négative qui a fini par avoir beaucoup de poids. « La jeunesse n’est pas que violence. Aujourd’hui cette violence-là, si elle a pris de l’ampleur, de fait de minorité, effectivement la majorité de jeunes a démontré beaucoup de résilience. Malgré l’ampleur des problèmes, elle a cherché à s’engager, à exprimer son ras-le-bol autrement. Mais c’est sûr que quand elle exprime sa colère, c’est à travers des formes violentes. Mais la jeunesse essaye d’initier des actions. Dans le contexte de la Covid-19, à mis en lumière, l’ensemble des initiatives qui ont été conduite par les jeunes en termes de campagne de promotion, des gestes barrières, de sensibilisation des communautés, et même d’invention d’outil de travail, de dispositifs de lavages de mains. Ces formes discrètes d’engagement qui ne ressorte pas ».
Pour l’enseignant-chercheur, il est important de mettre en place des politiques publiques d’une manière efficace pour répondre aux aspirations de la jeunesse. « N’oublions pas que c’est l’écrasante majorité de la population sénégalaise, cette jeunesse. C’est également promouvoir la participation politique des jeunes à travers l’accès à des postes de responsabilité. C’est pas parce qu’on est jeune, qu’on n'est pas expérimenté, qu’on n’est pas compétent. Au contraire, je pense qu’il y a des forme de promotion de la participation politique qu’il faudrait promouvoir, pour faire de sorte qu’on est un renouvellement générationnel au niveau de l’espace politique ».
En effet, les leçons des expériences récentes dans les Etats africains font ressortir la fragilité et la réversibilité des avancées épisodiques en matière de dialogue et d’acquis démocratiques au sein de l’espace CEDEAO. Il s’agit de contribuer à appréhender la stabilité démocratique comme aspiration interne et enjeu continentale tout à la fois, considérant ces deux dimensions comme mutuellement « renforçantes ».
Expression de ras-le-bol de la jeunesse
Mamadou Dimé, enseignant chercheur à la section de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis s'est penché sur les mouvements de protestation, qui selon lui est l’expression de ras-le-bol de la jeunesse. « Et c’est ce contexte particulier, qui a donné naissance à ces mouvements-là. Ce contexte n’est plus le même. Et ces mouvements ont initié un certain nombre d’actions. La manière dont la politique est faite au Sénégal », a-t-il déclaré.
Pour lui, il y a une espèce de vide que les mouvements citoyens sont en train de remplir. « La crise, c’est plus une crise des appareils politiques traditionnels. C'est-à-dire les partis politiques et la manière de faire de la politique. Là, c'est un besoin de renouvellement exprimé par la jeunesse. Ces mouvements ont essayé d’incarner ce besoin de nouveauté, de la manière dont ont fait la politique, le contenu qu’on donne à l’engagement politique, également l’idéal qu’on vise à travers cela. Les partis politiques arrivent difficilement à mobiliser », dit-il.
La jeunesse n’est pas que violence.
Travaillant sur les thématiques d’engagement citoyen des jeunes, l’évaluation des politiques publiques, Mamadou Dimé soutien que c’est une connotation négative qui a fini par avoir beaucoup de poids. « La jeunesse n’est pas que violence. Aujourd’hui cette violence-là, si elle a pris de l’ampleur, de fait de minorité, effectivement la majorité de jeunes a démontré beaucoup de résilience. Malgré l’ampleur des problèmes, elle a cherché à s’engager, à exprimer son ras-le-bol autrement. Mais c’est sûr que quand elle exprime sa colère, c’est à travers des formes violentes. Mais la jeunesse essaye d’initier des actions. Dans le contexte de la Covid-19, à mis en lumière, l’ensemble des initiatives qui ont été conduite par les jeunes en termes de campagne de promotion, des gestes barrières, de sensibilisation des communautés, et même d’invention d’outil de travail, de dispositifs de lavages de mains. Ces formes discrètes d’engagement qui ne ressorte pas ».
Pour l’enseignant-chercheur, il est important de mettre en place des politiques publiques d’une manière efficace pour répondre aux aspirations de la jeunesse. « N’oublions pas que c’est l’écrasante majorité de la population sénégalaise, cette jeunesse. C’est également promouvoir la participation politique des jeunes à travers l’accès à des postes de responsabilité. C’est pas parce qu’on est jeune, qu’on n'est pas expérimenté, qu’on n’est pas compétent. Au contraire, je pense qu’il y a des forme de promotion de la participation politique qu’il faudrait promouvoir, pour faire de sorte qu’on est un renouvellement générationnel au niveau de l’espace politique ».
Mamadou Dimé, enseignant chercheur, à la section de Sociologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis
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