
Qui des écoles privées ou des parents d’élèves lâchera du lest pour enfin mettre fin à leur différend concernant le paiement des mois sans prestation durant l’année académique 2019-2020 ? Les autorités n’ayant pas encore tranché de façon très claire cette affaire, la bataille se poursuit entre les deux parties dans certains établissements privés. Qu’ils soient laïcs ou confessionnels, ils sont unanimes à réclamer leur argent à de pauvres parents pressurisés par la crise. Une manière de dire que l’argent n’a pas de religion !
A l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, les cours ont déjà démarré. Du portail de l’établissement jusqu’à l’accueil, le protocole sanitaire est respecté scrupuleusement. Le gardien prélève la température des élèves avec un thermoflash. Cet exercice terminé, les élèves se désinfectent les mains avec du gel hydroélectrique avant de regagner les salles de classe. Le masque est naturellement de rigueur. « Laissez votre numéro de téléphone, je le transmettrai après à la directrice de l’établissement pour qu’on vous fixe un rendez-vous », nous dit un agent installé à l’accueil.
Une façon de nous éconduire malgré notre insistance. A l’Institution Notre Dame, c’est la grande affluence dans la grande cour de l’établissement, situé à quelques jets de pierre du ministère de l’Economie. A notre passage sur les lieux, la directrice, micro à la main, souhaitait une bonne rentrée à ses élèves. Elle informe que les cours s’arrêteront à 12h, ces deux premiers jours de la rentrée. Et que la rentrée effective sera fera lundi prochain. Pressée de partir au boulot après avoir inscrit sa fille, une parente d’élève informe que « nous avons payé les trois mois. L’école avait tenu une réunion avec les parents d’élèves à la veille de la rentrée (ndlr : celle des enseignants et des élèves) pour discuter du sujet. Nous avons trouvé un terrain d’entente à travers un consensus. Et la majeure partie des parent d’élèves ont accepté de payer les mois réclamés ».
Un autre parent d’élève confirme les propos de notre interlocutrice. Elle confie : « L’administration nous respecte beaucoup. Ce sont des cours très intéressants qui sont dispensés aux élèves. Il y a de la qualité et de l’excellence, une bonne pédagogie. C’est seulement que l’année dernière, à cause du Covid, les programmes n’ont pas pu être achevés pour les classes intermédiaires. Ma fille fait la première cette année. Nous ne sommes pas en conflit avec l’établissement. Concernant le paiement des mois d’avril, mai et juin, nous les avons payés ».
Le sit-in des parents d’élèves de la petite école protestante de Dieuppeul
A Dieuppeul, un groupe de parent d’élèves a pris possession de la devanture de la « Petite école protestante » où un sit-in est improvisé. « Non seulement nous vivons des moments très difficiles mais voilà que des écoles privées réclament trois mois de scolarité pour des cours qui n’ont pas été dispensés. Pis, elles font une rétention des bulletins de notes. Ce qui constitue un délit. Le 15 octobre dernier, nous avons tenu une rencontre avec la direction pour essayer de trouver un terrain d’entente. Hélas, la rencontre s’est terminée en queue de poisson. Ce jour-là, les deux bureaux avaient même proposé de couper la poire en deux pour participer à l’effort de solidarité. C’est-à-dire- payer un mois et demi, les 50 %. Et ensuite, après les inscriptions, selon un moratoire, payer le reste. Malgré tout, il n’y a pas eu de consensus. Parce que la direction est figée dans sa position. C’est la première fois que je vois une négociation entre deux parties ou l’une dit que c’est tout ou rien » déclare Mame Abdoulaye Camara, président de l’Association des parents d’élèves de la Petite école protestante de Dieuppeul.
Ces parents n’excluent pas de porter plainte contre la direction de l’école. Comme quoi, écoles catholiques ou protestantes, à l’heure de payer pour les parents, pas de charité chrétienne !
Le Témoin
A l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, les cours ont déjà démarré. Du portail de l’établissement jusqu’à l’accueil, le protocole sanitaire est respecté scrupuleusement. Le gardien prélève la température des élèves avec un thermoflash. Cet exercice terminé, les élèves se désinfectent les mains avec du gel hydroélectrique avant de regagner les salles de classe. Le masque est naturellement de rigueur. « Laissez votre numéro de téléphone, je le transmettrai après à la directrice de l’établissement pour qu’on vous fixe un rendez-vous », nous dit un agent installé à l’accueil.
Une façon de nous éconduire malgré notre insistance. A l’Institution Notre Dame, c’est la grande affluence dans la grande cour de l’établissement, situé à quelques jets de pierre du ministère de l’Economie. A notre passage sur les lieux, la directrice, micro à la main, souhaitait une bonne rentrée à ses élèves. Elle informe que les cours s’arrêteront à 12h, ces deux premiers jours de la rentrée. Et que la rentrée effective sera fera lundi prochain. Pressée de partir au boulot après avoir inscrit sa fille, une parente d’élève informe que « nous avons payé les trois mois. L’école avait tenu une réunion avec les parents d’élèves à la veille de la rentrée (ndlr : celle des enseignants et des élèves) pour discuter du sujet. Nous avons trouvé un terrain d’entente à travers un consensus. Et la majeure partie des parent d’élèves ont accepté de payer les mois réclamés ».
Un autre parent d’élève confirme les propos de notre interlocutrice. Elle confie : « L’administration nous respecte beaucoup. Ce sont des cours très intéressants qui sont dispensés aux élèves. Il y a de la qualité et de l’excellence, une bonne pédagogie. C’est seulement que l’année dernière, à cause du Covid, les programmes n’ont pas pu être achevés pour les classes intermédiaires. Ma fille fait la première cette année. Nous ne sommes pas en conflit avec l’établissement. Concernant le paiement des mois d’avril, mai et juin, nous les avons payés ».
Le sit-in des parents d’élèves de la petite école protestante de Dieuppeul
A Dieuppeul, un groupe de parent d’élèves a pris possession de la devanture de la « Petite école protestante » où un sit-in est improvisé. « Non seulement nous vivons des moments très difficiles mais voilà que des écoles privées réclament trois mois de scolarité pour des cours qui n’ont pas été dispensés. Pis, elles font une rétention des bulletins de notes. Ce qui constitue un délit. Le 15 octobre dernier, nous avons tenu une rencontre avec la direction pour essayer de trouver un terrain d’entente. Hélas, la rencontre s’est terminée en queue de poisson. Ce jour-là, les deux bureaux avaient même proposé de couper la poire en deux pour participer à l’effort de solidarité. C’est-à-dire- payer un mois et demi, les 50 %. Et ensuite, après les inscriptions, selon un moratoire, payer le reste. Malgré tout, il n’y a pas eu de consensus. Parce que la direction est figée dans sa position. C’est la première fois que je vois une négociation entre deux parties ou l’une dit que c’est tout ou rien » déclare Mame Abdoulaye Camara, président de l’Association des parents d’élèves de la Petite école protestante de Dieuppeul.
Ces parents n’excluent pas de porter plainte contre la direction de l’école. Comme quoi, écoles catholiques ou protestantes, à l’heure de payer pour les parents, pas de charité chrétienne !
Le Témoin
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