A l’ issue des travaux en vue de la rentrée scolaire prochaine, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep),a formulé quatre recommandations clefs destinées au nouveau régime.
La Cosydep invite d’emblée l’Etat à clarifier la commande politique pour la transformation annoncée du système éducatif. La clarification de la commande politique invite ainsi à tracer des lignes directrices claires pour des choix stratégiques pertinents», suggèrent les camarades de Cheikh Mbow. Poursuivant, la Cosydep invite l’Etat à privilégier une approche holistique et prospective dans le traitement des problématiques soulevées.
Quatre mois après l’investiture de Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal ou deux mois avant la première rentrée scolaire sous l’actuel régime, le Bureau du Conseil d’Administration (BCA) de la COSYDEP a tenu une session ordinaire en vue d’analyser le contexte et de formuler des recommandations. Par ailleurs, s’appuyant sur la consultation des antennes locales et sur plusieurs échanges avec le Ministère et les partenaires, le BCA qui salue l’accompagnement de l’achèvement de l’année tout en notant une baisse des taux de réussite au baccalauréat (50,50% cette année contre 51,54% en 2023) et au BFEM (73,94% cette année contre 76,30% en 2023), en attendant les résultats du CFEE.
Dans cette optique, le BCA suggère vivement que le capital humain, érigé en première priorité, bénéficie d’un fonds spécial pour adresser un défi récurrent identifié par les acteurs du secteur, au-delà du budget alloué à l’éducation mais aussi que la concertation, promue en règle de gouvernance, commande de privilégier d’une part, l’échange avec les partenaires avant de rendre publique certaines décisions sensibles et complexes et d’autre part de favoriser une réelle participation des jeunes dans la politique éducative.
Il y’a également la digitalisation intégrale, annoncée comme réforme majeure, permette d’enclencher la modernisation du secteur et d’assurer la diligence dans la délivrance des actes relatifs à la gestion des enseignants et à l’état civil ; On signale aussi que le souverainisme, affirmé comme orientation politique, considère l’éducation comme un terreau fertile pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, le financement endogène des demandes en éducation (petite enfance, alphabétisation, daara, formation professionnelle).
Le triptyque ‘‘Jub, Jubbal, Jubanti’’, adopté comme principe directeur, permette de corriger des injustices liées aux conditions de performance, d’inclusion, de sécurité, de salubrité et de protection des enfants mais aussi de renforcer les services publics (éducation publique, santé publique, transport public, habitat public, …).
Pour matérialiser ces principes et orientations, le BCA recommande de clarifier la commande politique pour la transformation annoncée du système éducatif.
Le nouveau régime opte-t-il pour une Refondation du système, une Réforme curriculaire, une Révision des programmes ? La réponse à cette question préjudicielle détermine le processus à mettre en œuvre.
En effet, la Refondation renvoie à la reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles. Elle est différente d’une Réforme qui consiste à adresser un aspect spécifique du système et d’une Révision de programmes qui est une opération de modification de certaines dispositions. La clarification de la commande politique invite ainsi à tracer des lignes directrices claires pour des choix stratégiques pertinents.
«L’introduction de l’anglais à l’Elémentaire, dès la rentrée scolaire, nécessite une réflexion profonde»
Cheikh Mbow et Cie notent, cependant, que la décision d’introduire l’anglais à l’école élémentaire, dès la rentrée scolaire d’octobre 2024, «nécessite une réflexion profonde».
La Cosydep propose, pour le troisième point, de «saisir l’opportunité des grandes vacances scolaires pour, à la fois, lancer le processus annoncé de transformation du système» et «développer des actions de mobilisation communautaire» en s’appuyant sur les conclusions des Assises de l’éducation, de la formation et de l’enseignement supérieur (Anef et Cnaes), l’offre programmatique du nouveau régime et les diverses contributions des partenaires.
Enfin, elle appelle à «garantir, dès à présent, les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire» en adressant «la résorption des déficits et la planification des besoins en personnels, en infrastructures, en équipements et supports ; l’affectation à temps des élèves en 6ème et en seconde mais aussi des élèves maitres et professeurs sortants des écoles de formation».
La Cosydep invite d’emblée l’Etat à clarifier la commande politique pour la transformation annoncée du système éducatif. La clarification de la commande politique invite ainsi à tracer des lignes directrices claires pour des choix stratégiques pertinents», suggèrent les camarades de Cheikh Mbow. Poursuivant, la Cosydep invite l’Etat à privilégier une approche holistique et prospective dans le traitement des problématiques soulevées.
Quatre mois après l’investiture de Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal ou deux mois avant la première rentrée scolaire sous l’actuel régime, le Bureau du Conseil d’Administration (BCA) de la COSYDEP a tenu une session ordinaire en vue d’analyser le contexte et de formuler des recommandations. Par ailleurs, s’appuyant sur la consultation des antennes locales et sur plusieurs échanges avec le Ministère et les partenaires, le BCA qui salue l’accompagnement de l’achèvement de l’année tout en notant une baisse des taux de réussite au baccalauréat (50,50% cette année contre 51,54% en 2023) et au BFEM (73,94% cette année contre 76,30% en 2023), en attendant les résultats du CFEE.
Dans cette optique, le BCA suggère vivement que le capital humain, érigé en première priorité, bénéficie d’un fonds spécial pour adresser un défi récurrent identifié par les acteurs du secteur, au-delà du budget alloué à l’éducation mais aussi que la concertation, promue en règle de gouvernance, commande de privilégier d’une part, l’échange avec les partenaires avant de rendre publique certaines décisions sensibles et complexes et d’autre part de favoriser une réelle participation des jeunes dans la politique éducative.
Il y’a également la digitalisation intégrale, annoncée comme réforme majeure, permette d’enclencher la modernisation du secteur et d’assurer la diligence dans la délivrance des actes relatifs à la gestion des enseignants et à l’état civil ; On signale aussi que le souverainisme, affirmé comme orientation politique, considère l’éducation comme un terreau fertile pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, le financement endogène des demandes en éducation (petite enfance, alphabétisation, daara, formation professionnelle).
Le triptyque ‘‘Jub, Jubbal, Jubanti’’, adopté comme principe directeur, permette de corriger des injustices liées aux conditions de performance, d’inclusion, de sécurité, de salubrité et de protection des enfants mais aussi de renforcer les services publics (éducation publique, santé publique, transport public, habitat public, …).
Pour matérialiser ces principes et orientations, le BCA recommande de clarifier la commande politique pour la transformation annoncée du système éducatif.
Le nouveau régime opte-t-il pour une Refondation du système, une Réforme curriculaire, une Révision des programmes ? La réponse à cette question préjudicielle détermine le processus à mettre en œuvre.
En effet, la Refondation renvoie à la reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles. Elle est différente d’une Réforme qui consiste à adresser un aspect spécifique du système et d’une Révision de programmes qui est une opération de modification de certaines dispositions. La clarification de la commande politique invite ainsi à tracer des lignes directrices claires pour des choix stratégiques pertinents.
«L’introduction de l’anglais à l’Elémentaire, dès la rentrée scolaire, nécessite une réflexion profonde»
Cheikh Mbow et Cie notent, cependant, que la décision d’introduire l’anglais à l’école élémentaire, dès la rentrée scolaire d’octobre 2024, «nécessite une réflexion profonde».
La Cosydep propose, pour le troisième point, de «saisir l’opportunité des grandes vacances scolaires pour, à la fois, lancer le processus annoncé de transformation du système» et «développer des actions de mobilisation communautaire» en s’appuyant sur les conclusions des Assises de l’éducation, de la formation et de l’enseignement supérieur (Anef et Cnaes), l’offre programmatique du nouveau régime et les diverses contributions des partenaires.
Enfin, elle appelle à «garantir, dès à présent, les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire» en adressant «la résorption des déficits et la planification des besoins en personnels, en infrastructures, en équipements et supports ; l’affectation à temps des élèves en 6ème et en seconde mais aussi des élèves maitres et professeurs sortants des écoles de formation».