Le Droit est une matière très subtile. Les textes sont souvent interprétés à base de subterfuges pour contourner les pièges de l'adversaire. Ce qui tend souvent à rendre les batailles juridiques longues et complexes. Les avocats du maire de Dakar Khalifa Sall semblent rompus à la tâche, en ce qui concerne les procédures. Depuis le début de cette affaire, Me Clédor Ciré Ly et ses collègues en ont fait voir de toutes les couleurs aux avocats de l'Etat. Ce mercredi, ils ont réussi à obtenir un nouveau renvoi du procès jusqu'au 23 janvier. Ils ont, par la même occasion agacé Mes Yérim Thiam et Cie.
Me Yérim Thiam, avocat de l'Etat : "Ils utilisent le dilatoire pour retarder le procès"
«Les avocats de la défense utilisent des manières dilatoires pour retarder le procès. Sur la question de la distribution de la copie du dossier, le tribunal a indiqué que toutes les parties ont reçu le dossier et que s’il y avait d’autres pièces dont ils avaient besoin, ils pouvaient aller les chercher. En ce qui concerne l’avis, le tribunal a estimé que c’est le seul argument sérieux de la défense. Apparemment, il y a eu quelques omissions qui vont être réparées d’ici le 23 janvier», confie Me Yérim Thiam.
L’avocat de l’Etat, de poursuivre, «nous estimons que M. Khalifa Sall a un agenda politique qu’il veut imposer au tribunal, il refuse d’être jugé sur le fond et nous, nous disons qu’il faut le juger sur le fond. Et, qu’on explique que les fonds qu’il a maniés ne sont pas des fonds politiques, que ces fonds sont détournés ».
Me Khassimou Touré avocats de la défense : «Il y aura des surprises dans cette affaire»
«Cette affaire allait être renvoyée parce que tout indiquait que ce dossier n’était pas en état. Ne nous pressons pas, nous sommes là pour la manifestation de la vérité et la vérité, le 23 juin elle jaillira. Nous n’avons pas peur d’entrer dans le fond des débats mais un dossier c’est la forme et le fond. Sur la forme, nous avons des choses à dire et au moment opportun, nous soulèverons des exceptions et le tribunal en tirera toutes les conséquences. Je précise, je persiste et je signe que y’aura bien des surprise dans cette affaire», déclare Me Khassimou Touré.
Il ajoute : «Nous n’avons pas peur du dossier. Aujourd’hui même, nous étions prêts à plaider mais comme nous le disons toujours, les droits de la défense doivent être respectés. Nous ne voulons pas que les droits de la défense s’arriment à un agenda caché ou voilé, nous, nous fonctionnons avec notre propre agenda, un agenda d’une bonne administration et d’une bonne gestion de la justice»
Me Yérim Thiam, avocat de l'Etat : "Ils utilisent le dilatoire pour retarder le procès"
«Les avocats de la défense utilisent des manières dilatoires pour retarder le procès. Sur la question de la distribution de la copie du dossier, le tribunal a indiqué que toutes les parties ont reçu le dossier et que s’il y avait d’autres pièces dont ils avaient besoin, ils pouvaient aller les chercher. En ce qui concerne l’avis, le tribunal a estimé que c’est le seul argument sérieux de la défense. Apparemment, il y a eu quelques omissions qui vont être réparées d’ici le 23 janvier», confie Me Yérim Thiam.
L’avocat de l’Etat, de poursuivre, «nous estimons que M. Khalifa Sall a un agenda politique qu’il veut imposer au tribunal, il refuse d’être jugé sur le fond et nous, nous disons qu’il faut le juger sur le fond. Et, qu’on explique que les fonds qu’il a maniés ne sont pas des fonds politiques, que ces fonds sont détournés ».
Me Khassimou Touré avocats de la défense : «Il y aura des surprises dans cette affaire»
«Cette affaire allait être renvoyée parce que tout indiquait que ce dossier n’était pas en état. Ne nous pressons pas, nous sommes là pour la manifestation de la vérité et la vérité, le 23 juin elle jaillira. Nous n’avons pas peur d’entrer dans le fond des débats mais un dossier c’est la forme et le fond. Sur la forme, nous avons des choses à dire et au moment opportun, nous soulèverons des exceptions et le tribunal en tirera toutes les conséquences. Je précise, je persiste et je signe que y’aura bien des surprise dans cette affaire», déclare Me Khassimou Touré.
Il ajoute : «Nous n’avons pas peur du dossier. Aujourd’hui même, nous étions prêts à plaider mais comme nous le disons toujours, les droits de la défense doivent être respectés. Nous ne voulons pas que les droits de la défense s’arriment à un agenda caché ou voilé, nous, nous fonctionnons avec notre propre agenda, un agenda d’une bonne administration et d’une bonne gestion de la justice»