Avocat des victimes, Me Assane Dioma Ndiaye a ainsi réagi à l’énoncé des intérêts civils dans le cadre du procès d’Hissein Habré. «La Chambre a retenu le principe de la réparation et elle a alloué un certain nombre de sommes aux victimes selon qu’elles soient des victimes de viol et d’esclavage sexuel ou de victimes directes ou indirectes », campe la robe noire. Toutefois, insiste le conseil, «mais c’est sur le plan des réparations collectives que la chambre n’a pas accédé à notre demande or ces réparations sont prévus par les statuts qui prévoient aussi bien des réparations pécuniaires que des réparations psychologiques voire des réhabilitations et des décisions comme condamnation de l’Etat du Tchad ou en tout cas des implantations de mémoriaux ou pour permettre aux victimes d’avoir des lieux pour prier, pour se recueillir. Et ça, c’est le propre des crimes contre l’humanité, crimes de tortures et génocide».
«Nous attendons d’avoir la décision pour savoir quelles motivations les a conduits à ne pas accorder ces réparation collectives et également nous allons nous concerter avec nos clients pour voir s’il y a lieu d’interjeter appel ou pas parce que seule la victime sait ce dont elle a souffert et ce qui peut exorciser son psycho – traumatisme», plaide Me Assane Dioma Ndiaye.
Selon lui, la décision appartient aux victimes. «Si elles estiment que cette réparation psychologique, cette réhabilitation par voie judiciaire extrêmement importante, il n’est pas exclue que nous faisions appel mais dans tous les cas, il ne pourrait s’agir que d’un appel partiel parce que sur le plan pécuniaire, nous avons obtenu satisfaction», dit-il.
Et de marteler : «Je dois dire que quand nous défendons des causes de cette nature, ce n’est pas seulement pour de l’argent, c’est également pour permettre à ces victimes qui sont sous le coup d’un syndrome psycho-traumatique, de pouvoir se refaire une vie, donc on ne pouvait pas nous limiter à ces réparations pécuniaires d’autant que les statuts prévoient ces types de réparations (psychologique et de réhabilitation) donc à partir de ce moment si on nous déboute, nous devons savoir au moins qu’est-ce qui a pu motiver cette décision. Avant d’indiquer: «C’est la raison pour laquelle, nous ne pouvons pas être satisfait à l’instant où nous parlons…».
Telle est la décision rendue ce vendredi matin dans le cadre des intérêts civils du procès d’Hissein Habré : Pour les victimes de viol et d’esclavage sexuel, la cour a alloué 20 millions de F CFA pour chaque victime. 15 millions pour chaque victime indirectes, de détention arbitraire, de crimes de guerre, les rescapés, les prisonniers de guerre. Et la chambre a alloué pour les victimes indirectes c’est-à-dire toutes les victimes qui ont perdu soit un mari soit un père, soit une épouse, un proche, la Cour a alloué 10 millions à chaque victime.
«Nous attendons d’avoir la décision pour savoir quelles motivations les a conduits à ne pas accorder ces réparation collectives et également nous allons nous concerter avec nos clients pour voir s’il y a lieu d’interjeter appel ou pas parce que seule la victime sait ce dont elle a souffert et ce qui peut exorciser son psycho – traumatisme», plaide Me Assane Dioma Ndiaye.
Selon lui, la décision appartient aux victimes. «Si elles estiment que cette réparation psychologique, cette réhabilitation par voie judiciaire extrêmement importante, il n’est pas exclue que nous faisions appel mais dans tous les cas, il ne pourrait s’agir que d’un appel partiel parce que sur le plan pécuniaire, nous avons obtenu satisfaction», dit-il.
Et de marteler : «Je dois dire que quand nous défendons des causes de cette nature, ce n’est pas seulement pour de l’argent, c’est également pour permettre à ces victimes qui sont sous le coup d’un syndrome psycho-traumatique, de pouvoir se refaire une vie, donc on ne pouvait pas nous limiter à ces réparations pécuniaires d’autant que les statuts prévoient ces types de réparations (psychologique et de réhabilitation) donc à partir de ce moment si on nous déboute, nous devons savoir au moins qu’est-ce qui a pu motiver cette décision. Avant d’indiquer: «C’est la raison pour laquelle, nous ne pouvons pas être satisfait à l’instant où nous parlons…».
Telle est la décision rendue ce vendredi matin dans le cadre des intérêts civils du procès d’Hissein Habré : Pour les victimes de viol et d’esclavage sexuel, la cour a alloué 20 millions de F CFA pour chaque victime. 15 millions pour chaque victime indirectes, de détention arbitraire, de crimes de guerre, les rescapés, les prisonniers de guerre. Et la chambre a alloué pour les victimes indirectes c’est-à-dire toutes les victimes qui ont perdu soit un mari soit un père, soit une épouse, un proche, la Cour a alloué 10 millions à chaque victime.
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