C’est sur la base des résultats du premier tour que le président de la République, Macky Sall s’est fondé pour imposer à ses partenaires, la répartition des postes des députés en perspective des élections législatives du 1er juillet prochain.
Vainqueur dans les départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Fatick, Matam, Kanel et Linguère, le 25 février dernier, lors du scrutin du premier tour, avec la coalition «Macky2012», le Chef de l’Etat s’est servi d’un tel baromètre, pour demander aux membres de la coalition «Benno Bokk Yaakar» de respecter la «logique» des urnes.
«Le scrutin au niveau départemental est dit majoritaire à un seul tour. Autrement dit, la liste qui est devant, rafle l’ensemble des députés. C’est le système dit de «raw gaddou». Si tu raw, tu prends tout (éclats de rires) », a rappelé le président de la République, sur les ondes de la RFM.
Partant d’un tel constat, Macky Sall confie : «J’ai dit à mes partenaires : “mais appliquons quand même le principe“. Parce que le «raw gaddou», ce n’est pas moi qui l’a inventé. Je l’ai trouvé ici. Au premier tour, chacun a gagné des départements. Nous aussi, en avons gagné. Peut-être que nous avons la chance de gagner les départements les plus importants, comme Dakar (sept députés), Pikine (six). Le reste, c’est deux députés comme Fatick, Matam, Kanel, Linguère, Guédiawaye. Ce sont là, les départements que notre coalition (Macky2012) a gagné. Donc normalement, ces départements doivent nous revenir. C’est logique !». Ce qui fait un nombre de 23 députés sur 90 de la liste départementale. Reste à savoir quelle position les membres de la coalition «Macky2012» vont-ils occuper sur la liste proportionnelle (nationale) où 60 postes sont à pourvoir ? Là, Macky Sall s’est juste contenter de rappeler le mode de scrutin.
«Le scrutin proportionnel national permet d’élire 60 députés. Autrement dit, chaque fois que vous avez le quotient électoral, c’est-à-dire le nombre de suffrages valablement exprimés divisé par le nombre de députés, -chaque fois que vous avez ce quotient-, ça fait un député. On procède ainsi jusqu’à la fin et on applique le système du plus fort reste.
C’est la répartition sur le plan national», a fait remarquer le président de la République qui compte sur une majorité à l’Assemblée nationale pour gouverner.
Abdoulaye THIAM (Sud quotidien)
Vainqueur dans les départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Fatick, Matam, Kanel et Linguère, le 25 février dernier, lors du scrutin du premier tour, avec la coalition «Macky2012», le Chef de l’Etat s’est servi d’un tel baromètre, pour demander aux membres de la coalition «Benno Bokk Yaakar» de respecter la «logique» des urnes.
«Le scrutin au niveau départemental est dit majoritaire à un seul tour. Autrement dit, la liste qui est devant, rafle l’ensemble des députés. C’est le système dit de «raw gaddou». Si tu raw, tu prends tout (éclats de rires) », a rappelé le président de la République, sur les ondes de la RFM.
Partant d’un tel constat, Macky Sall confie : «J’ai dit à mes partenaires : “mais appliquons quand même le principe“. Parce que le «raw gaddou», ce n’est pas moi qui l’a inventé. Je l’ai trouvé ici. Au premier tour, chacun a gagné des départements. Nous aussi, en avons gagné. Peut-être que nous avons la chance de gagner les départements les plus importants, comme Dakar (sept députés), Pikine (six). Le reste, c’est deux députés comme Fatick, Matam, Kanel, Linguère, Guédiawaye. Ce sont là, les départements que notre coalition (Macky2012) a gagné. Donc normalement, ces départements doivent nous revenir. C’est logique !». Ce qui fait un nombre de 23 députés sur 90 de la liste départementale. Reste à savoir quelle position les membres de la coalition «Macky2012» vont-ils occuper sur la liste proportionnelle (nationale) où 60 postes sont à pourvoir ? Là, Macky Sall s’est juste contenter de rappeler le mode de scrutin.
«Le scrutin proportionnel national permet d’élire 60 députés. Autrement dit, chaque fois que vous avez le quotient électoral, c’est-à-dire le nombre de suffrages valablement exprimés divisé par le nombre de députés, -chaque fois que vous avez ce quotient-, ça fait un député. On procède ainsi jusqu’à la fin et on applique le système du plus fort reste.
C’est la répartition sur le plan national», a fait remarquer le président de la République qui compte sur une majorité à l’Assemblée nationale pour gouverner.
Abdoulaye THIAM (Sud quotidien)
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