Ainsi, donc toutes les forces vives de la Nation sont en train de faire bloc contre Macky Sall. Dans cette lancée, le cadre de concertation des syndicats de l’enseignement, Cusems et Saesms décrète ce mardi 13 février à partir de 10 heures un débrayage suivi d’une assemblée générale d’établissements plus une marche silencieuse à Dakar. Dans le supérieur, le syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) a marqué son inquiétude sur le report de l’élection dès les premières heures de cette décision. Et dans un communiqué le syndicat du supérieur s’inquiétait déjà de cette décision. « Le SAES lance un appel solennel au Président de la République, à toute la classe politique, aux forces vives de la nation à mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération pour une élection présidentielle apaisée, libre et transparente dans les meilleurs délais », ont fait savoir les enseignants du supérieur.
Le secteur du commerce, également compte rejoindre cette vague de contestations. Puisque les commerçants et opérateurs économiques comptent paralyser leur secteur les lundi 20 et mardi 21 février. Et ils appellent tous les acteurs à observer ce mot d’ordre. Il est également appelé à une journée ville morte dans les prochains.
Dans un cadre plus général, la société civile sénégalaise se mobilise face au report de l’élection présidentielle. «A présent, j’attends le Conseil constitutionnel qu’il prenne ses responsabilités, parce que le Conseil a l’habitude de se déclarer incompétent à chaque fois qu’il s’est agi de contrôler la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle. J’espère que cette fois-ci, au moins, puisque c’est l’avenir de notre pays qui en jeu, le Conseil déclarera inconstitutionnelle cette loi », déclarait le professeur de droit Babacar Guèye sur les ondes de RFI dès les premières heures du report de l’élection.
Dans la mêlée les artistes Youssou Ndour et Didier Awadi ont émis leurs avis sur cette décision. Le premier s’exprimait ainsi face à cette décision, « nos rendez-vous démocratiques s'imposent à nous tous et le peuple souverain sera le dernier juge ». Le second beaucoup plus prolixe sur le sujet avait exprimé son amertume concernant cette décision. Ainsi, confiait Didier Awadi, « là, on est vraiment tous groggy. On a suivi la tragi-comédie à l’Assemblée nationale. J’ai vu des gens à l’Assemblée nationale qui étaient censés nous expliquer pourquoi il fallait reporter, j’ai écouté du début à la fin, je n’ai rien compris. Je pense qu’aucun des Sénégalais n’a compris ».
De plus en plus, Macky Sall est isolé dans cette décision de report de l’élection présidentielle. Le président Sall n’est ménagé par aucun groupe de pression. Les condamnations et pressions fusent de partout pour le faire fléchir. Des organisations très discrètes sont parfois (comme la ligue des imams et prédicateurs) sorties dans les médias pour se dresser contre le report de l’élection présidentielle. Ce mardi, l’autorité préfectorale de Dakar a interdit la marche prévue par la plateforme sociale.
Le secteur du commerce, également compte rejoindre cette vague de contestations. Puisque les commerçants et opérateurs économiques comptent paralyser leur secteur les lundi 20 et mardi 21 février. Et ils appellent tous les acteurs à observer ce mot d’ordre. Il est également appelé à une journée ville morte dans les prochains.
Dans un cadre plus général, la société civile sénégalaise se mobilise face au report de l’élection présidentielle. «A présent, j’attends le Conseil constitutionnel qu’il prenne ses responsabilités, parce que le Conseil a l’habitude de se déclarer incompétent à chaque fois qu’il s’est agi de contrôler la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle. J’espère que cette fois-ci, au moins, puisque c’est l’avenir de notre pays qui en jeu, le Conseil déclarera inconstitutionnelle cette loi », déclarait le professeur de droit Babacar Guèye sur les ondes de RFI dès les premières heures du report de l’élection.
Dans la mêlée les artistes Youssou Ndour et Didier Awadi ont émis leurs avis sur cette décision. Le premier s’exprimait ainsi face à cette décision, « nos rendez-vous démocratiques s'imposent à nous tous et le peuple souverain sera le dernier juge ». Le second beaucoup plus prolixe sur le sujet avait exprimé son amertume concernant cette décision. Ainsi, confiait Didier Awadi, « là, on est vraiment tous groggy. On a suivi la tragi-comédie à l’Assemblée nationale. J’ai vu des gens à l’Assemblée nationale qui étaient censés nous expliquer pourquoi il fallait reporter, j’ai écouté du début à la fin, je n’ai rien compris. Je pense qu’aucun des Sénégalais n’a compris ».
De plus en plus, Macky Sall est isolé dans cette décision de report de l’élection présidentielle. Le président Sall n’est ménagé par aucun groupe de pression. Les condamnations et pressions fusent de partout pour le faire fléchir. Des organisations très discrètes sont parfois (comme la ligue des imams et prédicateurs) sorties dans les médias pour se dresser contre le report de l’élection présidentielle. Ce mardi, l’autorité préfectorale de Dakar a interdit la marche prévue par la plateforme sociale.
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