Le projet de report des élections Législatives jusqu’en 2024 du pouvoir, annoncé par le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, fait sortir le camp de Khalifa Ababacar Sall de ses gongs. Moussa Taye, porte-parole et Conseiller politique de l’ex-édile de Dakar qualifie ladite décision de « dramatique ».
« Ce qui se passe actuellement est à la limite dramatique. Si ce n’est le président de la République qui s’illustre par des décisions inopportunes, c’est son homme lige qui s’y prend. La manière d’aborder cette réforme montre suffisamment, au-delà des implications techniques, qu’elle est néfaste et dangereuse pour la stabilité du Sénégal », réplique Moussa Taye. Avant de se questionner : « Comment peut-on envisager le report d’élections qui doivent se tenir en 2022 alors que nous sommes au début de 2019 ? »
Très en verve, le Conseiller politique de Khalifa Ababacar Sall d’ajouter : « L’enseignement que j’en tire est que le président Sall a fini de prouver qu’il ne respecte rien ni personne. Il n’a aucune considération pour ses partisans et ses alliés, qui sont tous pris au dépourvu et n’ont d’autres choix que de suivre la marche imposée. Son mépris pour le peuple s’explique difficilement, pour quelqu’un qui prétend être légitiment élu ».
« En tout état de cause, conclut-il, nous devons rester vigilants, car nous apercevons d’ores et déjà les prémices d’un autoritarisme débridé ».
« Ce qui se passe actuellement est à la limite dramatique. Si ce n’est le président de la République qui s’illustre par des décisions inopportunes, c’est son homme lige qui s’y prend. La manière d’aborder cette réforme montre suffisamment, au-delà des implications techniques, qu’elle est néfaste et dangereuse pour la stabilité du Sénégal », réplique Moussa Taye. Avant de se questionner : « Comment peut-on envisager le report d’élections qui doivent se tenir en 2022 alors que nous sommes au début de 2019 ? »
Très en verve, le Conseiller politique de Khalifa Ababacar Sall d’ajouter : « L’enseignement que j’en tire est que le président Sall a fini de prouver qu’il ne respecte rien ni personne. Il n’a aucune considération pour ses partisans et ses alliés, qui sont tous pris au dépourvu et n’ont d’autres choix que de suivre la marche imposée. Son mépris pour le peuple s’explique difficilement, pour quelqu’un qui prétend être légitiment élu ».
« En tout état de cause, conclut-il, nous devons rester vigilants, car nous apercevons d’ores et déjà les prémices d’un autoritarisme débridé ».