Initialement prévues le 1er décembre 2019, les élections départementales et municipales vont se tenir au plus tard le 28 mars 2021, a informé le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, à travers un communiqué. Mais cet report des élections n’a pas manqué d’offusquer l’ex-ministre conseiller du Président Macky Sall, Moustapha Diakhaté. Sur sa page Facebook, M. Diakhaté a qualifié cette décision du ministre de « violation d’un principe électif ».
« La classe politique, de tout bord, vient encore une fois de montrer le peu de respect qu’elle accorde au suffrage des Sénégalais. En prorogeant les mandats locaux et en désignant par ricochet les Exécutifs municipaux et départementaux, les participants du dialogue politique violent allègrement le principe électif consubstantiel à la démocratie représentative. »
Car pour l'ancien parlementaire, « c’est dommage qu’en 59 ans d’indépendance le Sénégal a foulé aux pieds depuis 35 ans le calendrier des élections locales et le principe électif qui sont pourtant consubstantiels à la démocratie représentative », poursuit-il, concluant ainsi, qu’en « démocratie locale il ne saurait y avoir de collectivités territoriales légitimes sans élection », a-t-il écrit.
« La classe politique, de tout bord, vient encore une fois de montrer le peu de respect qu’elle accorde au suffrage des Sénégalais. En prorogeant les mandats locaux et en désignant par ricochet les Exécutifs municipaux et départementaux, les participants du dialogue politique violent allègrement le principe électif consubstantiel à la démocratie représentative. »
Car pour l'ancien parlementaire, « c’est dommage qu’en 59 ans d’indépendance le Sénégal a foulé aux pieds depuis 35 ans le calendrier des élections locales et le principe électif qui sont pourtant consubstantiels à la démocratie représentative », poursuit-il, concluant ainsi, qu’en « démocratie locale il ne saurait y avoir de collectivités territoriales légitimes sans élection », a-t-il écrit.