Il est 14 heures dans le voisinage de la gendarmerie de la foire. Sous l’exaltation des bruits des marchands ambulants qui déballent leurs marchandises, Madame Mbaye, pain à la main, revenant de la boutique étale son angoisse face à la situation.
« Comme chaque année, je renforce la surveillance sur mes enfants durant tous les 12 jours de la tenue de la foire », renseigne la mère de famille qui poursuit «c’est mon mari qui amène tous les matins et soirs nos enfants jusque dans la cour de leur école, et les ramener à la descente».
C’est pour « parer à d’éventuels accidents de voiture ou d’actes de personnes malintentionnées qui ne viennent à la foire que pour faire du banditisme ou même chercher des enfants» que Madame Mbaye explique ses actes.
A quelques pas de là, à la station Shell non loin de la foire, Mansour Mbaye Faye et Birame Ndiaye détaillent leur calvaire. Si pour le premier l’organisation de la foire « nous expose à tous les dangers et l’insécurité hante le sommeil des riverains durant 12jours», le second, en tenue de sportif déplore que «même après la date fixée pour la fin de l’édition, certains prolongent leur séjour».
Les deux jeunes, la vingtaine dépassée, soutiennent que leur sécurité est fortement menacée dans un quartier qui a perdu sa quiétude. En cette 20ème édition de la foire, les nuits sont agitées que les jours selon les habitants de cette localité.
«On ne dort plus la nuit à cause des bruits des voitures et des visiteurs le jour», confie Abdoulaye Fall. Trouvé devant une boutique, Ousmane dit Ouzin dit effrayé pendant la nuit par les va-et-vient des pas des passants.
« Surtout des fois quand je vois un groupe de personnes regroupées à l’angle de notre quartier», ajoute-t-il avant de regretter que «c’est une occasion que les travailleuses de sexe saisissent pour se faire des affaires».
« Malheureusement, la majorité d’entre elles, au lieu d’amener leurs clients dans leur chambre ou à l’hôtel, préfèrent satisfaire leur sale besogne contre les murs ou dans des maisons inhabitées, tard dans la nuit», fustige-t-il. Avec les nombreux cas d’enlèvement d’enfants, d’agression, de viol…, « le gouvernement doit renforcer le dispositif sécuritaire, pendant le jour et surtout la nuit aux abords et dans les quartiers qui environnent la foire », interpelle la jeune étudiante Astou Fall.
Pour le moment les activités suivent leur cours normal à la foire et l’affluence continue. Toutefois, les riverains devront prendre leur mal en patience et attendre le 12 décembre pour espérer renouer avec la tranquillité.
« Comme chaque année, je renforce la surveillance sur mes enfants durant tous les 12 jours de la tenue de la foire », renseigne la mère de famille qui poursuit «c’est mon mari qui amène tous les matins et soirs nos enfants jusque dans la cour de leur école, et les ramener à la descente».
C’est pour « parer à d’éventuels accidents de voiture ou d’actes de personnes malintentionnées qui ne viennent à la foire que pour faire du banditisme ou même chercher des enfants» que Madame Mbaye explique ses actes.
A quelques pas de là, à la station Shell non loin de la foire, Mansour Mbaye Faye et Birame Ndiaye détaillent leur calvaire. Si pour le premier l’organisation de la foire « nous expose à tous les dangers et l’insécurité hante le sommeil des riverains durant 12jours», le second, en tenue de sportif déplore que «même après la date fixée pour la fin de l’édition, certains prolongent leur séjour».
Les deux jeunes, la vingtaine dépassée, soutiennent que leur sécurité est fortement menacée dans un quartier qui a perdu sa quiétude. En cette 20ème édition de la foire, les nuits sont agitées que les jours selon les habitants de cette localité.
«On ne dort plus la nuit à cause des bruits des voitures et des visiteurs le jour», confie Abdoulaye Fall. Trouvé devant une boutique, Ousmane dit Ouzin dit effrayé pendant la nuit par les va-et-vient des pas des passants.
« Surtout des fois quand je vois un groupe de personnes regroupées à l’angle de notre quartier», ajoute-t-il avant de regretter que «c’est une occasion que les travailleuses de sexe saisissent pour se faire des affaires».
« Malheureusement, la majorité d’entre elles, au lieu d’amener leurs clients dans leur chambre ou à l’hôtel, préfèrent satisfaire leur sale besogne contre les murs ou dans des maisons inhabitées, tard dans la nuit», fustige-t-il. Avec les nombreux cas d’enlèvement d’enfants, d’agression, de viol…, « le gouvernement doit renforcer le dispositif sécuritaire, pendant le jour et surtout la nuit aux abords et dans les quartiers qui environnent la foire », interpelle la jeune étudiante Astou Fall.
Pour le moment les activités suivent leur cours normal à la foire et l’affluence continue. Toutefois, les riverains devront prendre leur mal en patience et attendre le 12 décembre pour espérer renouer avec la tranquillité.
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