Sa nouvelle coiffure qui prend part au décor des préparatifs de la korité ne fait pourtant pas d’Angélique Boubane une musulmane. Trouvée dans une pharmacie sise aux HLM, la jeune femme délicatement habillée d’un pagne et d’un haut est chrétienne, mais ne compte pas passer incognito le jour j. La fête, elle en fait son affaire et avec ses proches musulmans. « Moi, je n’ai que des copines musulmanes donc je vis pleinement cette fête. J’ai de nouvelles tresses et une nouvelle tenue », se réjouit-elle, tout en exhibant fièrement sa nouvelle coiffure d’un hochement volontaire de la tête. Outre l’aspect esthétique, Angélique n’oublie pas les repas qui occupent une place de choix dans cette Korité. « Mes copines me servent toutes des mets et le soir je sors avec elle », confie-t-elle avant de s’écrier « vive le dialogue islamo-chrétien ! »
Sur la route qui mène vers les HLM, Brigitte Sarr attend tranquillement le bus. La cinquantaine approchée, le sourire aux lèvres qui laisse paraître ses belles dents blanches, la dame de teint noir moulée dans un wax rouge et noir assorti d’un sac a également la tête à la fête. « L’approche de cette fête, je la vis comme d’habitude », fait-elle savoir. Néanmoins, Brigitte s’inquiète de la conjoncture qui selon elle, peut changer le visage de la korité. « En tout cas, d’après ce que disent mes collègues au travail je ne pense pas qu’elle sera aussi belle que l’année passée car la situation financière du pays est précaire », se plaint-elle avant de filer dans le bus qu’elle attendait.
Jean Michel nourrit les mêmes craintes que Mme Sarr. En chemise blanche et jean bleu, le jeune homme qui s’apprête à regagner sa voiture estime que la fête serait plus belle dans un contexte financier différent de celui actuel. « Je pense que cette Korité ne sera pas assez belle car les poches sont vides. D’ailleurs j’habite juste à côté du marché HLM, mais l’effervescence qu’on y sentait d’antan n’est pas présente cette année », regrette-il.
Sur la route qui mène vers les HLM, Brigitte Sarr attend tranquillement le bus. La cinquantaine approchée, le sourire aux lèvres qui laisse paraître ses belles dents blanches, la dame de teint noir moulée dans un wax rouge et noir assorti d’un sac a également la tête à la fête. « L’approche de cette fête, je la vis comme d’habitude », fait-elle savoir. Néanmoins, Brigitte s’inquiète de la conjoncture qui selon elle, peut changer le visage de la korité. « En tout cas, d’après ce que disent mes collègues au travail je ne pense pas qu’elle sera aussi belle que l’année passée car la situation financière du pays est précaire », se plaint-elle avant de filer dans le bus qu’elle attendait.
Jean Michel nourrit les mêmes craintes que Mme Sarr. En chemise blanche et jean bleu, le jeune homme qui s’apprête à regagner sa voiture estime que la fête serait plus belle dans un contexte financier différent de celui actuel. « Je pense que cette Korité ne sera pas assez belle car les poches sont vides. D’ailleurs j’habite juste à côté du marché HLM, mais l’effervescence qu’on y sentait d’antan n’est pas présente cette année », regrette-il.
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