Ce fut la surprise générale. En effet, il suffit de monter dans le minibus pour le constater. Et nombreux ont été ceux ou celles qui sont descendus, après avoir été mis au parfum de ladite décision.
Vers 9 heures à l’arrêt de la ligne 35. Les passagers, la mine renfrognée n’en revenaient pas. « C’est pas possible. Il fallait nous le dire et le signaler ; quand vous prenez une telle décision, il faut faire des communiqués », s’indigne A. Fall. Pour lui, rien qu’à rallier Ngor, il lui faut payer 300 FCFA au lieu des 225 FCFA habituels. L’entrée en vigueur d’une nouvelle montée du prix du ticket s’explique selon l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU) par des hausses répétées du prix du carburant. « Concernant l’augmentation du carburant aujourd’hui qui coûte 825 FCFA contrairement au début du projet où il coûtait 396 FCFA. Donc nous on a un problème d’exploitation et cela a répercuté sur nos revenues et on est obligés de réaménager les tarifs », a renseigné au micro de la RFM, le secrétaire général d’AFTU, Djiby Ndiaye.
Toutefois un tour effectué dans les minibus TATA a permis de constater ce que cette augmentation du tarif a occasionné. Certains clients n’ont pas manqué de faire part de leur indignation et ont même tenté de refuser de se conformer à cette nouvelle mesure. « Ce n’est pas sérieux. Il faut aviser les gens. Vos feuilles collés sur le bord des fenêtres ne signifient rien », tonne cette jeune fille, visiblement affectée par la mesure. Et le bus Tata était sens dessus dessous. Chacun y allait de sa propre analyse. « Nous avions prévu les clients depuis. A savoir que l’augmentation serait effective dès vendredi. Et c’est à eux de comprendre aussi », indique le receveur.
Moussa Sakho, receveur au niveau de la ligne 64 pense que les clients doivent faire des efforts. « Nous avons-nous aussi une famille. Et on entend du n’importe quoi. Certains vont même jusqu’à nous lancer des quolibets », déplore-t-il. Dans une autre ligne, le débat fait rage. « Il faut que les responsables diminuent les tarifs. Vues les conditions difficiles, on ne sait plus à quel saint se vouer. Les denrées, le transport, tout est devenu compliqué », fait remarquer ce vieux, assis juste à l’entrée. Doudou Sarr lui, a refusé de payer le ticket et a préféré payer le ticket par rapport au tarif initial. Pour la ligne 59 qui dessert Yeumbeul au stade Léopold Sédar Senghor, d’aucuns, malgré la surprise ont préféré s’acquitter du ticket, en ne pipant mot.
Ainsi, le débat fait rage. Tous prient pour que les choses s’améliorent. Et de s’interroger sur la situation du pays. « Où va-t-on » ?
Vers 9 heures à l’arrêt de la ligne 35. Les passagers, la mine renfrognée n’en revenaient pas. « C’est pas possible. Il fallait nous le dire et le signaler ; quand vous prenez une telle décision, il faut faire des communiqués », s’indigne A. Fall. Pour lui, rien qu’à rallier Ngor, il lui faut payer 300 FCFA au lieu des 225 FCFA habituels. L’entrée en vigueur d’une nouvelle montée du prix du ticket s’explique selon l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU) par des hausses répétées du prix du carburant. « Concernant l’augmentation du carburant aujourd’hui qui coûte 825 FCFA contrairement au début du projet où il coûtait 396 FCFA. Donc nous on a un problème d’exploitation et cela a répercuté sur nos revenues et on est obligés de réaménager les tarifs », a renseigné au micro de la RFM, le secrétaire général d’AFTU, Djiby Ndiaye.
Toutefois un tour effectué dans les minibus TATA a permis de constater ce que cette augmentation du tarif a occasionné. Certains clients n’ont pas manqué de faire part de leur indignation et ont même tenté de refuser de se conformer à cette nouvelle mesure. « Ce n’est pas sérieux. Il faut aviser les gens. Vos feuilles collés sur le bord des fenêtres ne signifient rien », tonne cette jeune fille, visiblement affectée par la mesure. Et le bus Tata était sens dessus dessous. Chacun y allait de sa propre analyse. « Nous avions prévu les clients depuis. A savoir que l’augmentation serait effective dès vendredi. Et c’est à eux de comprendre aussi », indique le receveur.
Moussa Sakho, receveur au niveau de la ligne 64 pense que les clients doivent faire des efforts. « Nous avons-nous aussi une famille. Et on entend du n’importe quoi. Certains vont même jusqu’à nous lancer des quolibets », déplore-t-il. Dans une autre ligne, le débat fait rage. « Il faut que les responsables diminuent les tarifs. Vues les conditions difficiles, on ne sait plus à quel saint se vouer. Les denrées, le transport, tout est devenu compliqué », fait remarquer ce vieux, assis juste à l’entrée. Doudou Sarr lui, a refusé de payer le ticket et a préféré payer le ticket par rapport au tarif initial. Pour la ligne 59 qui dessert Yeumbeul au stade Léopold Sédar Senghor, d’aucuns, malgré la surprise ont préféré s’acquitter du ticket, en ne pipant mot.
Ainsi, le débat fait rage. Tous prient pour que les choses s’améliorent. Et de s’interroger sur la situation du pays. « Où va-t-on » ?
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