Touba, 06 novembre 2017. Deux jours séparent les millions de pèlerins qui affluent de partout dans le monde, à la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme. L'affluence exceptionnelle enregistrée chaque année draine tous les acteurs du secteur économique national et même international. A l'instar des banques, opérateurs de téléphonie mobile, grossistes en alimentation générale..., les pharmacies établies dans la cité religieuses ne laissent pas passer l'occasion pour réaliser des chiffres d'affaires records, le temps du Magal.
Pas loin de la Grande Mosquée, dans le quartier de "Gare Bou Ndaw" le Docteur Mor Seck gère une pharmacie du même nom. Il a déjà pris toutes les dispositions pour répondre à la forte demande des clients. Mais comme chaque année, il sait qu'il ne pourra pas empêcher la rupture de certains produits, très prisés par les résidents et autres pèlerins. "Cela va de soi, en période de Magal, la demande est incontrôlable. On a beau prendre toutes les dispositions, certains produits sont tellement demandés qu'il y a forcément rupture. Mais c'est le voeu de tout vendeur d'épuiser son stock de marchandise", dit-il.
Le Docteur en pharmacie, déjà très débordé en cette avant-veille de Magal, ne le cache pas. Son chiffre d'affaires annuel est doublé en trois jours, durant la période commémorative du départ en exil de Serigne Touba. "Le Magal de Touba est un moment très spécial pour tout vendeur, pas seulement pour les pharmaciens. Toute la ville devient le centre des affaires du pays. Moi, par exemple je peux doubler mon chiffre d'affaires en deux ou trois jours. C'est incroyable", se confie-t-il.
Plus loin, à trois kilomètres de "Gare Bou Ndaw", la Pharmacie Serigne Bara, sise sur la route de Dahra Djolof est dans les dispositions pour s'adapter au contexte, en termes d'approvisionnement. Le Docteur Arona Diakhité et ses employés reçoivent un nouvel arrivage de médicaments. Les cartons de médocs pullulent sur le perron d'une pièce contigüe à la pharmacie proprement dite. Certains d'entre ces cartons sont déjà vidés de la moitié de leur contenu pour renforcer les étagères qui se vident au fil des heures. "Cela ne s'arrête jamais à cette période. Les gens viennent et reviennent. La rupture de certains produits est inévitable du fait de la très forte demande. Imaginez que j'arrive à tripler mon chiffre d'affaires pendant le Magal. C'est une chose incroyable", s'émeu-il.
"Vous pouvez fermer votre pharmacie toute l'année et se frotter les mains en deux jours"
Même son de cloche dans les trois autres pharmacies visitées entre Darou Khoudoss et Dianatoul Mahwa. "Touba est une grande ville en termes de démographie. D'habitude le commerce de médicaments marche très fort. Mais ce qui se passe en période de Magal dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Vous pouvez fermer votre pharmacie toute l'année et se frotter les mains en l'espace de deux jours de réouverture", s'excite ce vendeur trouvé dans une pharmacie à Darou Khoudoss et qui, en l'absence de son patron, n'a pas voulu dévoiler son identité.
Avec une forte affluence constatée à 48 heures du Magal, les pharmaciens de Touba sont quasiment sûrs de profiter encore une fois de l'événement pour se remplir les caisses.
Pas loin de la Grande Mosquée, dans le quartier de "Gare Bou Ndaw" le Docteur Mor Seck gère une pharmacie du même nom. Il a déjà pris toutes les dispositions pour répondre à la forte demande des clients. Mais comme chaque année, il sait qu'il ne pourra pas empêcher la rupture de certains produits, très prisés par les résidents et autres pèlerins. "Cela va de soi, en période de Magal, la demande est incontrôlable. On a beau prendre toutes les dispositions, certains produits sont tellement demandés qu'il y a forcément rupture. Mais c'est le voeu de tout vendeur d'épuiser son stock de marchandise", dit-il.
Le Docteur en pharmacie, déjà très débordé en cette avant-veille de Magal, ne le cache pas. Son chiffre d'affaires annuel est doublé en trois jours, durant la période commémorative du départ en exil de Serigne Touba. "Le Magal de Touba est un moment très spécial pour tout vendeur, pas seulement pour les pharmaciens. Toute la ville devient le centre des affaires du pays. Moi, par exemple je peux doubler mon chiffre d'affaires en deux ou trois jours. C'est incroyable", se confie-t-il.
Plus loin, à trois kilomètres de "Gare Bou Ndaw", la Pharmacie Serigne Bara, sise sur la route de Dahra Djolof est dans les dispositions pour s'adapter au contexte, en termes d'approvisionnement. Le Docteur Arona Diakhité et ses employés reçoivent un nouvel arrivage de médicaments. Les cartons de médocs pullulent sur le perron d'une pièce contigüe à la pharmacie proprement dite. Certains d'entre ces cartons sont déjà vidés de la moitié de leur contenu pour renforcer les étagères qui se vident au fil des heures. "Cela ne s'arrête jamais à cette période. Les gens viennent et reviennent. La rupture de certains produits est inévitable du fait de la très forte demande. Imaginez que j'arrive à tripler mon chiffre d'affaires pendant le Magal. C'est une chose incroyable", s'émeu-il.
"Vous pouvez fermer votre pharmacie toute l'année et se frotter les mains en deux jours"
Même son de cloche dans les trois autres pharmacies visitées entre Darou Khoudoss et Dianatoul Mahwa. "Touba est une grande ville en termes de démographie. D'habitude le commerce de médicaments marche très fort. Mais ce qui se passe en période de Magal dépasse tout ce qu'on peut imaginer. Vous pouvez fermer votre pharmacie toute l'année et se frotter les mains en l'espace de deux jours de réouverture", s'excite ce vendeur trouvé dans une pharmacie à Darou Khoudoss et qui, en l'absence de son patron, n'a pas voulu dévoiler son identité.
Avec une forte affluence constatée à 48 heures du Magal, les pharmaciens de Touba sont quasiment sûrs de profiter encore une fois de l'événement pour se remplir les caisses.
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