La mosquée de l’unité 03 des Parcelles Assainies située à quelques mètres seulement du poste de santé affiche un nouveau visage depuis dimanche dernier. Les fidèles ont opéré un nettoiement en vue de préparer les « nafila » (prières) qui rythmeront tous les soirs la mosquée tout au long du mois béni de Ramadan.
Oustaz Abdoul Aziz, un habitué du lieu saint reconnu pour sa dévotion s’exprime sur la teneur de ce mois : « l’hôte que nous attendons est un cadeau du ciel. C’est un mois plein de grâce durant lequel il est conseillé de multiplier les bienfaits car la récompense du Seigneur y est immense. Tout en enseignant que le Ramadan constitue le quatrième des cinq piliers de l’Islam ».
Il n’a pas manqué de rappeler que le jeûne est une vieille tradition qui existait bien avant l’arrivée du Prophète (PSL). Abdoul Aziz fait remarquer que « si Dieu a ordonné aux musulmans de se passer de manger et de boire, c’est pour que ces derniers reconnaissent leur créateur à travers cette dure épreuve » car poursuit-il « la faim est un moyen efficace pour la croyance à l’au-delà et les personnes riches auront l’occasion de connaître la souffrance et la misère des pauvres ».
Au Sénégal, ce mois est bizarrement un mois de fortes dépenses. Au marché « Gueule Tapée » à quelques encablures de la « Case » des Parcelles assainies c’est comme si on constatait un plus de marchandage. Un propriétaire de magasin (dattes, lait, café, bissap) pris d’assaut par les clients, avance que ces produits restent les plus usités en cette période de veille de Ramadan. Face à la cherté de la vie, une cliente affirme « c’est dur bien sûr parce qu’on dépense plus pendant le ramadan qu’en temps normal mais Dieu est grand car même si l’argent fait défaut on fera tout pour satisfaire nos maris ainsi que nos enfants sur le plan alimentaire après une dure journée sans manger ».
Seulement les préoccupations ne sont pas les mêmes. L’habillement revient toujours dans les discussions durant ce mois. Déguène et Marie, jeunes filles âgées respectivement de 22 et 23ans habillées sexy et rencontrées aux alentours du marché posent le débat. « Les jeans et les body seront rangés jusqu’à la fin du saint mois car je suis musulmane et même si je ne jeûne pas tout le mois aussi je ne veux pas perturber le ramadan des autres avec des tenues sexy », lance Déguène. Là où son amie précise « moi,même si je suis réputée avec l’habillement sexy je respecte l’Islam et je vais mettre des « meulfeu »durant tout le mois ». Autres temps autres mœurs, un jeune homme de 29 ans du nom de Laye explique lui que « ce sera difficile mais je ne compte pas voir ma copine pendant le mois béni car le ramadan exige la piété. Le contact sera ainsi assuré par le téléphone et s’il y a risque de se voir ce sera sur invitation au ndogou et je pense que ceci n’est pas très grave » dit-il en laissant échapper un sourire.
Oustaz Abdoul Aziz, un habitué du lieu saint reconnu pour sa dévotion s’exprime sur la teneur de ce mois : « l’hôte que nous attendons est un cadeau du ciel. C’est un mois plein de grâce durant lequel il est conseillé de multiplier les bienfaits car la récompense du Seigneur y est immense. Tout en enseignant que le Ramadan constitue le quatrième des cinq piliers de l’Islam ».
Il n’a pas manqué de rappeler que le jeûne est une vieille tradition qui existait bien avant l’arrivée du Prophète (PSL). Abdoul Aziz fait remarquer que « si Dieu a ordonné aux musulmans de se passer de manger et de boire, c’est pour que ces derniers reconnaissent leur créateur à travers cette dure épreuve » car poursuit-il « la faim est un moyen efficace pour la croyance à l’au-delà et les personnes riches auront l’occasion de connaître la souffrance et la misère des pauvres ».
Au Sénégal, ce mois est bizarrement un mois de fortes dépenses. Au marché « Gueule Tapée » à quelques encablures de la « Case » des Parcelles assainies c’est comme si on constatait un plus de marchandage. Un propriétaire de magasin (dattes, lait, café, bissap) pris d’assaut par les clients, avance que ces produits restent les plus usités en cette période de veille de Ramadan. Face à la cherté de la vie, une cliente affirme « c’est dur bien sûr parce qu’on dépense plus pendant le ramadan qu’en temps normal mais Dieu est grand car même si l’argent fait défaut on fera tout pour satisfaire nos maris ainsi que nos enfants sur le plan alimentaire après une dure journée sans manger ».
Seulement les préoccupations ne sont pas les mêmes. L’habillement revient toujours dans les discussions durant ce mois. Déguène et Marie, jeunes filles âgées respectivement de 22 et 23ans habillées sexy et rencontrées aux alentours du marché posent le débat. « Les jeans et les body seront rangés jusqu’à la fin du saint mois car je suis musulmane et même si je ne jeûne pas tout le mois aussi je ne veux pas perturber le ramadan des autres avec des tenues sexy », lance Déguène. Là où son amie précise « moi,même si je suis réputée avec l’habillement sexy je respecte l’Islam et je vais mettre des « meulfeu »durant tout le mois ». Autres temps autres mœurs, un jeune homme de 29 ans du nom de Laye explique lui que « ce sera difficile mais je ne compte pas voir ma copine pendant le mois béni car le ramadan exige la piété. Le contact sera ainsi assuré par le téléphone et s’il y a risque de se voir ce sera sur invitation au ndogou et je pense que ceci n’est pas très grave » dit-il en laissant échapper un sourire.