En effet, Il est quasiment impossible pour cette classe précise de la société d’avoir du bon pain durant la journée. Cette jeune demoiselle de 21 ans trouvée à l’entrée de la boulangerie- pâtisserie « la brioche dorée » de Grand Yoff et répondant au nom de Joséphine Sagna ne dit pas le contraire. « Depuis le début du ramadan je ne mange que du pain de mauvaise qualité, parfois même on nous vend des baguettes qui ne sont pas salées », se plaint la jeune fille.
A en croire cette dernière, la qualité du pain vendu en dehors de l’heure du ndogou reste à désirer. Seulement elle n’est pas la seule à faire ce constat car à quelques encablures d’elle, Mme Sarr Thérèse, la quarantaine bien sonnée, habillée en tenue traditionnelle ne peut s’empêcher d’ajouter son grain de sel : « On ne mangera de bon pain la journée qu’à la fin du ramadan, mais jamais durant. Heureusement que je commence à avoir l’habitude. C’est pourquoi à l’approche de ce mois béni j’envisage d’autres menus pour le petit déjeuner », confie la mère de famille.
A la question de savoir pourquoi ce phénomène se produit chaque année, ce boutiquier du nom d’Alpha Diallo âgé de 38 ans qui tient sa place juste à côté de la boulangerie depuis quatre ans répond. « C’est vrai que pendant le ramadan les pains sont un peu de mauvaise qualité, en général ils sont flasques mais nous les vendons quand même. Il faut dire que ce n’est nullement de notre faute », tente-t-il de s’expliquer.
Ce n’est peut-être la faute à personne si le bon pain se fait rare, Ramadan oblige. Benoit Sambou, père de famille âgé de 48 ans, rencontré au coin d’une rue de la cité Keur Khadim partage cet avis. « Je préfère acheter des croissants ou d’autre friandises car je sais d’avance que les pains seront immangeables », laisse entendre M. Sambou, sourire au coin qui ajoute « heureusement que cela ne dure pas toute la journée, dès la coupure du jeûne de nos frères musulmans tout revient à la normale et à ce moment ils sont plus croustillants que jamais ».
Manifestement, le pain est reste très sollicité, et ceux qui sont privés de sa saveur se plaignent sans complexe. C’est le cas de Mère Absa, habitante de Scat Urbam. Camouflée dans une tunique légère et trainante, la dame de 65 ans veut bien donner son opinion. « Moi personnellement je ne jeûne pas car mon médecin ma l’a interdite, mais j’ai du mal à trouver du bon pain, ce qui fait que je suis obligée d’acheter autres choses », confie-t-elle.
Toutefois, si notre précieux et cher pain se fait désirer durant la journée, la situation est tout autre à quelques heures de l'approche de la coupure du jeûne. Il est 17 heures 40 et le défilé pour se le procurer rythme cette boulangerie de Grand Yoff. Des va et vient incessants trahissent l’impatience des jeûneurs et des tickets sont même distribués pour faire respecter la longue file d’attente. Tout ceux qui entrent dans la boulangerie en ressortent avec au moins une baguette de pain à la main, mais croustillante cette fois-ci et l’odeur se sent même à distance. Inutile de souligner que l’heure de la distribution du pain de qualité a sonné.
Quelques heures après le ndogou, les boutiques et les boulangeries sont presque désertes. Le pain est en train d’être consommé par les jeûneurs. Seuls quelques retardataires prennent le relais. Demain encore ce sera le même scénario, et ceci jusqu’à la fin du Ramadan. Sacré pain !
A en croire cette dernière, la qualité du pain vendu en dehors de l’heure du ndogou reste à désirer. Seulement elle n’est pas la seule à faire ce constat car à quelques encablures d’elle, Mme Sarr Thérèse, la quarantaine bien sonnée, habillée en tenue traditionnelle ne peut s’empêcher d’ajouter son grain de sel : « On ne mangera de bon pain la journée qu’à la fin du ramadan, mais jamais durant. Heureusement que je commence à avoir l’habitude. C’est pourquoi à l’approche de ce mois béni j’envisage d’autres menus pour le petit déjeuner », confie la mère de famille.
A la question de savoir pourquoi ce phénomène se produit chaque année, ce boutiquier du nom d’Alpha Diallo âgé de 38 ans qui tient sa place juste à côté de la boulangerie depuis quatre ans répond. « C’est vrai que pendant le ramadan les pains sont un peu de mauvaise qualité, en général ils sont flasques mais nous les vendons quand même. Il faut dire que ce n’est nullement de notre faute », tente-t-il de s’expliquer.
Ce n’est peut-être la faute à personne si le bon pain se fait rare, Ramadan oblige. Benoit Sambou, père de famille âgé de 48 ans, rencontré au coin d’une rue de la cité Keur Khadim partage cet avis. « Je préfère acheter des croissants ou d’autre friandises car je sais d’avance que les pains seront immangeables », laisse entendre M. Sambou, sourire au coin qui ajoute « heureusement que cela ne dure pas toute la journée, dès la coupure du jeûne de nos frères musulmans tout revient à la normale et à ce moment ils sont plus croustillants que jamais ».
Manifestement, le pain est reste très sollicité, et ceux qui sont privés de sa saveur se plaignent sans complexe. C’est le cas de Mère Absa, habitante de Scat Urbam. Camouflée dans une tunique légère et trainante, la dame de 65 ans veut bien donner son opinion. « Moi personnellement je ne jeûne pas car mon médecin ma l’a interdite, mais j’ai du mal à trouver du bon pain, ce qui fait que je suis obligée d’acheter autres choses », confie-t-elle.
Toutefois, si notre précieux et cher pain se fait désirer durant la journée, la situation est tout autre à quelques heures de l'approche de la coupure du jeûne. Il est 17 heures 40 et le défilé pour se le procurer rythme cette boulangerie de Grand Yoff. Des va et vient incessants trahissent l’impatience des jeûneurs et des tickets sont même distribués pour faire respecter la longue file d’attente. Tout ceux qui entrent dans la boulangerie en ressortent avec au moins une baguette de pain à la main, mais croustillante cette fois-ci et l’odeur se sent même à distance. Inutile de souligner que l’heure de la distribution du pain de qualité a sonné.
Quelques heures après le ndogou, les boutiques et les boulangeries sont presque désertes. Le pain est en train d’être consommé par les jeûneurs. Seuls quelques retardataires prennent le relais. Demain encore ce sera le même scénario, et ceci jusqu’à la fin du Ramadan. Sacré pain !
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