Pour tuer le temps, on partage du thé, on discute politique et on a la vague impression que l’avenir de l’université est suspendu aux décisions électorales de chaque candidat. « C'est à cause des élections que l'on est dans cette situation, se plaint Ibrahima Touré, notre président-là, il n'a pas le temps de penser aux étudiants. Il est en train de chercher tous les moyens pour se faire réélire. Après, il va essayer de voir s'il va régler le problème des étudiants... »
Dans les chambres universitaires, on spécule sur l’issue du scrutin. Malgré tout, le moral est au plus bas. Car beaucoup redoutent qu’on décrète une année blanche à cause des grèves. Abachi Assed vient des Comores : « Ça préoccupe énormément les étudiants ! Mes parents investissent pour mes études. Je suis là. Je ne fais rien. Ça fait presque 4 mois. Ça m'inquiète beaucoup qu'il y ait une année blanche ».
Devant une salle d’amphithéâtre vétuste et poussiéreuse, Malick Cissé, un étudiant en droit, nous dit son envie de voir les politiques améliorer les conditions d’études du cycle supérieur : « Normalement, la capacité d'accueil de l'université est de 25 000 étudiants. Actuellement, on est à presque 50 000, 60 000 étudiants. Il faudra adopter une politique visant à désengorger l'Université Cheikh Anta Diop
- Avez-vous l'impression que les candidats qui font campagne répondent à ces préoccupations-là ?
- Malheureusement non. Tout ce qu'on entend ce sont des promesses, des promesses par-ci, des promesses par-là »
Dans cette université où plusieurs affiches de candidats ont été déchirées, on suit pourtant avec un grand intérêt le scrutin du 25 mars prochain.
RFI
Dans les chambres universitaires, on spécule sur l’issue du scrutin. Malgré tout, le moral est au plus bas. Car beaucoup redoutent qu’on décrète une année blanche à cause des grèves. Abachi Assed vient des Comores : « Ça préoccupe énormément les étudiants ! Mes parents investissent pour mes études. Je suis là. Je ne fais rien. Ça fait presque 4 mois. Ça m'inquiète beaucoup qu'il y ait une année blanche ».
Devant une salle d’amphithéâtre vétuste et poussiéreuse, Malick Cissé, un étudiant en droit, nous dit son envie de voir les politiques améliorer les conditions d’études du cycle supérieur : « Normalement, la capacité d'accueil de l'université est de 25 000 étudiants. Actuellement, on est à presque 50 000, 60 000 étudiants. Il faudra adopter une politique visant à désengorger l'Université Cheikh Anta Diop
- Avez-vous l'impression que les candidats qui font campagne répondent à ces préoccupations-là ?
- Malheureusement non. Tout ce qu'on entend ce sont des promesses, des promesses par-ci, des promesses par-là »
Dans cette université où plusieurs affiches de candidats ont été déchirées, on suit pourtant avec un grand intérêt le scrutin du 25 mars prochain.
RFI
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